La page blanche

11 mins

Beaucoup d’écrivains, sinon tous, se sont déjà retrouvés dans la situation dans laquelle je me trouve en ce moment. Ce moment assez frustrant où on voudrait écrire, commencer une histoire, la finir… Mais rien ne vient. Nada. Quedal. On appelle ça » la page blanche « . Mais vous le saviez déjà.

Le hic, c’est que je dois rendre mon manuscrit dans une semaine. J’ai signé un contrat avec une maison d’édition pour un projet de nouvelles policières. J’étais sûr de pouvoir assurer cinq histoires bien ficelées, empreintes de mystère et d’énigmes compliquées. Mais là, il m’en manque une. Et inutile de vous dire à quel point je rame.

Quand je suis dans cet état, je dois avouer que mon humeur est exécrable. Un vieux chien bougon serait de meilleure compagnie. Pas étonnant que ma femme et ma fille aient décidé de partir ce week-end chez mes beaux-parents, dans le nord. Me voilà donc seul, face à cette page qui se remplit, certes, mais non pas avec une histoire qui fera date et contribuera à mon succès.

Quelqu’un vient de sonner à la porte. Quand je suis allé ouvrir, personne ne se trouvait sur le perron. Il y avait juste un paquet emballé dans du papier kraft. L’adresse est la bonne, mais pas le nom… Il n’y a aucun ʺJarvis Macmallow ʺ qui vit ici. Peut-être est-ce le nom du propriétaire précédant. Quand nous avons acheté cette maison, l’agent immobilier nous a dit que l’homme qui vivait ici avant a disparu, ne laissant aucune trace. Sa voisine (qui est aussi la nôtre, logique) s’étonnait de ne plus le voir depuis un moment. Elle savait qu’il sortait rarement, mais régulièrement quand même. Cependant, ça faisait deux semaines qu’elle ne l’avait plus vu. D’un naturel curieux, elle était venue frapper chez lui. Pas de réponse. Elle avait alors regardé par les fenêtres et elle était même entrée par la porte de derrière, l’appelant et profitant de l’occasion pour explorer ce lieu où vivait cet homme bizarre qu’on ne voyait presque jamais et qui n’adressait la parole à personne. Elle redoutait de sentir une odeur déplaisante avant de découvrir le cadavre de son voisin grouillant de vers. Mais au lieu de cette épouvantable éventualité, elle avait découvert un lieu presque vide, au mobilier simple, sans décoration. A vrai dire, on aurait pu difficilement croire que quelqu’un vivait réellement dans ce lieu sans vie. Elle avait alors appelé la police, qui après enquête n’avait trouvé personne de sa famille. Personne ne semblait le connaître réellement. C’était comme si il n’avait jamais vraiment existé. Après de longues et infructueuses recherches, on avait alors mis la maison en vente et nous l’avions acquise pour une bouchée de pain.

Je suis donc allé trouver Madame Cuddle, notre chère et curieuse voisine, pour lui demander si elle connaissait un certain ʺJarvis Macmallow ʺ. Elle a fait des yeux ronds et m’a confirmé que c’était l’ancien maître des lieux.

J’ai décidé d’ouvrir ce paquet. Je me suis dit que si le véritable destinataire du colis revenait, je pourrais toujours dire que je n’ai pas vu de suite que le paquet ne m’était pas destiné. « Mensonge éhonté », me hurle ma conscience. C’est toujours mieux que de lui dire : ʺMonsieur Macmallow ! Ca alors, vous n’êtes pas mort ? ʺ.

