CHAP.06: Objectif; maisons des filles

10 mins

          Je dormais comme un bébé, la tête empaquetée dans ma capuche. Je sentis la douce chaleur des premiers rayons de soleil du matin. Un pied vint me secouer l’épaule vigoureusement.

— On se lève la Belle aux Bois Dormants, remua Karl.

— Doucement, laisse les autres dormir encore un peu marmonnais-je les yeux fermés.

— Nous sommes déjà tous levés crétin !

Je me redressai d’un coup et écarquillai les yeux. Effectivement tout le monde était prêt à partir. Je n’avais rien entendu de leurs déambulations. Syvanna s’accroupit à côté de moi et tendit une cannette de jus d’orange.

— Petit-déjeuner.

— Mais vous auriez dû me réveiller plus tôt.

— Tu dormais si bien ! on n’a pas voulu te réveiller tout de suite.

— On pensait surtout que tu serais réveillé par notre boucan. T’es un putain de gros dormeur, railla Karl.

— Je ne sais pas comment il fait, se demanda Romain qui avait chaussé ses lunettes après avoir jeté ses verres de contact la veille avant de se coucher.

— Des années d’entrainement ! S’il n’a pas ses huit heures de sommeil, il est tout mou, se moqua Fab.

Je fis genre d’ignorer mais leur sarcasme me fit sourire. Je bus mon jus d’orange puis une gorgée d’eau. Je constatai sur le comptoir toutes les bouteilles d’eau, cannettes et conserves que nous ne pouvions pas transporter dans l’état actuel. C’était très dommageable pour notre survie. J’observais Syvanna en jupe les jambes égratignées, Cindy en robe légère, Vanessa en débardeur, Moïse en polo, Fred en short bermuda. J’étais surement le membre du groupe le plus couvert. Il fallait que l’on commence à s’organiser, avoir une vision à plus long terme.

— Bon, aujourd’hui c’est mission ; les maisons des filles, annonça Karl.

Une vague d’émotions submergea les yeux de Syvanna. Un douloureux mélange d’envie de revoir ses proches en bonne santé et une répulsion à découvrir l’horreur. Elle serra fort la main de sa sœur. Extérieurement Vanessa semblait plus détachée. Elle verrait bien ce qu’elle verrait. Une partie de son âme positive ; la compassion, la joie, l’amour, s’était tarie après la lame de mort.

— Si je peux me permettre, m’exprimai-je. Bien sûr que nous allons consacrer cette journée à retraverser la ville vers le sud et rejoindre le quartier des filles. Mais il faudrait aussi songer à une organisation nous permettant de transporter nos provisions, notre eau, de trouver d’autres vêtements plus aptes à notre randonnée.

— Et qu’est-ce que tu proposes ? Demanda Romain.

— Il nous faut un sac à dos chacun pour porter tout ce qu’on a besoin, des pantalons pour les filles en jupe ou en robe et pour Fred en bermuda.

— Je suis très bien en short !

— Peut-être, mais c’est un risque de sur-blessures que vous prenez. De plus, il faut nous trouver des vêtements plus chaud pour les nuits à venir, peut-être aussi des parqua à capuche pour les jours de pluie.

— A t’écouter, j’ai l’impression que nous allons passer le reste de nos jours à survivre et à errer sur terre, continua Edouard. Ce n’est que le troisième jour après cette merde, mais putain, les secours, l’armée vont finir par arriver ! J’ai entendu dire qu’après la tempête Katrina, l’armée américaine avait mis plus de sept jours pour rejoindre la Nouvelle-Orléans, plus de jours que pour conquérir Bagdad pendant la dernière guerre du Golfe.

— Tu as sûrement raison, mais je préférais prendre les devants.

— Mais pourquoi on ne resterait pas ici pendant plusieurs jours. Nous avons un toit à peu près stable, de la nourriture, des frigos de boissons encore pleins. On peut toujours se réapprovisionner en conserves dans le camion sur le pont.

