CHAP.16 : Appel à un ami

10 mins

        J’activai le mode haut-parleur pour obtenir l’aide de mes amis. Huit sonneries digitales tonnèrent dans mon oreille. Un claquement les interrompit suivi d’un silence de deux, trois secondes. Un son strident de connexion de vieux modem des années 90 agressa mon tympan. Un message synthétisé m’informa ; « attention communication sur ligne protégée enregistrée par les services du ministère de l’intérieur ».

— C’est long bon sang, heureusement que je ne suis pas en train de crever, pensai-je.

Quelques bips concluaient cette introduction. Quelqu’un décrocha sur un souffle crachotant.

— Allo, engageai-je.

— Identité, numéro d’immatriculation et code de communication protocolaire, s’il vous plaît, demanda mécaniquement une voix masculine.

Une charge électrique traversa mon cerveau. Je fixai Kylian les yeux écarquillés et suppliants.

— Euh… Représentant de Monsieur le maire Hubert Hourbevoy de la ville de Boulogne-Billancourt, bafouillai-je.

Mes yeux perçaient tellement le regard de Kylian que j’avais l’impression de pouvoir communiquer par télépathie avec lui. Kylian soupira de dépit. Il tendit ses mains vers moi et m’indiqua les chiffres avec ses doigts.

— 9… 1… 0, 8, 8, 5… Et…

Kylian fendit l’air de la tranche de ses mains.

— Et c’est tout.

— Le code, s’il vous plaît.

— Euh… B19790514, dis-je de mémoire. Mais je n’avais plus la fin.

Kylian continua ses indications avec ses doigts.

— 1, 6, 0, 8, 8, 6…

Kylian essaya de me représenter le dernier digit en mettant l’une par-dessus l’autre ses mains en parallèle, une fois horizontalement et une fois en oblique. « Qu’est que c’est que ça ? ». Puis l’étincelle au cerveau délia ma langue.

— Dièse !

— Correcte, pouvez-vous me passer Monsieur Hourbevoy ?

— Euh, il est dans l’incapacité physique de communiquer avec vous.

— C’est à dire ?

— Il est malade… Il est inconscient depuis plusieurs semaines, dans le coma je pense.

Kylian secoua la tête négativement en entendant ce mensonge. Vanessa se colla au collaborateur et lui adressa un petit coup de coude pour qu’il ne craque pas.

— Je suis désolé mais nous n’allons pas pouvoir continuer cette communication.

— Attendez, monsieur le maire a besoin de soins.

— Végétatif, il n’y a plus d’intérêt à une mission de sauvetage.

— C’est un représentant de l’état quand même.

— Désolé, nous sommes en état d’extrême urgence. Prenez soin de vous…

— Non, non, attendez…

Mes méninges carburèrent à fond aux bords du gouffre.

— Nous avons des informations décisives sur l’attaque.

Nous n’entendions plus que des crépitements pendant quelques secondes.

— Continuez.

Qu’allais-je dire ? Je repensai à mon père qui me disait ; plus c’est gros, plus on y croit.

— Nous connaissons la source de l’attaque… C’était d’origine… C’était peut-être un peu trop gros… Extra-terrestre !

— Vous plaisantez ?

— Non pas du tout, nous avons des preuves matérielles sur nous.

Fred se couvrit le visage de honte avec sa main. Vanessa se tapa le front contre l’épaule de Kylian qui lui-même en resta bouche bée. Fab masqua un rire nerveux en se retournant dans le couloir. Alors que je pensais que l’on allait me raccrocher à la figure, l’homme reprit.

— Et quelles sont ces preuves ?

— Euh… Je ne peux pas vous les décrire au téléphone. Organisons une rencontre.

Un silence tendu s’installa. Nous entendîmes un brouhaha inaudible entre plusieurs personnes. Avais-je ciblé juste ? La piste de l’agression extra-terrestre était-elle crédible pour les autorités ?

— Demain matin à dix, zéro, zéro, quinzième arrondissement à l’angle des rues Saint-Charles et Balard. Gardez le téléphone au moins en veille sur vous.