J’ai commencé par secouer la boîte. Il y a eu un bruit semblable à celui d’un grelot. J’ai déchiré le papier kraft qui recouvrait une boîte de carton scellée par du ruban adhésif. Après avoir lacéré celui-ci, je l’ai enfin ouvert et je me suis figé. Il y avait une tête de clown qui semblait me regarder du fond du colis. Une tête blanche, avec un sourire rouge sang et des petits yeux cernés de noir. Ses sourcils fins étaient arqués dans une arabesque grimaçante, le rendant malveillant plutôt qu’amical. Un bicorne rouge et noir couronnait le tout, avec un petit grelot à chaque extrémité. Cette petite tête de plastique avait dû appartenir à une poupée. Il faut être dingue pour offrir ce genre de poupée à un enfant… Moi, clownophobe ? Peut-être. Je sais juste que je déteste les clowns. N’y voyez ici aucun traumatisme dû à un quelconque événement qui se serait passé dans mon enfance. C’est juste qu’on ne voit jamais vraiment qui se cache derrière le maquillage d’un clown. Un clown semble toujours sourire, même si en fait, sous son masque bienveillant, se cache un être nourri de mauvaises intentions. Il y aurait peut-être matière à débattre avec un psy, mais je vis très bien avec cette phobie. Sérieusement, on ne rencontre pas des clowns à tous les coins de rue. Je n’avais juste pas prévu d’en rencontrer un dans mon salon.

Il y avait un bout de papier plié en quatre à côté de la tête de Bozo. Je l’ai déplié. Un message, pas très amical : « Je t’ai enfin trouvé. Tu es mort. » Décidément… Qu’avait fait ce Jarvis pour recevoir ce colis si… déplaisant ?

Mal à l’aise, j’ai vite remis ces petites choses méprisables dans leur boîte et j’ai jeté celle-ci derrière le canapé, pour ne plus la voir. Je sais, j’ai parfois des réactions bizarres, mais sur le moment j’ai fait ce qui me semblait le mieux.

Ces événements m’ont donné mal au crâne. Pour ne rien arranger, j’ai l’impression d’étouffer. Il faut que je sorte un peu, que je me change les idées…

***

Me voilà revenu devant mon ordinateur et ce texte qui, au lieu d’être une histoire de tueur en série, est en train de devenir mon journal intime. Je pourrais effacer tout ce que j’ai écrit cet après-midi, mais là, je ne peux plus. Il se passe des choses vraiment bizarres depuis que j’ai reçu cette maudite boîte…

Je suis donc parti tout à l’heure, pour souffler un peu. Je me suis dit aussi que je trouverai peut-être un peu d’inspiration dehors. J’ai coupé par le parc. Il faisait beau, j’ai même pu enlever ma veste. J’ai croisé un homme qui promenait son chien, un basset hound, le même chien que celui de Colombo. Des enfants roulaient en vélo avec leur père. Une vieille dame était assise sur un banc, émiettant du pain pour le donner à des pigeons. Bref, une scène de parc bien stéréotypée, comme dans les films…

Je suis sorti du jardin public et je me suis dirigé vers le centre-ville. J’avais l’intention de marcher sans but réel quand j’ai rencontré Owen, mon meilleur ami. Je le connais depuis le secondaire. Comme ça faisait longtemps qu’on ne s’était plus vus, on en a profité pour aller boire un verre.

Une bonne heure et demie plus tard, je suis rentré chez moi. Le ciel commençait à s’assombrir, recouvrant la ville d’un lourd couvercle sombre et impénétrable. On allait encore avoir droit à une pluie qui allait s’installer pour un moment. J’ai hâté le pas, à la fois pour ne pas me retrouver trempé mais aussi parce que je voulais réessayer d’écrire. J’étais déterminé à me mettre devant mon ordinateur dès que je serais à la maison, sans perdre de temps. Arrivé devant chez moi, j’ai entendu le téléphone qui sonnait. Je me suis dépêché d’ouvrir la porte d’entrée avec ma clé mais je suis arrivé trop tard. Quand j’ai décroché, mon correspondant n’était plus en ligne. Puis quelque chose a attiré mon regard et j’ai cru être victime d’hallucinations.

La boîte se trouvait sur la table basse, bien en évidence.

