Elle est entrée dans mon antre,
Sans un mot, un bruit,
Cette araignée qui semblait immense,
Elle m’a presque fait fuir.
Il fallait qu’elle s’en aille,
Qu’elle gratte d’autres murs
De ses longues et fines pattes.
Je ne voulais pas d’elle dans mon armure.
Pourtant, malgré ma frousse
Nous nous sommes tenues compagnie
En silence durant toute la nuit.
L’araignée a veillé au dessus de ma couche.
Mais au petit matin,
La voyant trop près de moi,
La décision fut prise de sceller son destin.
Je refusais qu’elle reste après de moi.
À mon retour,
L’araignée avait disparu.
Avait-elle senti le compte à rebours?
Avait-elle senti que son heure était venue ?
O.L.S.
Credit photo : Nicolas Picard on Unsplash
Hello, moi j’aime bien les araignées… quoique… disons que je les respecte en tant qu’être vivant mais bon : chacun chez soi ! Alors, lorsque j’en vois une dans ma maison, hé-bien je la capture vivante et la mets gentiment dehors.
(petite faute de conjugaison : ” L’araignée a veillée “)
Ce matin, Je découvre cette invitée clandestine, j’espère que ma journée ne sera pas…chagrin! Cependant, ce beau texte est espoir !
Merci @Cora Line 🙂