J’ai compris que rien n’était normal
A pleurer des larmes de sang
Tu me faisais du mal
Tout en me souriant
Un ruisseau rouge coule
Le long de mon corps
Mais tu continue encore et encore
Amoureuse de toi
Je ne sens plus la douleur
Aveuglé par toi
Je cesse mes pleures
Cette boule au ventre
A chaque fois que tu rentre
La peur d’affronter tes gestes
Qui sont loin d’être tendres
J’ai beau essayer de me défendre
Mais tu t’accroche à moi comme la peste
Celui qui frappe un jour
Frappera toujours
Frappe moi aujourd’hui
Frappe moi demain
Il n’y aura plus de lendemain
Vous avez le courage d’aborder avec justesse les sujets terribles et délicats, sans les édulcorer. Bravo pour ce triste poème.
Merci Christophe