Quand on lit des romans noirs et que le héros connaît la peur, la vraie, l’écrivain décrit son état en disant que son cœur « cogne à tout rompre dans sa poitrine », que le souffle lui manque, que ses cheveux se dressent dans sa nuque, etc. … Mais il n’y a pas de mots assez forts pour décrire la peur panique qui s’est emparée de moi à la vue de cette boîte. J’étais comme figé. J’avais des fourmis dans les jambes, les mains moites et froides et les pulsations de mon cœur battaient dans mes tempes, laissant s’immiscer un mal de tête bourdonnant. Ma respiration était saccadée, j’avais littéralement l’impression d’étouffer.

Quelqu’un – que je ne connais pas – s’est introduit chez moi. Et cette personne était peut-être encore là. Connaissant le contenu du colis, je n’avais pas trop envie de la rencontrer.

On était seulement au milieu de l’après-midi, mais avec ce temps, il faisait sombre. Le silence dans la maison était pesant. Je me suis dirigé à pas feutrés vers la cuisine. J’ai pris ce couteau avec lequel ma femme tranche certains légumes, ce genre de couteau à la lame longue et large, comme dans ces films d’horreur. Je n’avais pas l’intention de m’en servir, je voulais juste dissuader un quelconque agresseur.

J’ai fait le tour du rez-de-chaussée mais je n’ai rien trouvé. Je m’apprêtais à monter l’escalier pour vérifier l’étage quand j’ai vu une ombre derrière la grande fenêtre du salon. Le cœur battant, mais déterminé à défendre ma maison (et ma vie, en fait, avant tout), j’ai ouvert le rideau d’un geste large en montrant bien l’arme que j’avais en main. Je me suis retrouvé devant une Madame Cuddle blême, la bouche ouverte et les yeux écarquillés.

J’ai ouvert la porte d’entrée, à la fois désolé d’avoir infligé une telle frayeur à cette gentille vieille dame, quoiqu’un peu trop curieuse, et énervé, précisément par cet aspect fouineur de sa personnalité.

Elle a bafouillé des excuses, promettant qu’elle n’espionnerait plus jamais ma maison. La pauvre petite vieille tremblait. Je me suis excusé aussi pour cette frayeur et lui ai assuré que je n’en avais pas après elle.

– Ah ! Donc vous êtes au courant qu’un homme s’est introduit chez vous ? C’est lui que je surveillais ! m’a-t-elle dit, visiblement rassurée.

– Un homme ? ai-je demandé. Vous l’avez vu ?

– Oui ! Un jeune homme, grand et plutôt costaud. Il est rentré chez vous par la porte de derrière ! J’ai d’abord pensé que c’était un de vos amis, mais pour m’en assurer, je vous ai téléphoné. Comme vous n’avez pas répondu, j’ai décidé de venir jeter un coup d’œil…

Je lui ai dit de ne pas se tracasser, que cet homme semblait avoir quitté les lieux quand elle avait téléphoné, ou bien m’avait-il vu arriver. Je n’étais pas sûr de ce que disais, mais mon but était qu’elle rentre chez elle et qu’elle se mette à l’abri. Je lui ai assuré que j’appellerai la police et elle m’a quitté, soulagée.

J’avais bien l’intention de téléphoner pour signaler que quelqu’un s’était introduit chez moi, mais avant, je ne sais pas pourquoi, j’ai voulu aller voir à l’étage s’ il était bien parti. Je suis monté, lentement. Les marches de bois craquaient sous mon poids, ce qui ne m’arrangeait pas du tout. Arrivé en haut, je ne savais pas trop par où commencer mes recherches. Notre chambre ? Celle de notre fille ? J’ai opté pour la nôtre, un éventuel voleur irait directement dans la chambre où il était le plus probable que les occupants cachent leur magot. On place rarement des billets sous le matelas d’un enfant…

Je me suis donc faufilé vers la pièce, passant devant la salle de bain. C’est là que j’ai entendu un bruissement derrière moi et avant de me retourner, quelque chose de lourd a heurté ma tête. Je me suis écroulé, l’esprit embrouillé, croyant que ma tête venait d’exploser.

