Je ne comprend pas le principe des réunions de famille que ma mère organise, et a décider d’entreprendre, une fois par semaine. Ca ne change jamais grand chose, surtout pour moi, je dois dire.
Toujours mis dans l’ombre de Martin, le garçon “perfection” .
Je n’écoute qu’a moitié ce que ma mère dit, jusqu’à ce que quelqu’un me donnes une légère tape derrière la tête.
Je relève le regard sur ma génitrice, qui pince ces lèvres.
-Jonathann… Nous avons décidés, ton père et moi-
-Beau-père. Précisais-je.
Elle leva les yeux au ciel, tout en reprenant la parole.
-Nous avons décidés, lui et moi, de vous mettre en internat dans la même chambre, pour solidifier vos liens.
Tout mon être sembla paralysé d’une stupeur profond. Avais-je bien compris…? On aller vraiment devoir cohabiter ensemble, en internat, dans le même lieux de vie ?! Ce n’était pas possible. Et avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, Martin aquiesça, le sourire aux lèvres.
Ma mère sembla ravie, et ne se formalisa pas de mon refus catégorique, et de mes signes de tête lui interdisant de me faire ça. De me faire endurer ce supplice.
Je ne voulais pas partager mon cocon avec ce diable déguiser en ange. C’était inconcevable.
-Dans deux jours, vous partirais pour Forgetan. Précisa mon beau-père.
Forgetan… C’était a plus de cinq heure d’ici ! Il est hors de question que je quitte tout pour cet idiot qui s’acharne sur moi un peu plus chaque jour !
Je tenta a nouveau de contester ce choix, mais sembla t-il, c’était trop tard.
Tout avais déjà était décider. Envisager, avant même de m’en parler. Je ne comprenait encore moins nos fameuses réunions familiale… Ci se n’était pas pour en discuter tous ensemble, a quoi cela pouvait-il bien servir ?
Ma mère se leva et nous apporta deux grandes boites, ou était marquer le nom de notre établissement. Un lycée pour garçon. Privé, en plus. Ce qui voulait dire que nous devrions porter un uniforme, et il devait d’ailleurs se trouver a l’intérieur de ces grandes caissettes. C’était bien pire que ce que j’avais pu m’imaginer jusque ici.
Pourquoi diable avait il fallu qu’ils décident de “fortifier nos liens” ? Moi, ça m’aller très bien, notre relation actuel ! Surtout a la maison ! A notre établissement, tout était différent. Et je savais que si nous vivons sans nos parents, que tout empirerais. Je n’aurais plus aucun espace vital, ou d’endroit pour me recueillir après une longue journée.
A l’école, j’étais la risée de mes camarades, a causes de lui…
Et dire que dans deux jours, ma vie risque de changer, en bien pire…