Ses pas avançaient
En même temps que sa vie.
L’esprit perturbé.
Ses pas défiaient l’ennui
Dans une sorte de danse, improvisée,
Infinie.
Il en était assez
Mettre fin à cet état
Latent.
Rythme tranquille se voulait
Enfiévré et violent.
L’état d’urgence s’imposait.
Au même rythme que ses pas
Pressés
S’accéléraient.
Ses spasmes l’envahissaient.
Intérieures violences
Enfin se délier.
La glace s’était brisée.
Effets de résonances.
De plus en plus vite
Ses pas vibraient en cadence.
En même temps que l’absence.
Dans son corps intérieur
Son coeur laissait jaillir
Des explosions de feux
Laissaient exulter ses peines.
Volcan en éruption
Ses yeux larmoyants, à vif
Etat d’urgence.
Ses pas se défilaient, furtifs
Comme seul témoin, le monde
De son intime chaos.
Sa poitrine suffoquait
Le souffle à la renverse.
Les larmes fusaient enfin
Dans un état de transe
Spasmodiques états d’âmes.
Etat d’urgence, infâmes
Vautours, sans états d’âmes
Se disputaient son âme
Pour serein mieux rebondir.
Mais il était trop tard.
Le monde avait fait le reste
En le laissant tout seul.
Comme seules ruines à ses pieds
Que ses pas dévastés.
Le monde a déserté.
Pat.
image : du site pixnio.
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