Je vois plus rien de ce qu’il y a autour de moi. Pardon.
Je contemple tout. L’entièreté des kilomètres de bleu étalé tout autour de mon être. L’entièreté des reflets qui embellissent ces effrayantes profondeurs. L’entièreté de la chaleur qui fais fondre toute mon hardiesse en octroyant la délicatesse. Pourquoi sont ils vainqueurs?
Alors je suis en perpétuelle souffrance ,je penche ma tête à la quête d’une élégante offrande. Mais c’est le néant qui se scande.
Et je sens les brûlures des envies transpercer ma peau. Je sens ma chair se carboniser et le sel s’immiscer dans mes plaies , je sens ma rétine se détériorer et ma voix s’élever.
Je hurle. Pardon. Pardon . J’essaye d’hurler , de projeter ma voix au bout de ces nuances irisées. J’essaye Mais je n’y parviens pas. La bouche écartée et les yeux plissés , le silence ,lui, ne fait que se revendiquer.
Héra m’aurais punis ?Aurais t-elle détacher ma voix de mon cœur pour qu’il ne puisse plus jamais s’exprimer grâce ma gorge déshydratée ? Pourquoi ? Pourquoi ça ? Pourquoi lorsque que j’essaye de voir mon visage je ne suis qu’engouffrée par une puissante obscurité ? Pourquoi Je ne suis qu’aveugler par ces éléments ésotérismes qui terminent mes rires et cries ? Pourquoi les couleurs sont si intenses mais assombrissent si tristement ma vison? Pourquoi suis je ici à essayer d’entendre mon Écho et a attendre qu’un navire sillonne la mère scintillante qui brûle mes tempes. Mes blessures vont elles se cicatriser ou se creuser ?
J’attends, les poumons déjà submergés.