Ma première apparition sur Terre
À fait pleurer ma mère
C’est mal polie de rester assis
Mais on m’a puni depuis tout petit
Je passe ma vie à rouler
Je te parle pas de rouler une clope, non
Mais je roule pour avancer
Y’a pas de moteur ni de volant
C’est mon cœur qui prend les devants
C’est vrai que le verbe “marcher”
Je saurais jamais le conjugué
Dans tes yeux je ne vois que de la pitié
Pas un seul mot d’amitié
Juste un “ Sale handicapé “
La vie m’a gâté je suis né “paralyser”
Ton texte est très poignant, on se met vite à la place de l’enfant, de sa honte et de déception, on s’en aussi l’étiquette de la société qui le définie définie comme une erreur de la nature. Merci de mettre la lumière sur ce handicape, qui peut tomber n’importe qui !
Merci pour ton commentaire j’en suis flatté
Je viens de lire ton premier chapitre et j’ai déjà envie d’aller lire la suite. J’aime ton style d’écriture, est ce que tu as écris des livres ?
On dit que le regard sur le handicap a changé, c’est proportionnel aux aménagements qu’on promet depuis des décennies.
Tous ne sont pas paralympiques.
La pitié engendre la distance et l’indifférence.
Ça me rappelle un vieux panneau pour les malotrus qui occupaient les places handicapés: "Je vous donne mon handicap".
ça m’a beaucoup marqué, en tout cas
merci beaucoup, ça me flatte aussi. Ecris des livres ? oui, c’est le premier chapitre d’un livre entier intitulé "le premier jour du reste de ma vie"