Je repris donc ma route, avant de tomber sur une étrange porte flottante. Cette immense porte. Couleur bronze au poignet rond. Elle flottait, dans le vide de cette grotte. Je n’avais jamais vu un endroit pareil. Je me tenais debout, face à cette porte, au-dessus du vide. Je me suis mis alors à penser que le ginniya de la grotte d’Azur Bleu s’y trouve, là, derrière cette porte. Alors j’ai couru, pris de l’élan, et couru sur la rampe en face de la porte. D’un saut, je me suis téléporté en face de cette porte. Un saut d’entre deux mondes. Un saut qui allait rendre fier ma mère et digne de mes enseignements de guerrier. Je me demandais comment Gallil aurait sauté, lui. Alors que je me tenais devant cette porte, je déposai ma main sur la poignet et tourna, puis tira, c’est alors qu’un homme aux allures de monstres cauchemardesques mais d’une magnificence étrange se pointa en face moi, me regardant de haut, puis me dit :
« Malpoli, personne ne appris à toquer avant d’entrer dans une demeure qui n’est pas la tienne !
– Si… Mais
-Mais… Quoi ? Hein, tu trouves même une justification à ton acte d’impolitesse. Quelle jeunesse ingrate ».
Pendant que, mystérieusement, il m’inculquer une sorte de leçon de vie, je fus subjugué par la beauté qu’il dégager. Il était beau. Il avait des yeux rouges à l’iris blanchissant, immaculé d’un fin contour de verdure. Sous sa pupille, se distinguait parfaitement un chemin doré. Ses yeux étaient comme un trésor, une relique. Je n’avais jamais vu ces yeux auparavant. Peut-être, une fois, avec l’homme à la tunique noir, l’autre jour devant le lac, il avait des yeux rouges. Mais pas assez fleurissante que ceux de l’homme qui me grondait actuellement. C’est ainsi que d’un élan de courage je dis :
« Etes-vous la créature de la légende de ce lac.
– C’est-à-dire ?
– Etes-vous le ginniya de la grotte de l’Azur Bleu.
– Je suis un ginniya et je vis sous ce lac. Mais, suis-je une légende ? Je ne sais pas.
– Un homme à la tunique noir et aux yeux rouge m’a dit vous avoir vu plusieurs fois.
– Cela est vrai, il m’a aidé à passer la mort de mon maitre il y’a mille-ans.
– Quoi… Ça veut dire que…
– Il a une de mes pierres bleues, désormais je tue tous ceux qui m’en réclament. Tu dois te demander pourquoi ? Car ton peuple a opprimé les miens durant des années. Alors cet homme m’a aidé à surmonter mes chagrins, pour le remercier, je lui ai conféré une pierre bleu, son souhait était simple, être immortel. Depuis, il doit, je suppose d’après t’es dires, et ceux des gens qui t’ont précéder que j’offrirai des pierres bleu à gogo. Mais vous croyez que je suis qui enfaite, tu es jeune, je ne veux pas te tuer, rentre chez toi !
– Je ne repartirai pas les mains vides, mon ami Gallil est mort pour que j’en arrive là. Alors, vous allez me donner gentiment une pierre bleue, puis je partirai !
-Rentre chez toi ! Je ne veux pas te faire du mal !
– Les ginniya ont-ils une ouïe sous-développée je viens de dire que je ne partirai pas les mains vides !
– Bien joué, c’était une blague, me dit-il en rigolant.
– De…Hein ?! ».
J’ai compris que cet être aimait les farces. Il m’a tout expliquait par la suite. Il testait la détermination des gens qui venaient lui réclamer des pierres, ceux qui n’étaient pas déterminés où qui avaient peur, il l’est tués. L’homme à la tunique noir n’avait pas de yeux rouges comme il me l’a dit, donc, l’homme qui m’a raconté cette légende n’est pas celui qui la réconforté, car lui avait les yeux rouges. Mais une question me tracasse, ils ont les mêmes vêtements, une tunique noire. Sont-ils de la même famille, ou d’une même organisation ?
« Tu as réussis à me prouver ta détermination !
– Qui êtes-vous ? Questionnais-je perdu.
– Je suis le ginniya qui a bâtis un habitacle sous le lac d’Azur. Je suis le ginniya immortel. Rentre dans ma demeure afin que tu puisses prendre l’objet qui rendra fier ta mère !
– Comment…Tu sais pour ma mère !
