Aïe, sujet sensible…

2 mins

Alors là… Que dire ? Il me semble que du plus loin que je me souvienne, je n’ai pas été forcément invitée, mais ça se gère, mais en grandissant, J’ai assisté à plusieurs d’entre elles. Je dis “assister” parce que je me sentais vraiment en dehors du temps dans ma tête. Combien de fois j’ai été plongée dans la torpeur ? Me sentant comme une espèce d’animal sauvage ou complètement à côté de la plaque, enfin surtout de leurs plaques… Des filles adorables, mais je n’arrive pas à entrer dans ce rôle, je suis pourtant obligée d’en jouer beaucoup, mais celui là, impossible. 

Les sujets de conversation, les seconds degrés incompris et la solitude qui les suit, les préoccupations qui n’en sont pas pour moi, bref un enfer , rose , mais un enfer quand même ! 

C’est tout de même chiant de se dire qu’elles sont entrain de s’éclater elles… De mon côté, je ne souhaite qu’une chose, me tirer, vite, oui mais comment ? Je regarde, dans l’ordre, l’heure, mon portable, repére les issues, où se trouve Margot la maîtresse de maison, et si les manteaux sont facilement accessibles… Je sais qu’une fois dehors , en rentrant, je vais me sentir libérée, fière d’être partie, d’avoir osé le faire… Sauf que là, je suis encore assise sur le pouf, ma bière posée devant moi sur la table basse, les genoux quasiment sous le menton parce que, oui, je n’ai pas 3 ans et du coup le pouf , c’est pas fou… Et là, remplie de force, je me lève, et je lâche un :” bon moi les filles , je vais y aller, je commence à avoir mal au crâne, je suis fatiguée” 

Les copines : oooh sérieux , c’est nul ..

Moi : ouais je sais mais je me connais quand je suis comme ça, je peux rien faire après.

Les copines : ok ça va aller pour rentrer ?

Ah bah oui, ça va aller, t’inquiète pas, je rêve de me casser depuis que je suis partie de chez moi, ce que je ne dis pas, de là, j’attrape magistralement mon manteau, mon sac, je dis au revoir à Margot, et fais signe de la main à toutes les autres, je pose la main sur la poignée de la porte, ça y est j’y suis… Et je sooors ! 

Sauvée, j’arrive à respirer à plein poumons, je marche dans l’air frais, je souris de ma connerie, la tête enfoncée dans ma grosse écharpe, je rentre dans mon nid. 

La réflexion sur le chemin du retour, c’est que ma prochaine étape, pour que j’avance, sera d’apprendre à oser dire non à l’avenir.

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