Je dois avouer que l’argumentation d’Edouard se tenait. Nous pouvions tenir au moins six jours au club house, largement suffisant pour l’arrivée probable des secours. Même si mon instinct me tiraillait, je tenais peut-être un discours trop alarmiste.

— Je suis assez d’accord avec Edouard, dis Moïse.

— Me too ! Confirma Romain.

— OK, j’avoue ça se tient ! C’est sûrement la situation à venir la plus probable, assurai-je.

Je vis une expression de soulagement sur les visages d’Edouard et Chris.

— Mais nous ne devons pas rester tous ici à se tourner les pouces pendant cette semaine, repris-je. Nous devons organiser une expédition pour explorer le quartier des filles et trouver de l’équipement au cas où la situation de crise se prolonge.

— D’accord avec ça !

— Oui pour moi aussi.

Le soutien de mes amis était très précieux pour moi.

— D’accord fil de fer, comment on compose les équipes, demanda Karl.

Dans sa phrase, j’avais l’impression que l’on déterminait des équipes de foot pour jouer dans la cours de récré. Le décalage était étonnant et presque drôle. Ça m’avait décontenancé.

— Euh oui… Alors… Bégayai-je. Je pensais pour l’expédition à ; Syvanna, Tania et Vanessa bien sûr…

— Non pas moi, surpris Tania. Je ne veux pas voir ça et je suis épuisée. Laissez-moi ici, s’il vous plait.

Syvanna se tournait vers sa sœur les mains liées et lui adressa un regard compréhensif.

— Pas de soucis, reste ici pour de reposer. Je te ramène papa et maman si je les trouve.

Les sœurs s’enlacèrent. Je continuai la composition de l’équipe assez gêné.

— Ok… Euh… Karl, Fred, Fab et moi, si ça vous convient. Donc Tania, Moïse, Romain, Chris, Édouard et Cindy, vous restez ici pour garder le camp.

Le groupe acquiesça plus ou moins convaincu.

Nous repassâmes devant le poids-lourd éventré. Ce coup-ci, nous contournâmes tous l’engin par l’étroit accès surplombant la seine. Nous ne voulions pas à nouveau nous couvrir de graisse sur l’essieux. Karl jeta un œil dans la remorque.

— Les réserves se sont atténuées. Nous ne sommes pas les seuls survivants à nous être servis.

— J’espère que Moïse et Edouard ne tarderont pas trop à revenir ici pour refaire notre stock de bouffe, s’inquiéta Fab.

— Ils ont dit qu’ils viendraient ici une heure après notre départ, rassura Syvanna.

— Ils ont intérêt à respecter leur planning s’ils ne veulent pas que je leur botte le cul, menaça Vanessa.

Comme hier, la progression vers le centre-ville était longue et fastidieuse. Je voulais repasser par la grande place du marché où devait être rassembler d’éventuels secours ou du moins des personnes responsables renseignées ; flics, pompiers, journalistes, médecins ou élus locaux.

Arrivés sur place, la vision désolante de la place me rappela en pire la scène du stade du Superdome de New-Orleans après l’ouragan Katrina. Peut-être deux ou trois milles personnes se trouvaient là. Des centaines étaient allongées à même le sol, ou sur des cartons, ou sur des restes de matelas. Des dizaines d’abris de fortune, de semblants de tentes bricolées champignonnaient. Au centre, une centaine d’autres s’attroupaient autours d’un petit groupe d’hommes et femmes. Je pensais que c’était là que j’aurais des réponses. Nous pénétrâmes sur la place, slalomant et enjambant les blessés étendus. En nous rapprochant, nous nous rendîmes compte que certains corps allongés étaient morts, certains affreusement déformés, défoncés et ensanglantés. Certains étaient assis hagard en petits groupes, nous regardaient d’un air lunaire, sans réaction face à notre dérangement.

Parvenus à la concentration d’individus, je fis signe au groupe.