– Je possède des yeux magnifiques, n’est-ce pas ?
Je fus émerveillé par la demeure du ginniya. Une seule pièce, mais d’une immensité surprenante. Je n’avais jamais vu une telle habitation. Puis il partit derrière un rideau, m’apportant un coffre. Ainsi il m’a dit :
« Ouvre ce coffre !
– D’accord ».
J’ouvrai le coffre, quand soudain des dizaines de rayon de lumière se sont mis à m’aveugler, après avoir réussi à recouvrer une partie de ma vue, je fus surpris de constater que ce coffre contenait des dizaines de pierre bleu. Surpris je me suis retourné vers le ginniya, et il m’a dit :
« Prends en une !
– D’où proviennent-elles ?
– Ce sont les restes des matériaux qui ont permis d’ériger ce bâtiment.
– Cette demeure a donc des propriétés surnaturelles ?
– Ils proviennent de ma demeure natale « L’Ile de Ginnihei ». Toutes les demeures de cette ile sont faites à base de ce matériau. C’est la pierre qui permet au ginniya de rester une belle créature. Sans cette pierre, nos yeux se noircissent et nous devenons moches !
– Tu voulais que ton maitre soit le plus beau des hommes, c’est pour cela que tu as choisis ce matériau ?
– Oui… Bon, maintenant que tu as pris cette pierre, j’espère que tu rendras fier ta mère ! Va et remonte à la surface ! ».
Je remontai donc à la surface et avec ma pierre bleu. Je repassais une dernière fois à côté de Gallil puis je repris chemin. Arrivé à la fissures, je pris une grande bouffé d’aire, et j’ai plongé dans le trou remplis d’eau. Me basculant en arrière. J’arrivais du fonds du lac, puis j’atteignis le milieu du lac, enfin, ma main sortit du lac, puis ma tête. Je nageais vers la côte, enfin, après je ne sais combien de temps passé sous ce lac, j’arrivais enfin sur la terre ferme.
Marchant sur la route de chez moi. J’ai croisé l’homme à la tunique noir et aux yeux rouges. Il m’a dit : « Tu en a mis du temps ». Je n’avais pas compris pourquoi il m’avait dit cela, puis il disparut. Arrivé chez moi, j’accourus rapporter la pierre bleu à ma mère. Mais des gens que je ne connaissais pas vivaient chez moi. Ils m’ont dit : « Pourquoi tu cours vers nous, qui es-tu ? ». J’ai répondu que j’habitais ici. Ils m’ont dit alors : « Vraiment p’tit, parce que une vieille dame habitait ici il y’a quinze-ans, mais elle s’est pendu, depuis, la maison n’appartenait à personne, alors elle a été vendu, je pense que tu t’es perdu, rentre chez toi ».
Je compris, que j’avais passé plusieurs dizaines d’année sous ce lac ; et que chaque jour ma mère attendez mon retour. J’ai alors compris les phrases du ginniya et de l’homme à la tunique noire. Je pris la pierre et la lança au sol, elle se fracassa et mon père apparu. Il m’a dit : « Merci, de me faire revenir du mondes des morts ». Je partis en courant, encore, encore et encore.
Aujourd’hui nul ne sait quel être j’avais pu rencontrer dans l’Azur bleu. Je me souviens encore de l’effroyable être, qui d’un regard perçant avait fait frémir mon cœur de guerrier. Qui d’un regard plein d’humilité m’avait bercé. Cette étrange créature inconnue, qui m’avait touché, nul ne sait comment j’en étais ressorti en vie. Rien que d’y penser me fait frémir. J’étais jeune, dans la douzaine. Je vivais dans un camp de guerrier à Rhoalkhei.
Aujourd’hui, je ne suis qu’un homme, assis sur un banc, à raconter mon histoire et cette légende au personne s’asseyant à côté de moi, sous le regard insistant de l’homme à la tunique noir. Je n’ai jamais revue mon père après m’être enfui. J’aurai pu devenir général, ou le bras droit de l’empereur. Mais, je ne suis qu’un diseur de légende. D’ailleurs l’homme à la tunique noir ne cesse de me regarder, que veut-il au juste ?
Voici la partie Final !
Cette histoire est-elle surprenante 🙂
J’aurais aimé une suite qui rendras hommage à Gallil. Mais bon ! Très bonne fin. J’aime bien. C’était pleins de surprise.
Merci ! je prends compte pour Gallil; je vois que tu l’apprécier..