Enzo, mon cher Enzo

7 mins

Ce jour-là, j’avais vraiment eu du mal à me lever… Je revenais d’un week-end scout qui avait été très sportif même pour mon petit corps qui vivait 2h de sport quotidiennement…

À mon retour, il était logique que je ranges mes affaires ainsi que préparer tout ce dont il me fallait pour la journée du lendemain, et que seulement après je puisse aller me reposer. La motivation au maximum, je fini de faire ce que je m’étais imposée très rapidement et je me glissa dans un petit bain chaud afin de me réchauffer, de me laver et enfin pouvoir rejoindre les bras de Morphée.

Cette nuit-là fût parfaite. Je dormis comme un bébé blottie dans les bras de sa maman. Le réveil ne se passa par contre pas aussi bien. J’avais encore besoin de sommeil mais je devais impérativement me lever et démarrer cette journée qui n’attendait que moi.

J’ouvris ma garde-robe, à la recherche de quelques choses à me mettre sur le dos, mais surtout il fallait que ça soit confortable et chaud parce que la bibliothèque est tellement glaciale que je ne désirais pas tomber encore plus malade. Je passa donc un patd’ef et un pull bleu ciel que j’aimais beaucoup. Autant mettre de la couleur pour me donner de l’énergie !

Petit café, brossage de dent et léger make-up, et voilà que je me trouvais dans ma voiture à mettre une musique qui réveille et je démarrai vers mon lieu d’étude.

Je ne sais pas pourquoi j’allais réellement là-bas mais je me suis sentie attirée par cette petite voix et pour une fois je me décidais de l’écouter. J’arriva dans ma belle ville, alla m’acheté mon café préféré et je montais péniblement les longues marches qui menaient vers cet endroit studieux en me demandant ce que je pouvais bien y faire…

Je passa le portique et voulant m’installer à ma place d’étude habituel, je dû faire demi-tour me rendant compte que cette place tant convoitée m’avait été usurpée… Et voilà, il suffisait de ça pour me mettre d’humeur ronchon… Ah oui, vous ne l’avez pas compris ? J’étais effectivement déjà pas de super humeur à mon réveil.

Je m’asseya donc une table plus loin que celle dont je chérissais. Je sortie mes affaires de mon sac à dos et releva les yeux…

C’est à ce moment-là, précisément là que je me suis dis que j’étais foutue… Mon cœur s’arrêta de battre pendant des secondes qui me paraissaient être des minutes voir même des heures… Je ne pouvais pas y croire que entourée de livre, dans cette pièce où j’allais si souvent, que parmi ces 5 étages, c’était à moi que ça arrivait… à ma petite personne.

Je pense que mon bug, se fit sentir autour de moi, je repris un peu de contenance en essayant de me plonger dans les livres… Mais je sentais qu’il y avait quelques choses en moi qui réagissait mais je ne l’avais jamais perçu avec tant de force et tant de violence. Je décida de relever lentement les yeux, je ne voulais pas qu’une personne puisse me percevoir, mais moi je voulais le percevoir, lui.

Il était tout ce qui m’avait toujours attiré chez les hommes, son regard me perça quand je me fis cette réflexion et mon corps, le traitre, me fit rougir de manière peu conventionnelle dans une bibliothèque.

Non, non, non et NON, j’avais dis non aux hommes, non aux histoires d’amour, non à cette violence qui pouvait nous faire faire des conneries. J’avais dis oui au céliba, oui à la privation des plaisirs corporels à deux et plus encore j’avais dis oui à mon avenir et à mes études.

Mais si une partie de mon avenir c’était lui ?

Non, voilà je me reperds à penser ce genre de chose alors que mon cours de sociologie, qui est un cours passionnant m’attend impatiemment.

Bref, je me lève, je vais aller remplir ma bouteille d’eau, cet acte me fera certainement pensé à autre chose… Hahahah mais quelle naïveté… Pas du tout. C’était bien pire, car oui je me rapprochais de lui lors de ce déplacement, et mon dieu ! Cet homme…. Je n’en croyais pas mes yeux.

