Tous ceux qui m’ont attribué une santé de fer
n’ont fait que me rouiller.
Toutes celles qui m’ont attribué un cœur de pierre
n’ont fait que l’éroder.
Vos mots ne sont pas des fumées de cigarette que l’on oublie.
Ils s’incrustent et mes vêtements puent le tabac froid.
Mais sachant que le tabagisme est une règle établie,
j’ai moi aussi fumé chez d’autres, je crois.
Alors ce n’est pas contre toi,
je te le jure, regarde moi.
Et prête moi ton feu que je fume
ton printemps qui se consume.