En regardant un peu l’Histoire, on peut apercevoir cet autre acteur dans la conquête de pouvoir. Ce pouvoir est présent par exemple lors des guerres saintes comme celle des Croisades. La guerre est déclarée juste par Dieu selon leurs représentants (clergé, roi, etc…) et ces derniers participent aux butins de guerre. Richesses, territoires, ressources sont ainsi répartis entre les participants. Ce pouvoir est aussi présent lors des colonisations. Il permet aux populations vaincus de se convertir à la religion victorieuse. Sans cette conversion, la population vaincue n’accepterai pas l’un des trois pouvoirs qui constitue la nation dominante. Cette conversion de la population vaincu permettra a la nation conquerante de la mettre sous sa coupe et plus tard, pourquoi pas, de faire d’autres guerres.
Mais pourquoi appeller ce pouvoir «religieux et idéologique»? Car certaines guerres ne se font plus au nom de Dieu, mais se font au nom des droits de l’Homme. Renverser un gouvernement dictatorial est evidemment justifié au nom des droits de l’Homme.
Le pouvoir religieux-ideologique donne une souveraineté qui dépasse les frontières terrestres. Une souveraineté accordée par Dieu pour certains, une souveraineté accordée par l’Homme pour d’autres. Dans les deux cas, elle permet à une nation d’agir en dehors de ses propres frontières et de faire une guerre « légitime », puisque rien n’est au dessus de Dieu pour certains et rien n’est au dessus de l’Homme pour d’autres.