Je regardais l’heure, je savais pertinemment quelle heure il était, mais j’avais l’espoir que les heures se rallongent et que nous restions tout les deux dans cette bibliothèques, entouré de savoir et de connaissance mais l’autre part de moi espérais qu’il parte vite pour que je puisse me replonger dans mon études approfondies des réseaux en sociologie qui était un concept important à maîtriser sur le bout des doigts.

Je revenus donc du lunch après avoir fait un bref point de réflexion et de recentrage.

Mais malheur… Je retournais pour m’asseoir quand il leva son regard, qu’il porta sur moi et fit un léger sourire… Et merde, j’allais craquer, je vais craqué, je craque… j’avais craqué, merde…

Ses cheveux étaient sombres laissant penser à des origines du Sud, son teint légèrement basané venait le confirmer. Son sourire était doux et éblouissant, ses dents parfaitement alignés et ses lèvres pulpeuses me donnait l’envie de l’embrasser, mais enfin à quoi est ce que je pensais là ! Je ne peux pas avoir ce genre de pensée, je ne peux pas imaginer ce genre de chose avec un inconnu.

Cet homme m’intriguait plus que tout… Je ne savais ni son nom, ni son âge, je ne savais même pas quelle étude il faisant et moins encore, je ne savais pas si je lui plairai ou si il était déjà casé à mon plus grand malheur.

Je décida donc que tant qu’il serait là, j’essaierai de connaitre et de cerner la personne qu’il était. J’étais habituellement très douée, cependant, là et je ne saurai vous dire pour quelle raison, je sentais que c’était différent.

Déjà, il savait s’habiller, il arborait une chemise bleu marine, avec un pantalon bleu et des chaussures classiques de couleur brune. Il travaillait sur son ordinateur qui n’était pas la marque one plus, ce que je ne pouvais qu’apprécier. Ensuite, il prenait des notes à côté, encore un fervent toi comme moi de l’écriture, il portait ce casque sur ses oreilles qui cernait son doux visages mais pourtant au trait bien marqué.

Il disait bonjour à pas mal de monde, alors que moi j’essayais de rester discrète dans ma petite bulle même si des personnes que je connaissais arrivait. Je les gratifiais d’un bref salut de la main et me « replongeait » dans mes cours, et oui ça va c’est bon vous l’avez compris… c’était une excuse mais je ne voulais pas qu’il puisse m’identifier. Je voulais que ce sourire soit le sourire qu’il aurait donné à n’importe qui… Non ok, vous m’avez grillée… je mens. Je voulais que ce sourire soit juste pour moi, qu’il soit prometteur de plein de joie, d’amour et de bonheur. Il était grand, vraiment grand, tout ce que j’aimais au plus profond de mon âme.

Il allait quitter la salle, un rapide coup d’œil à mon téléphone m’indiqua qu’il était presque midi… Mon ventre se manifesta par la même occasion. Lui, il fit ses affaires et paniquer à l’idée de ne plus jamais le revoir, je senti mon cœur se tordre… il passa devant moi, et j’en profitais pour jeter un regard sur cette obsession qu’il était devenu et dont il semblerai ne pas avoir conscience.
Je vérifiais aussi s’il avait laissé, à sa place, quelques affaires. Si c’était le cas, il reviendrai par la suite pour travailler. Sinon, il rentrait chez lui. BINGO ! Il avait laissé des affaires, je déduisis donc qu’il avait un kot. Il était propre sur lui et d’une grâce incomparable lorsqu’il marchait, d’un pas déterminé mais léger. Ses mains étaient de la même nature, douce et en même temps ferme. On pouvait le voir, surtout moi en tant que girlfit, qu’il faisait du sport.