J’ai fait ce rêve. Ce rêve que je fais fréquemment depuis un moment. Je suis dans mon lit, je dors paisiblement. Puis un homme se matérialise devant moi. Grand, maigre, il doit avoir une soixantaine d’années. Il a les cheveux blancs, une barbe négligée et il me regarde, sans rien dire, avec ses yeux enfoncés dans son crâne. Je ne sais pas qui c’est et ça me rend nerveux. J’essaye de bouger. D’habitude j’y arrive et c’est toujours le moment où je me réveille. Mais cette fois-ci, pas moyen d’exécuter un seul mouvement. C’est comme si de longs bras m’enserraient. J’essaye de crier, mais quelque chose m’en empêche. Je suffoque.

C’est là que je me suis réveillé. Je n’étais pas dans mon lit mais sur la chaise qui se trouve habituellement à côté de la commode, dans notre chambre. J’étais ligoté, si fort que ma respiration en était gênée. Un foulard me bâillonnait. Ma tête me faisait un mal de chien et j’avais envie de vomir, sans doute à cause de ce goût de sang qui envahissait ma bouche, ma gorge et mon nez. J’ai eu du mal à ouvrir les yeux. Il y avait un homme devant moi, qui me regardait. Mais il n’avait rien de commun avec celui de mes cauchemars, à part la haute taille.

Il était plutôt jeune – pas plus de trente-cinq ans – et il était bien bâti, musclé même. Il avait l’air négligé : barbe de trois jours, une tache sur son t-shirt blanc, une casquette sale et usée enfoncée sur sa chevelure grasse qui retombait sur ses yeux et sa nuque. Je n’aimais pas la façon dont il me regardait. Il y avait de la folie dans ses yeux. Et, pour ne rien arranger, il tenait mon couteau dans sa main tremblante.

– T’es qui, toi ? a-t-il demandé.

J’ai répondu que c’était à lui de se présenter et qu’il était chez moi, mais au travers de mon bâillon, il n’a pas dû comprendre grand-chose…

– Tu n’es pas ce fumier de Jarvis ! Où se cache-t-il ?

Il semblait de plus en plus nerveux, désorienté. Pour ma part, cette douleur aiguë, supportable au début, me vrillait maintenant la tête. Mes oreilles sifflaient. Je ne comprenais pas, au début, de quoi il parlait… « Jarvis » ?

Et puis, soudain, j’y voyais plus clair. C’était sans doute lui qui avait envoyé le colis avec le message de menace… Il pensait avoir retrouvé ce Jarvis, qu’il voulait apparemment tuer mais il s’était retrouvé face à un parfait inconnu.

Soudain, un bruit, en bas. Une porte qui claque, des pas… Mon sang s’est figé dans mes veines. J’ai pensé que ma femme et ma fille étaient rentrées plus tôt. Mon agresseur a regardé la porte de la chambre, les yeux écarquillés. Puis il a tourné la tête vers moi, l’air mauvais.

– On dirait qu’on a de la visite… Je vais les accueillir à ma façon, puis je reviendrais m’occuper de toi, a-t-il soufflé avoir de sortir en emportant le couteau avec lui.

Une frénésie désespérée s’est emparée de moi. Je m’agitais comme un pantin ridicule sur cette chaise pour me libérer, tant et si bien que celle-ci finit par s’effondrer sous mon poids dans un craquement sinistre. Je me suis retrouvé là, saucissonné par terre, hurlant à travers mes entraves, des larmes de désespoir et de frayeur se mêlant au sang qui suintait de ma tête…

Il y a eu des bruits de lutte en bas et j’ai entendu monsieur Psychopathe pousser un cri, des choses se casser, puis plus rien. Un silence glacial envahit l’air, comme l’anéantissement s’emparait de tout mon être. Des bruits de pas, lourds, dans les escaliers, m’annonçaient qu’il revenait, que ma fin était proche. Tant pis. Si ma famille avait connu la fin tragique que je redoutais, je préférais en finir le plus vite possible.

