Je Saint Valentin moche
Je vous suis, mal en point.
Valentin tout en miette.
L’amour va donc si mal ?
Serait-il si cruel ?
De vivre amour sans armes ?
Sans armures, et sans grincements
De dents.
Mais là les sous-vêtements
Etendus là les maux.
Les sous-entendus là
Moteurs de toutes hypocrisies
Déraillent.
Les beaux menteurs s’esclaffent
Ilusionnent, belle romance.
Rome, Florence
Pourquoi êtes vous donc si belles ?
Si vos hôtes sont cruels ?
Leurs âmes pleins de “pervers”
“Cités”.
Oui je promets de dire
Toutes les véracités.
Dénoncer toutes les peines
Pour ceux qui sont tombés
Dans les mailles du filet
D’un amour, aussi vil.
Je promet ma revanche
Que ces mots vivent en eux
Comme des échos lointains
Jusqu’à ce qu’ils détruisent
Leurs plus horribles malheurs
En des éclats de joie.
D’avoir osé aimer
Un amour véritable, et sans sous-entendus.
Etendus là mes mots
Puissent effacer douleurs
Et reviennent en douceur.
Adoucir cicatrices, rouges vifs,
Vos souvenirs meurtris.
A tous les Valentins
Vous méritez le nom
Non pas de ce reflet, illusion éphémère
Mais de cette profondeur
Que l’amour peut offrir
Se donner coeurs et âmes.
Et en toutes saisons
Savoir prouver l’amour
Plus que celui d’un mot
Plus que celui d’un mythe
En habiller ses lettres
De vos plus belles audaces.
Démonter toute cette horrible et folle supercherie.
A tous ces beaux acteurs
Imposteurs du coeur
Rhabillez tous vos mots !
Je pourrais vous haïr
Mais je n’en ferai point.
Mes mots sont les stigmates
De toutes vos tromperies.
Vous n’êtes pas ceux du coeur.
Je vous laisse, reposer
Loin de ce lac du coeur.
Pat.
Image libre de droit et utilisation.