Chapitre 5
La Puissance des Mots.
J’arrive devant le portail de Mr Blay Simons. Il est imposant, comme sans doute, son propriétaire. Je regarde le ciel comme pour me donner de la force. J’ai le cœur qui bas et le pire c’est que je ne sais pas pourquoi. Comment vas se passer cette entretient ? A quoi ressemble-t-il ?
Je sonne cependant à la porte. Le portail s’ouvre automatiquement, et j’assite a la plus belle bâtisse. C’est une villa immense. Il y’a un jardin, dans le quel il y’a une grande piscine. Il semble y avoir deux étages, et il y’a une baie vitrée qui laisse apparaitre un majestueux salon. Je dépasse les statuettes sur le jardin, et entre dans le salon.
La, sur une table, deux coupes sont disposées dessus. Je regarde la bouteille de plus prés.
« Anne de Joyeuse, Chardonnay 2012. Original, depuis 1929. »
C’est pour moi ?
– « Je vous en prie, servez-vous. »
Intime la voie derrière moi. Je me retourne lentement, pour faire face à un homme qui se tient devant moi, un sourire narquois sur ces lèvres. Je me surprends à prendre mon temps pour l’observer. Non seulement il est beau, grand, mais il est charismatique. Il a les yeux bleus, tellement perçant, qu’on pourrait s’y perdre. Il a des cheveux courts, châtains, et une frange qui cache son front, avec une barbe fraichement rasée du jour. Il porte un T-shirt décolleté blanc, avec un Jean Levis, qui lui vas bien.
Il remarque mon expression et sourit.
– « Le vin ne se bois pas tout seul vous savez »
– « Euh. Oui je vous remercie. » je prends ma coupe pour me donner de la contenance. Le vin se glisse rapidement dans ma gorge. Je sens le liquide descendre en moi et calmer mes ardeurs.
– « Alors, parlez moi de ce contrat. Qu’est ce qui j’y gagne réellement ? »
– « Bien, laissez moi vous montrez le contrat dans un premier temps, puis je répondrais à vos questions, qu’en pensez-vous ? »
– « Excellente repartie, vous êtes épatante. Mais ce n’est pas de ce « contrat » que je vous parle. »
– « Pardon mais je ne suis pas sûr de bien comprendre. Que voulez-vous dire ? »
– « Un contrat, c’est un peux quelque chose qui nous lie à vie, une fois qu’on le signe, ces traces restent en nous comme les racines à un arbre. Même si on le rompt, il laisse en nous un souvenir, signe d’une aventure que nous avons eu à un moment de notre vie. Raison de plus pour savoir qui est la personne avec qui on signe. »
– « Oui mais… Ou voulez-vous en venir Mr Simons je ne suis pas sûr de comprendre » lui dis-je, un peu dubitative.
– « Qu’est ce qui fait que je dois signer le contrat avec… Vous ? »
Et je le fixe du regard. Mais qu’il est étrange à la fin. Je ne sais pas quoi dire, il me prend de cours, et puis d’abord, quel sont ces questions ?
– « Voilà ce que je vous propose. J’organise une exposition, il y’aura toutes mes expositions, mes poèmes, mes citations. Venez. »
– « Mais Mr Simons, je ne peux pas me soustraire de mes taches de cette manière, il faut que ce soit justifier, de plus je… »
Mais il ne me laisse pas finir.
– « C’est Samedi qui vient, à 21h. Le code vestimentaire de la soirée est de couleur rouge. L’adresse, 12 Avenue Jean Jacques Peterson. Comme c’est a 1h 30 de la ville, mon chauffeur viendra vous cherchez au pied de votre immeuble. Tâchez d’être à l’heure. Notre entretien s’arrête là. Je ne vous raccompagne pas, vous connaissez le chemin. »
Et il s’en vas, me laissant dans la pièce. Je dois trouvez une solution pour l’évitez. Je sors en trompe et téléphone à Mr Kins. Heureusement il décroche rapidement.
– « Mr Kins a l’appareil ? »
– « Mr Kins c’est Mlle Candelas il faut impérativement que vous appeliez Mr Simons ! Il n’a pas signé mais pour le faire il me demande d’assister à une de ces exposition ce samedi ! je ne veux pas ! Vous êtes sûr qu’il est si indispensable ? Je vous promets de trouver un autre talent et.. »
– « Mlle Candelas, calmez-vous, après tout ce n’est pas si grave je ne vois pas où est le souci !!!! Allez vous faire un peu de bien, allez-y samedi, pour vous récompensez, lundi, je vous donne une journée de repos ! Et sachez que s’il agit comme cela, c’est dans la poche ! n’oubliez pas que c’est un client dur ! Allez faites de votre mieux ! et maintenant si vous voulez bien disposez, j’ai une réunion bonne journée ».
Décidément, personne n’est près à m’écouter, il va falloir que je l’annonce à Ray ce soir.
Quant a cette soirée, j’ai un mauvais présentiment..