La porte s’est ouverte, lentement. Et là, j’ai cru basculer dans la folie. Devant moi, me regardant de toute sa hauteur, se tenait l’homme de mes cauchemars. Son visage, impassible, était strié de rides profondes sur le front et autour de la bouche. Sa barbe et ses cheveux, d’un blanc jaunâtre entouraient son visage, le rendant encore plus froid. Ses longs bras maigres étaient immobiles le long de son corps quasi squelettique. Et dans une de ses grandes mains osseuses, il tenait mon couteau.

Une enjambée lui suffit pour être près de moi. Il brandit la lame et l’approcha de mon visage. C’est fini. Adieu.

Mon bâillon est tombé mollement par terre. Mais pas de douleur, pas de sang chaud qui coule sur ma joue. Juste mes larmes. J’ai ouvert lentement les yeux.

– Du calme, je ne vous tuerai pas, m’a dit l’homme d’une voix profonde. Vous n’avez plus rien à craindre, celui qui vous a fait subir tout ça ne vous nuira plus.

– Vous… Qu’est-ce que… Qui êtes-vous ?

– Avant de répondre à vos questions, je dois vous présenter mes excuses. C’est de ma faute si vous avez connu ces derniers événements. Ce jeune homme qui vous a agressé pensait me trouver, moi.

– Jarvis Mcmallow !

– Oui. C’est moi. A une époque, j’étais tueur à gage. Ce jeune homme, en bas, est le fils d’un homme que j’ai abattu, il y a une quinzaine d’années. Une véritable crapule. Je n’ai eu aucun remord à m’occuper de lui. Par contre, je n’avais pas prévu que son petit garçon assisterait à tout ça. Il en faudrait moins pour rendre quelqu’un complètement fou. Je présume qu’il voulait venger son père. La tête de clown que vous avez reçu à ma place appartenait à un jouet qu’il traînait avec lui lorsqu’il a vu son père mourir. Il a sans doute voulu me signifier que j’ai gâché son enfance.

– Mais c’est horrible, ai-je protesté ! Après tout ce qu’il a subi, par votre faute, vous l’avez tué !?

– Je n’ai jamais dit que je l’avais tué. Je ne tue plus depuis longtemps. Je l’ai juste assommé et menotté à votre radiateur.

– Pourquoi me racontez-vous tout ça ? Je veux dire… Vous vous doutez bien que je pourrais appeler la police et tout balancer!

– C’est pour cela que je ne vous ai pas détaché… Quand je serai parti, que je serai assez loin, j’appellerai la police et ils viendront s’occuper de tout.

– Une dernière chose… Comment se fait-il que j’aie déjà rêvé de vous, alors que je ne vous ai jamais vu ?

– Peut-être parce que je suis déjà venu ici plusieurs fois m’assurer que vous et votre famille ne subissiez pas les conséquences de tout ce que j’ai commis. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne me verrez plus jamais.

Après ces mots, il sortit de la chambre et le silence reprit le premier rôle. Quelques longues, très longues minutes plus tard, j’ai entendu les cris stridents des sirènes de police, qui venaient me libérer de mon calvaire.

Des policiers et des ambulanciers ont débarqué dans ma chambre. Un homme d’un certain âge, répondant au pseudonyme d’inspecteur Alibar, m’a posé quelques questions. Il était apparemment chargé d’une enquête visant Jarvis. Ça faisait des années qu’ils n’avaient plus de nouvelles de lui.

L’homme qui m’avait agressé a été emmené par les policiers. Je suppose qu’il va se faire examiner par un psy. Tout ce que je demande, c’est de ne plus jamais les voir, lui et Jarvis.

Depuis ces événements, ma femme m’a appelé, folle d’inquiétude, m’assurant qu’elle et ma fille revenaient dès que possible. Pour ma part, malgré tout ça, je me sens plutôt bien. Ce Jarvis, même s’ il est responsable de tout ça, m’a protégé comme il a pu. J’espère quand même que la police le trouvera.

Pour ce qui est de ma dernière nouvelle, et bien, qu’en pensez-vous ? Mon problème semble réglé, non ?

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