— Avec Karl, nous allons essayer d’aller au centre pour obtenir des informations. Ça ne sert à rien d’y aller tous ensemble, il y a trop de monde. On se retrouve ici.

— Dépêchez-vous, ça put la mort, geignit Vanessa.

— Va falloir t’y habituer ma vieille, corrigea Karl.

— Laisse-là tranquille, intervint Fred.

— C’est ça, occupe-toi de ta nouvelle chérie.

— Ta gueule !

— Eh, on se calme. On doit rester unis. Allez Karl, on y va.

Mon compagnon costaud en tête, nous nous frayâmes un chemin vers le centre de l’attroupement. Le cheminement n’était pas simple. Tout le monde voulait des réponses, agglutinés les uns aux autres. A trois rangés concentriques du but, Karl ne pouvait plus progresser. Il me dégagea de ma position derrière son dos et me poussa devant lui.

— Tu es plus fin que moi fil de fer, cria Karl. Tu vas arriver à te faufiler.

Après d’intenses efforts et quelques coups de coude, je m’extrayais comme un bouchon de champagne de la mêlée devant un groupe d’une douzaine de personnes encadré par des barrières et des tables. Trois portaient un gilet jaune floqué d’une croix rouge, un une blouse de médecin, trois des uniformes d’infirmier, deux des uniformes de policier et deux en civile. Une pression dans le dos me fit basculer le haut du corps par-dessus la barrière. Je pris appui sur la table jouxtant celle-ci et réussit à me redresser. Une jeune femme vêtue aux couleurs de la police municipale s’approcha de moi.

— Du calme derrière ! on se calme ! tonna-t-elle en posant ses mains sur mes épaules.

Etant à la portée de ma voix, je ne ratai pas l’occasion de lui parler.

— Que s’est-il passer madame ?

— On n’en sait rien ! Pas de communication depuis l’incident, pas de secours, pas de renfort ! Rien ! C’est surement une attaque ! atomique peut-être.

— Ou une explosion d’une de nos centrales nucléaires ?

— Peu probable… La déflagration a été beaucoup trop importante !

— Quels sont vos ordres maintenant ?

— Aucun ! je n’ai plus de hiérarchie. J’ai survécu avec mon coéquipier dans notre véhicule de service par miracle. On essaye juste de s’organiser avec les personnes de santé compétentes ici présentes pour aider la population.

— Qu’est que vous nous conseiller de faire ?

— Si vous avez des compétences en médecine, aidez-nous. Sinon, trouvez un abri sûr, de la nourriture, de l’eau claire et des vêtements chauds pour la nuit. Soyez solidaire, aidez au possible vos camarades et prenez votre mal en patience.

— Merci, et que…

Une prise dans le dos de mon sweat et une forte traction vers l’arrière interrompit mon dialogue. Je ne résistai pas, de toute façon je n’aurais pas plus de renseignement à ce stade. Karl me saisit dans ses bras dans ma reculade incontrôlée.

— Et alors, c’est bon ? Tu as eu ce que tu voulais ?

— Oui, mais je n’en sais pas beaucoup plus !

Nous nous arrachâmes de cette cohue et retrouvâmes nos amis. Ils m’entourèrent, impatient de m’écouter.

— Désolé, mais en gros, personne ne sait rien, il n’y a plus aucune organisation, pas d’ordre. On doit survivre et patienter par nos propres moyens.

— Mais encore ?

— Je viens de le dire Fred, on se démerde ! On prend soin des nôtres.

— D’accord, j’ai bien compris. On peut quitter cette place de rats crevés maintenant, apostropha Vanessa.

— Je ne l’aurais pas dit comme ça, mais je suis d’accord avec Vaness’, reprit Syvanna.

— Ok, on s’arrache.