— Eh attendez, c’est où ? C’est loin ? Dix heure, c’est tôt !

— Débrouillez-vous, des personnes aussi talentueuses pour avoir des preuves extra-terrestres saurons trouver le lieu de rendez-vous et arriver à temps.

— Oui mais…

Tuu… Tuu… Tuu…

Mon bras porteur du téléphone s’effondra le long de mon corps. J’étais abasourdi par ma réussite culottée.

Fab vint à ma rencontre et dressa sa paume vers moi et nous nous claquâmes la main. Fred traîna Vanessa vers nous pour une étreinte collective. Elle se laissa faire malgré sa tête qui ressortait de la mêlée comme un nageur crampé essayant d’échapper à la noyade. Après cette petite célébration, je me retournai vers Kylian.

— Merci pour votre aide Kylian. Ne vous en voulez pas parce que je pense que vous avez pris la bonne décision. Par contre, je vais devoir garder le téléphone sur moi. Vous comprenez j’espère.

— Oh oui, gardez tout. Vous avez raison, Hubert a encore de la volonté mais plus les capacités physiques pour agir. Et vous, vous êtes jeunes, insouciants et complètement cinglés.

— Vous êtes à peine plus vieux que nous.

— Oui, mais pas aussi dérangé. Les extra-terrestres, sérieux ? Comment on-t-il pu croire à votre histoire.

— Je ne suis pas si sûr qu’ils nous aient pris au sérieux. J’ai ressenti qu’ils restaient sur leur garde.

— J’espère pour vous que votre chance outrageante continuera de vous accompagner.

Je rebranchai le smartphone sur le chargeur solaire pour remplir complètement sa batterie.

— Nous allons finir la journée ici et y passer la nuit aussi. Y a-t-il une pièce plus discrète et confortable dans ce bâtiment ?

— Oui, je vais vous y conduire. C’est un petit salon faisant office de salle d’attente accolée à une salle de conférence.

Je pris le chargeur solaire sous le bras et glissa le téléphone relié par le cordon dans la poche droite de ma polaire.

— Allons-y.

Nous quittâmes l’imposant bureau du maire. Nous arpentâmes les couloirs sans changer d’étage. Kylian s’arrêta devant une porte et baissa sa poignée. Elle pivota en grinçant mais sans difficulté.

— Entrez ! Avec cette porte intacte, vous serez tranquille jusqu’à demain matin.

Cette pièce était bien plus petite mais je m’y sentais plus en sécurité. Trois canapés poussiéreux étaient contre chaque mur. La quatrième paroi accueillait une autre porte desservant la salle de conférence, ainsi qu’une vieille commode sur laquelle était posée une cafetière et une pile effondrée de tasses dont celles au sommet à l’origine avaient chues et éclatées sur le parquet. Au centre, il y avait une table basse crasseuse. Une petite lucarne donnait sur le flanc de la mairie et sur une des petites rues adjacentes. Kylian s’en était retourné dans le couloir.

— Vous ne restez pas ? Demandai-je, connaissant déjà la réponse.

— Non, il est encore tôt. J’ai le temps de retourner au tunnel de Saint-Cloud.

Je ne savais plus quoi dire.

— Merci encore pour votre aide… Et désolé pour vous avoir forcé la main. Qu’allez-vous dire à monsieur le maire ?

— Pour ne pas trop troubler sa quiétude, je vais juste lui dire que nous n’avons rien trouvé. Mais en cas de succès de votre côté, je compte sur vous pour ne pas nous oublier. J’attendrais le fruit de vos recherches.

Vanessa s’aperçut que le collaborateur municipal était sur le point de partir. Elle le rejoignit et lui donna une tape sur l’épaule. Kylian sursauta et tourna la tête en coup de fouet, craintif.

— Eh Kylian, c’est cool, tout va bien. Je voulais vraiment m’excuser pour ma pression agressive à votre égard.

— Ne vous excusez pas, vous ne le pensez pas de toute manière. Je suis triste pour vous en fait. Cette catastrophe vous a en partie déshumanisé. Vous n’avez plus aucune empathie envers vos congénères, plus aucun amour pour la race humaine. J’espère que vos amis sauront remettre votre esprit d’aplomb.