Il passa les portiques et moi je me replongeais dans mes cours après l’avoir suivi de regard pendant un moment afin de vérifier qu’il ne se retournerai pas. Après 30 minutes, mon estomac manifestait tellement son mécontentement que je pris mes affaires pour aller manger rapidement. Je ne voulais pas louper son retour mais plus encore je ne voulais absolument pas perdre du temps de travail. Oui ça va je sais bien, ça ne sert plus à rien de mentir…

Les jours se passèrent ainsi pendant 2 semaines. Puis je ne le revis plus. Toujours aucune parole entre nous, toujours rien… aussi plat qu’une pile de feuille.

Je décida de me confier enfin à quelques personnes qui commençait à devenir des amies, j’en parla avec une en particulier qui m’accompagna à la bibliothèque, en rentrant dans cette dernière, je fis un rapide tour d’horizon comme chaque fois que je rentrais. Non, j’aime juste savoir avec qui je fréquentes cet espace et sonder les personnes de manière assez rapide.

Nous nous asseyons à une table qui n’était pas celle que j’utilisais les dernières fois… Lily, mon amie avec qui j’étais en bibli, me demanda si le fameux était là et je lui répondis que non. Je commença donc à travailler de manière consciencieuse mais à un moment, je ne sais pas pourquoi, je releva les yeux et je le vis arriver dans le rez. Lily vit ma tête changer de tout au tout et elle comprit.

Arriva le moment où j’arriva enfin à me replonger dans cette étude qui m’ouvrirai les voix de mon avenir sans une seconde pensée à lui, elle décida de se retourner pour voir qui était là, et elle le vit, lui, en train de me regarder alors que j’étais concentré à fond. Elle m’’interpella et me raconta ce qu’elle avait vu. J’étais paniquée lors de ce récit et je commença de nouveau à rougir.

J’arriva tant bien que mal à continuer sur ma lancée et ne pas me laisser aller au main de lucifer. Mais ma pote là, un moment juste après, je vous jure j’ai cru que j’allais mourir, décida que c’était le moment précis pour aller à la toilette et m’abandonnée comme une vieille chaussette à mon propre sort en me disant juste, « bonne discussion », je voulu l’accompagner afin d’éviter le sort funeste qu’il me serait possiblement donné de connaître mais elle refusa.

Puis nous allons manger et nous revenons sur notre lieu de travail, mais mon cœur se déchira car il était parti.

Deux semaines sans aucune de ses nouvelles ne se passa, j’en étais triste mais je me disais qu’il était important que je me concentre sur mes études. Ce que je fis donc de manière parfaite.

Jusqu’à ce jour… ce jour où je décida de me dégourdir les jambes après avoir étudier avec Lily toujours dans cette même bibliothèque et de l’accompagner jusqu’à son train. Je ne pensais plus à ce gars, beau comme un dieu, enfin, je n’y pensais plus de manière aussi récurrente.

Mais là à travers toute cette foule de personne qui se cherchait à manger, dans cette rue que je fréquentais deux fois par jour, et toute cette cohue, je le vis, pas en face de moi, mais au milieu de la foule que j’appréhendais de manière claire depuis mes traumas… je vis Lily me regarder, je lui dis, « il est là », elle me regarda et me dit « avance, continue », elle le  vit pour la première fois proche.

        « Tu as de très bon goût »

        « Je sais je sais mais je ne penses pas pouvoir être aussi bien que lui »

        « Je ne veux plus jamais t’entendre dire ça, c’est clair »

Oui oui, très clair mais je le pensais tellement… Je ne savais plus où me mettre, il m’avait vu, je l’avais vu mais à nouveau aucun rapprochement, aucun signe, je me suis dis qu’il me fuyais probablement. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit mais je commença à être remplie de joie, et de bonheur, et je commença à sauter en pleine rue alors qu’il était loin.

Je décida de repasser au même endroit, mais il était déjà parti… et mon rêve par ce simple regard recommença sans que je ne puisse en contrôlée la moindre parcelle.

Le coup de foudre dans les livres, oui bien sûr, mais je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour à moi, cette fille qui n’eut pas beaucoup de chose à part la romance des livres auxquelles elle s’accrochait tant….

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