On remontait la grande avenue avant de prendre à droite le boulevard de la Division Leclerc vers le sud pour traverser la ligne de chemin de fer qui démarquait la ville de Mantes la Jolie de Mantes la Ville. Bien entendu le pont était impraticable et nous devions traverser sur les rails. Aucun risque de croiser un train. Un TER était couché et barrait entièrement les six voies qui dispatchaient les trains à une centaine de mètres de la grande gare quasi bicentenaire. Je m’attardais dix secondes au milieu des voies regardant en direction de la gare cette incroyable perspective de ces rails déployant ces tentacules vers chaque quai. Le vieux bâtiment était étrangement debout. Il avait perdu toute sa toiture et sa charpente, mais les murs de dressaient encore. Je repris ma marche et grimpait le talus donnant sur Mantes la Ville.

Une longue montée de plus de trois kilomètres nous attendait pour accéder à la ville limitrophe Magnanville où habitait les filles.

Cette journée était encore très ensoleillée et le soleil était à son point le plus haut. Nous ne reflétions quasiment pas notre ombre sur le sol. Il devait être plus de treize heure. La température avait sérieusement grimpée et nos corps en ressentaient les effets par de la transpiration et l’apparition de rougeurs sur le visage chez certains d’entre nous.

Au stade de la mie-pente de la côte de Mantes la Ville, un liquide ruisselait sur l’avenue craquelée éclaboussant nos chaussures. Soudain une forte odeur d’hydrocarbures nous monta au nez. Avec la forte chaleur, ça n’arrangeait pas notre effort.

— Putain, ça pue ! C’est irrespirable, réagit Fred.

— Ça me fout mal au crâne ! C’est quoi cette merde ? demanda Vanessa.

— De l’essence, en conclut Fab.

— Merde… C’est pas le moment d’allumer une clope, intervint Karl.

— Ne vous inquiétez pas, on arrive à la station essence Total©. Ça vient surement de là. Ça ira mieux après, rassurai-je.

Nous dépassâmes la station transformée en étang toxique avec les pompes émergées. L’abris protégeant les clients de la pluie s’était envolée et encastrée dans les ruines du garage en amont. L’air devenait plus respirable.

Après encore plus d’une heure de marche, nous atteignîmes notre premier objectif du jour ; le quartier pavillonnaire des filles devenu un champ de ruines.

Toutes les maisons étaient étêtées de leur toitures, une bonne moitié était éventrée, une autre complètement effondrée. Seules quelques rares exceptions avaient gardé leurs quatre murs à peu près intacts. Les mystères de la physique et de l’aérodynamisme !

— C’est un cauchemar ! s’émut Syvanna.

Voyant son corps flancher, je me précipitai pour la soutenir.

— Ça va aller, on est là.

— A ça pour être là, on est là, mais nos maisons ne sont plus là elles ! Eructa Vanessa.

Syvanna craqua en pleurs et refugia son visage dans le creux de mon épaule. Nous prîmes quelques minutes pour souffler et récupérer de nos efforts. L’orientation dans ce quartier dévasté était une épreuve très compliquée. Déjà qu’avant la catastrophe, toutes les maisons et les allées se ressemblaient toutes, alors maintenant c’était un vrai casse-tête chinois. Nous arpentions une rue encombrée de parpaings que Vanessa avait clairement identifiée. Elle s’arrêta soudainement et se tourna sur sa droite vers une parcelle d’une centaine de mètres carrés avec en son centre une pile de briques, de bois, de métaux, ressemblant à un mixte d’un tas de lego© avec un jeu de mikado©.

— C’est ta maison, annonça tristement Vanessa à son amie.

— Plus rien… Il n’y a plus rien debout, sanglota Syvanna.

— Tu es sûr que c’est là, demanda Fred.

— Oui, j’en suis sûr. Et en même temps, regarde, toutes les baraques à droite et à gauche sont complètement démolies.