Cette intervention figea Vanessa, muette.

— Messieurs, à très bientôt j’espère !

Kylian disparut dans les méandres des couloirs de la mairie.

Vanessa s’affala dans le canapé, éjectant un nuage de poussière. Fred s’assit à côté d’elle sans oser ni lui parler, ni la toucher. Gêné, je me grattais la tête et réfléchissais quoi dire.

— Fait pas gaffe à ce qu’il a dit. Il devait être énervé et un peu traumatisé par ta mise en joue.

— Non, il a parfaitement raison. Je suis devenue un monstre.

Un silence lourd s’abattit dans la pièce. J’étais figé par l’atmosphère. Il fallait que je bouge. Je sortis de ma torpeur et alla fermer la porte pour nous isoler de l’extérieur. Fab campa sur le sofa libre. Je m’occupai en évacuant les tasses à café et les débris sur la commode et installait le panneau solaire sur son socle. Je dissimulai inconsciemment le téléphone aux yeux d’un entrant inconnu, derrière la cafetière. A peu près deux heures passèrent. Nous essayâmes de nous décontracter et nous reposer dans bien que mal. Au bout d’un moment, cette tranquillité et ce silence me rendirent nerveux. Je sortis d’une poche intérieure de mon sac à dos, la carte de Paris plié en quatre, page dégrafée du calendrier des pompiers, trouvé au club de tennis. Je pointai du doigt le 15ème arrondissement et cherchai les rues mentionnées par notre interlocuteur. Rue Saint-Charles et Balard. Que pouvait-il y avoir à cette endroit-là ? Je repérai la rue Balard et remontait avec mon index sa ligne jusqu’à croiser la rue Saint-Charles. Cet angle de rues donnait sur un parc arboré. A côté, il y avait l’hôpital Georges Pompidou et derrière le boulevard des Maréchaux, un immense rectangle immobilier avec la mention Hexagone Balard. Ça me disait quelque chose sans que cela ne me revienne précisément en mémoire. Bêtement, je ne demandai pas à mes amis. En tout cas, pas détours à faire ou de longs kilomètres à parcourir, le rendez-vous était sur notre chemin. Le 15ème arrondissement était limitrophe à Boulogne-Billancourt. Fab scrutait par la lucarne.

— Les deux caisses cabossées de ce matin sont en train de repasser, nous fit-il remarquer. Elles donnent l’impression de faire des rondes autours de la mairie.

— Ça doit être qu’une impression, dis-je.

— Pas si sûr que ça, intervint Fred. Ils ne doivent pas gaspiller du carburant pour rien. Je pense que Fab a raison, ils doivent surveiller les bâtiments importants ou protéger leur territoire.

Cela ne me rassurait guère. J’espérais qu’on ne s’était pas fait remarquer. La jeune fille blonde et cireuse me revint à l’esprit. Il n’y avait qu’elle qui nous avait vu. Pas de quoi s’inquiéter, pensai-je.

La lumière du jour déclinait. La minuscule ouverture sur l’extérieur nous priva rapidement de clarté. Je retirai au hasard, deux boites de conserve de mon sac à dos. Ce soir, c’était raviolis froids au menu, une boite pour deux. Vanessa, silencieuse depuis le départ de Kylian, déclina la nourriture de la main. Sans demander d’explication, je décapsulai une seule boite pour trois. Je la tendis à Fred. Avant de glisser ses doigts dedans, il proposa tout de même d’un petit geste de la main, à Vanessa de se servir. Elle détourna le regard en guise de refus. Fred pécha difficilement avec deux doigts un ravioli puis le goba. Il répéta l’opération glissante deux fois avant de passer la conserve à Fab. Il se servit dans les mêmes proportions et le retourna à l’envoyeur. Je finis le contenu avant de refaire un tour de table pour lécher la sauce tomate. A la fin, la boite était nettoyée. Je vérifiai l’état du téléphone. Sa charge était à cent pour cent. Je débranchai le câble et démontai précautionneusement le chargeur ; cordon, socle et panneau voltaïque. Je glissai le tout dans mon sac. Cet outil était extraordinaire, car avec un peu de bricolage et d’ingéniosité, nous pourrions alimenter d’autres appareils. La nuit tombait et la visibilité dans la salle d’attente était devenue quasi nul. Fred s’allongea sur le canapé où était encore assise Vanessa. Il lui tendit la main pour l’inviter à s’allonger à ses côtés.

