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J’aimerais te dire ce qui ne va pas
Ce qui va m’éloigner de toi
La maladie viens de me frapper
Tout va s’arrêter
J’aimerais te dire ce qui ne va pas
Ce qui va me séparer de toi
Atteinte de ce qui t’a frappée
Le temps est désormais compté
Une larme vient délicatement se poser sur mon visage desséché
Alors toi aussi ton cœur est touché
Toi aussi t’as peur d’arrêter de respirer ?
Oui j’ai peur, peur de mourir de partir
Mais toi t’es la grâce à toi je peux garder le sourire
Eblouie par la lumière de ces gyrophares
A la recherche de ton regard
Une femme en blanc me prend la main
Et me dis que tout ira bien
Eblouie par la lumière de ces gyrophares
Allongé sur ce brancard
Le visage de ces femmes attristées
M’empêche de respirer
Alors toi aussi il t’ont kidnappé
Dans un endroit ou personne ne veut y rester
Oui, il m’ont enlever
Des milliers de fils viennent se poser sur mon corps apeuré
Cette foutue maladie me guidera- t-elle vers le paradis ?
Je me réveille dans cet endroit froid
Je me demande si je suis encore sur terre
Je crois entendre le son de ta voix
Mais pourquoi tout s’accélère
Je me réveille dans cet endroit inconnu
Suis-je en vie ou tout simplement perdu
Je crois apercevoir ta silhouette
Mais je crois que je pars en sucette
Cette sensation que je ne connais pas, m’emportera
Main dans la main allongé sur ce lit je voit défiler ma vie
Mais dans la main allongé sur ce lit mon cœur ralentit
Comme la feuille d’automne je suis prêt à tomber
Et face à la bise du vent je le sais je vais m’envoler
Ne prenez pas trop la vie au sérieux, vous n’en sortirez jamais vivant.
Quelle fin!
Encore un sujet grave abordé avec délicatesse.
On est seul sur le lit d’hôpital, avec ou sans fils, avec ou sans main qui serre la nôtre.
Merci Christophe pour vôtre commentaire 🙂
Joli ^^ triste mais beau
Merci beaucoup