Avec Fab et Karl, nous fîmes le tour du tas de gravats sans trop d’espoir de trouver des traces de vie. De l’autre côté du monticule, masqué de Syvanna, Vanessa et Fred, Karl pointa du doigt un détail dans les débris. Prêt à partager sa découverte avec ses camarades à voix haute, je l’étouffai aussitôt en lui couvrant la bouche de ma main. Je le fixai du regard et barrai mes lèvres avec mon index en signe de silence. Je m’accroupis au pied du tas et examina la main à la peau grise qui émergeait des débris. Le reste du corps était enseveli. C’était une main de femme avec l’annulaire habillé d’une alliance. C’était surement la mère de Syvanna.

— Ne dis rien Karl, chuchotai-je. Pas besoin de prévenir Syvanna. Ça va l’anéantir de voir ça.

Karl opina de la tête. Je saisi l’annulaire et fis glisser la bague le long du doigt. Nous rejoignîmes Syvanna restée dans l’allée.

— Je suis désolé, il n’y avait aucune trace de personne. J’ai juste remarqué et ramassé cette bague qui brillait au soleil.

Je déposai le bijou sur la paume de Syvanna. Elle étudia les mots gravés à l’intérieur de l’anneau. Ses yeux se noyèrent à nouveau de larmes.

— C’est l’alliance de ma mère…

Vanessa rompit son humeur distante et rigide, et enlaça sa copine pour la consoler.

— Faudrait continuer nos recherches vers la maison de Vanessa, pressa Fred pour qu’il ne vienne pas à l’idée de Syvanna de faire elle-même le tour de sa maison détruite.

— Oui, l’après-midi est déjà bien avancée, continuai-je comprenant l’expression de Fred.

Vanessa se délia de son amie et se posta face à nous. Main fermée, elle pointa son pouce au-dessus de son épaule, derrière elle.

— Pas la peine d’aller chez moi. Ma maison est à cinquante mètres de celle de Syvanna, et je la vois d’ici, elle est ratatinée comme une crêpe.

— Mais tu ne veux quand pas aller voir ? insista Fred. Au moins pour voir si tu ne peux pas récupérer un objet qui t’es cher.

— Laisse tomber, je te dis ! Je ne vais pas m’encombrer de babioles inutiles. En avant, on fait comme on a dit. On redescend et on va dans la zone commerciale trouver des vrais trucs utiles pour notre survie.

Vanessa traversa notre petit groupe et prit la tête de notre expédition dans le sens inverse de notre venue.

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bbbbbbb ccccccccccccc
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2 années il y a

Vraiment passionnant, mais c’est dur.

DeJavel O.
2 années il y a

Règle pour les dialogues : une tranche de dialogue ne doit comporter des échanges qu’entre deux protagonistes, jamais plus.
Si un troisième doit intervenir, il faut séparer son intervention par une ligne de contexte. Exemple : Je tournai la tête en direction de Karl. Etc…

Il est dommage que la rencontre avec les autorités n’aie rien donnée. C’est un rendez-vous manqué à mon humble avis. La question à se poser est la suivante : si j’enlevai cette scène, est-ce que ça modifierait le récit ? Si la réponse est « Non », alors il faut l’enlever. Un lecteur a horreur de lire quelque chose pour rien. Il y a aussi de la redite, une deuxième visite du centre ville (pourquoi n’avaient ils pas vu les cadavres la première fois ?), une seconde référence aux événements d’Atlanta, etc. Je t’avouerai que dans le domaine des scènes inutiles, j’ai moi-même péché à plus d’une reprise. À quoi servait l’écrasement du Constellation ? À rien… Dans mon esprit de junior, cette scène rendait plus dramatique les révélations de ma protagoniste, mais ce n’était pas le bon moyen.

Tout de même, ton histoire demeure intéressante. Les personnages se précisent (un peu) et la situation ultime dans laquelle ils sont, appelle à la sympathie. J’aimerais voir plus de conflits, plus de danger, des pillards, des gens violent et dangereux, de l’entraide, etc… il ne faut pas répéter la même scène de papa et maman morts avec tous les personnages. Je note que Mic n’a pas donné d’instructions à ceux qui sont restés au club de tennis. N’auraient ils pas dû s’occuper à stocker la nourriture ?

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