— Il y a deux autres canapés. Tu peux dormir avec Fab ou Mic. On laisse la priorité aux femmes, goujat, s’insurgea Vanessa.

— T’es une femme quand ça t’arrange, pouffa Fred. Allez viens, en plus on va se tenir chaud.

— Tu vas foutre des pattes partout petit puceau.

— Tu dis n’importe quoi parce que tu dois commencer à me connaître et que je ne suis pas comme ça. Tu confonds avec Mic.

— Eh, oublie-moi, je n’ai rien à faire là-dedans.

— Tu rigoles, Mic le puceau numéro deux. C’est sûrement un pervers dans sa tête, mais en vrai, au bout de trois mois, il n’ose toujours pas confier ses sentiments à Syv’.

— Mais laissez-moi hors de votre conversation vous deux.

— P’tit zizi !

Je ne ripostai pas pour ne pas relancer les moqueries contre moi et me retournai allongé face aux dossiers du sofa.

— P’tit zizi fait la gueule, gloussa Vanessa.

Je souris dans ma barbe car la plaisanterie avait redonné une certaine bonne humeur à mon amie.

Fred insista en écartant les doigts de sa main droite et en les rétractant contre sa paume.

— Bon, tu viens petit monstre. On commence tes séances de ré humanisation, chambra Fred.

La remarque acerbe fut puni d’une claque sur la cuisse.

— Tais-toi ! le monstre, il peut manger ton corps de crevette tout cru s’il veut.

— C’est ça méchante femme. Viens et retrouve la douceur d’une crevette bien attentionnée.

— Psss…

Vanessa se résigna et s’allongea droite comme un i à côté de Fred amusé.

— Range tes mains dans ton froc.

— Oui m’dame !

La petite salle d’attente était désormais dans le noir complet. Seules quelques lueurs de feu de camps dansaient sur le chambranle supérieur de la lucarne. Fab s’endormit le premier prévenu par un ronflement léger. J’entendis murmurer Vanessa et Fred un bon quart d’heure avant de m’endormir moi-même. Nous nous sentions bien finalement dans cette pièce, puisque sans s’en rendre compte, ce fut la première nuit depuis la cata qu’il n’y eut point de garde. Fred me raconta bien plus tard le contenu de ses chuchotements. Je les retranscrivais en espérant un minimum de mythomanie de la part de mon ami.

Vanessa avait fini par se décontracter et se mettre en position de côté. Ce qui surpris Fred, c’est qu’elle s’était mise face à lui. Malgré l’obscurité, il ressentait son regard perçant figé sur son visage. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres de son oreille.

— Je n’ai pas toujours été comme ça, tu sais, susurra-t-elle.

— Je n’en doute pas. J’étais transparent pour toi au lycée, mais moi je te connais un peu.

— Hum, tu étais un stalker ? Badina-t-elle.

— Non, mais tu sais comment sont les garçons comme nous au lycée. Discrets, respectueux (adjectif édulcoré) et très observateurs.

— Définition du Petit Robert de stalker.

— Blague à part, j’avais remarqué (et je ne suis pas le seul) que tu étais une fille géniale. Avant tout une super belle meuf, on ne va pas se mentir sur nos critères prioritaires.

— Au moins tu es honnête monsieur le flatteur.

— Merci, mais tu étais surtout une fille courageuse, attentionnée, gentille mais qu’y ne se laissait jamais marcher sur les pieds, impressionnante et aussi énervante.

— Énervante ? En quoi ?

— Énervante dans le sens où tu étais bonne en tout ; en classe, en sport, physiquement.

— Vos observations de récréations manquaient singulièrement de maturité.

— Oui, je m’en rends compte aujourd’hui.

