La lumière au bout du tunnel
Et la première bouffée d’air
Dans mes poumons anémiés
Depuis l’hiver dernier.
Tirée d’un songe sans fin,
La tentative d’attirer mon attention
Avec des mots et un air taquin
Fut de prime abord une illusion.
Au son d’une voix doucement moqueuse,
Mon coeur a fait un bond
Dans ma poitrine comateuse,
Réveillant ainsi mon refuge abscons.
Errante et indécise,
Entre éventualité et imagination,
Mon coeur tanguait au rythme d’une incertitude intrusive
Alors que la peur gangrenait mes tripes de son poison.
Incapable de mentir,
Je ne pourrais céder
Au chant mélodieux d’Orphée et sa lyre ;
Pour quiconque mon âme ne doit s’embraser.
Fidèle et loyale,
Je me devais de tenir la barre avec force
En attendant le retour de mon amant spectral,
Fier héros perfide et féroce.
Seule dans mon boudoir
Je consultais Mère Conscience,
Quant à cette liaison et ses déboires :
Il me fallait entendre la sentence.
Au pied du mur et exangue,
Enchaînée à un dilemme qui n’était que simulacre,
Je me rongeais les sangs
Le choix était inévitable.
Partir ou rester ?
Souffrir ou cicatriser ?
S’alanguir ou avancer ?
Mourir ou ressusciter ?
O.L.S.
crédit photo : Gryffyn M on Unsplash
Bonjour,
Cette poésie hétérométrique composée de neuf quatrains a suscité mon intérêt. Reste que ce serait mieux peut-être d’en réduire les interlignes ; qu’en pensez-vous ?
Oui, j’y ai pensé. J’ai encore du mal à gérer la nouvelle version de wikipen donc lorsque j’ai copié-collé mon texte il était trop espacé.