Le soleil brille, les fleurs s’embellissent, le calme règne. Tout semble si parfait et paisible.
Les beaux souvenirs d’une mer mouvementée, vague après vague s’accumulent comme l’écume. Je ne le lui dis jamais…
Toujours à mes côtés, elle me berce. Les algues l’a surmène, le vent l’a chârit et le soleil l’a brunie… mais elle est là. Près de moi. Elle ne me quitte pas. Je devrais lui dire… je n’y arrive.
Galets et coquillages forment un doux sable. Le temps en est le secret. Ce dernier forment de minuscules reliefs sur l’horizon laissant alors l’eau ruisseler jusqu’à la mer. Auparavant des vents violents surgissaient transformant alors ce paisible bord de mer en tempête. Temps au caractère compliqué, elle a encaissé. Poussière et gouttelettes refaisaient le décor, c’était volage que fut le paysage.
Le temps passa. Le soleil chauffant brûla les chardons et libéra les dunes de sable. L’océan fut de nouveau paisible. Le bruit des vagues contre les pierres résonnaient. Elle était toujours là. Luttant contre toute sorte d’intempéries, elle a réussi. Un parcours non négligeable que lui a donné la vie. Elle est parfaite et aujourd’hui, plus belle et souriante que jamais. Je dois lui dire. Je ne peux me retenir.
Je t’aime et je suis fière de toi maman.