— Pas complètement encore je pense. Tout ce que tu viens de me décrire masque aussi beaucoup de choses. Toute cette suractivité que je déployais à l’école ; le sport, les devoirs collectifs, les activités annexes comme le journal du lycée (ce qui ne t’a pas marqué apparemment) étaient aussi une barrière de protection et une bonne excuse pour rentrer chez moi le plus tard possible.

— Oui ; « chez nous », toujours la face cachée de notre petite personnalité d’adolescent.

A ce moment-là, Fred sentit une main se poser sur son flanc opposé et la tête de Vanessa se poser sur son torse. Fred libéra son bras congestionné contre elle pour le passer fébrilement dans son dos.

— J’avais un père très autoritaire et une mère jamais-là qui s’en foutait royalement de moi.

— Il était violant ?

— Non, il n’a jamais dépassé les limites physiquement. C’était plutôt une violence verbale et morale.

— C’est pour ça que tu n’as pas montrer trop d’intérêt à l’exploration de nos domiciles respectifs.

— Oui, cette catastrophe m’a changé, comme si elle m’avait congelé le cœur. J’ai vu tout le monde autour de moi s’effondrer en pleur à cause de la disparition de leurs proches. Moi, je n’ai rien… Ressenti.

— Comme un marcheur blanc dans Games of trones.

— Bonne référence le geek.

Fred me confia qu’il avait été maladroit avec cette intervention. Alors qu’elle commençait à s’adoucir et à se confier du fond du cœur, cette phrase avait cassé un peu le charme. Mais Vanessa ne lui en tint pas rigueur. C’était le moment, elle avait besoin de se confier à une personne proche. Il avait raison, elle n’avait pas beaucoup remarqué Fred et notre bande au cours de l’année scolaire. Mais ces dernières semaines, même si elle ne le montrait pas, c’était de Fred qu’elle se sentait le plus proche. Et elle l’avoua ce soir-là.

— T’es un mec bien Fred ! J’espère que Tania ne m’en voudra pas trop.

— Qu’est-ce que Tania vient faire là ?

— Imbécile heureux…

Vanessa se tut, passa sa cuisse opposée sur celles de Fred et s’assoupit sur son torse contracté. Il resta encore plusieurs minutes les yeux grands ouverts fixant la lucarne légèrement éclairée, à se torturer les méninges.

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1 Commentaire
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DeJavel O.
2 années il y a

Donc notre petite troupe avance dans son enquête ! Nous sommes dans l’attente de l’envoie d’un véhicule militaire, nous sommes mystifiés par la créature aux cheveux clairs et il y a ce véhicule dont la présence est oppressante. Les ados font ce qu’ils ont à faire, se désirer mutuellement, ce qui est très bien rendu ! Un bon chapitre somme toutes !

La pinaille :

Il y a encore beaucoup (trop) de détails. Un bon objectif pourrait être de produire un texte à 50% de cette longueur ! 🙂

Un exemple où couper : la carte de Paris (inutile: plié en quatre, page dégrafée du calendrier des pompiers, trouvé au club de tennis. ) 14 mots de retranchés hop !

La séquence avec les chiffres pourrait se réduire à : « Il me donna les chiffres »

Autre exemple : Pourquoi décrire en 120 mots une pièce qu’on ne verra qu’une seule fois dans l’histoire ? …et où aucun des objets n’est utile au déroulement de l’intrigue ? Agatha Christie nous noyait dans les détails parce que le chandelier ou la lampe pouvaient avoir été l’arme du crime, mais… c’était quand même assommant !

Dernier commentaire : Il y a des changements de points de vue… assez extrêmes… (et techniquement interdits). C’est le problème avec le « Je » – Il faut accepter de ne pas avoir accès à la conscience des autres. On peut décrire les traits sur le visage, les remarques, les attitudes, foutre de l’émotion dans leur réponses… mais on a pas accès à leur conscience… Et là, ben… c’est allé dans tous les sens…
—————-
Mais, c’est quand même bien ! Un bon chapitre ! On a la sensation d’avancer ! Qui a détruit Paris ou la France entière ? …et pourquoi ? Nous le saurons un chapitre à la fois !

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