L’amour avec un grand "A"

9 mins

Devenir la meilleure version de soi, c’est à cela que nous pousse l’amour. Il nous force à nous dépasser, il nous aveugle dans un sentiment de joie intense.

Moi, j’ai vécu ce sentiment une fois dans ma vie, c’était avec un garçon nommé Thomas. Seulement, notre relation n’a pas duré.

Je m’appelle Marion Koche, j’ai 17 ans et je suis au lycée Paul Melizan à Marseille. J’ai les cheveux noirs avec les yeux de la même couleur. Ma vie était assez simple et classique, comme n’importe quelle autre fille de mon âge. J’avais des amis de lycée et une meilleure amie du nom de Line. Nous deux sommes inséparables depuis que nous nous sommes rencontrées. Je ne suis pas quelqu’un qui sort énormément, à part pour voir Line de temps en temps ou bien si j’ai un rendez-vous. Je suis assez solitaire, à vrai dire. Je suis actuellement logée chez mes deux parents et ma sœur Noémie. Ce n’était pas facile tous les jours car ma sœur et ma mère se disputaient souvent. Ma sœur est au collège, en quatrième. Elle a actuellement treize ans et adore tout ce qui est lié à la mode. Elle a les cheveux lisses, longs jusqu’aux épaules et les yeux bruns. Ma sœur est en pleine crise d’adolescence et en veut au monde entier pour tout et n’importe quoi. Le dialogue est compliqué avec elle car elle ne veut jamais rien entendre. Ma mère s’appelle Sophie, elle est très douce et calme. Ne vous détrompez pas, elle a beaucoup d’autorité. Ma mère a les cheveux noirs courts et les yeux de la même couleur. Une femme tout à fait respectable. Dans la vie, ma mère est gynécologue. Ce soir, ma sœur rentrait des cours énervée. Je lui demandais ce qui se passait mais à sa grande habitude, elle ne répondit pas et s’enferma dans sa chambre. Ma mère arriva un peu après également. Elle se dirigea vers moi avec un air désespéré puis me demanda: « où est ta sœur, Marion ? ». Je lui demandais la raison et lui indiquais qu’elle était dans sa chambre. Elle me répondit: « j’en peux plus de ta sœur, elle va me rendre dingue ! Elle s’est faite convoquer par le directeur du lycée et elle s’en est allée alors qu’il lui parlait ! ». Pauvre mère… Il faut toujours qu’elle subisse les caprices de ma sœur. Je lui dis: « bonne chance avec elle ». Ma mère me remercia et se rendit dans la chambre de ma sœur pour avoir une discussion avec elle. Quelques minutes plus tard, j’entendis des cris. C’était Noémie et ma mère, qui essayait de la contrôler. Je venais les aider quand elle me dit de ne pas m’en mêler avec un air énervée et autoritaire. Je ne voulais pas l’écouter quand elle a insisté alors je suis allée dans ma chambre, ayant envie de frapper ma sœur. J’appelais Line à la rescousse, qui répondit directement. Elle me donna rendez-vous à 17h20 dans un bar pas très loin de chez elle.

Line travaillait déjà, elle habite seule car elle a atteint la majorité il y a peu.

Je n’aimais pas l’idée de me rendre dans un bar mais Line le souhaitait et je n’avais aucune envie de rester à la maison donc… Je me rendis au bar où elle m’a donné rendez-vous. Il était 17h et j’étais en avance mais je n’avais aucune envie de rester chez moi. Je pris un jus de fruit en l’attendant.

Pendant que j’étais en train d’attendre mon amie, une fille entra dans le bar. Elle était magnifique, ses cheveux étaient blonds et ses yeux bleu foncés, elle était de grande taille.

Elle m’a tout de suite fait de l’effet. Elle avait l’air perturbée, on aurait dit qu’elle avait passé une très mauvaise journée. Elle s’approcha du bar et demanda d’un ton désespéré et confiant: « une bière, s’il vous plaît ».

Je la regardais discrètement pour ne pas qu’elle se pose de questions.

Elle regardait en l’air avant de poser son regard sur moi. Je tournais vite la tête par honte qu’elle m’ait vue.

Elle me demanda d’un ton posé et interrogateur: « t’es toute seule ? ». Je la regardais, intriguée. Elle était tellement belle. Je lui répondis avec une voix calme: « non, j’attends quelqu’un ». Elle me regarda intriguée et me répondit: « ok ». Elle regarda de nouveau devant elle. Le barman lui sert sa bière. Je ne pus m’empêcher de lui demander: « et toi, tu es toute seule ? ». Elle me répondit: « ouais, je viens d’être larguée… ». C’est à cet instant précis que nous eûmes une conversation.

– Oh d’accord, je suis vraiment désolée de le savoir.

– Je l’aimais tellement… Cette fille était parfaite et je croyais que notre relation allait durer bien plus longtemps, voire pour la vie…

– Elle n’était pas si parfaite que ça à mon avis si elle t’a larguée. Elle ne te méritait sûrement pas.

Elle me lança un petit sourire.

– Oh, et pourquoi ça ? C’est peut-être moi qui ne suis pas parfaite.

– Toi ? Ça m’étonnerait.

– Haha, à qui ai-je l’honneur ?

– Je m’appelle Marion.

– Ok, moi c’est Gzennie.

Je n’avais pas connaissance de ce prénom, original.

– Gzennie ? Ok.

Gzennie me regarda, un peu contrariée.

– Oui, c’est comme ça que je m’appelle.

– Je ne voulais pas t’énerver, excuse-moi, je dis en rigolant.

– T’es qui toi au juste pour critiquer mon prénom ?

– Je n’ai rien critiqué du tout. Excuse-moi, c’est juste que ton prénom est surprenant. Ce n’était pas de la moquerie.

– Ouais, je sais. Ma mère voulait me donner un prénom unique.

– Laisse-moi deviner, unique comme toi ? Dit-elle en me regardant en souriant.

– Peut-être bien.

Je lui souris.

– En tout cas, ton prénom est un bon début de conversation.

– Je suis de ton avis.

Gzennie me sourit encore une fois avant de retourner sur son portable.

Nous avons eu un long moment de silence quand elle prit son sac et donna un billet au barman.

– Je dois m’en aller, au revoir.

Dès que j’entendis ces paroles, je m’écriais:

– Attends ! Pas avant de m’avoir donné ton numéro de téléphone !

Gzennie s’approcha de moi et me dit de sortir mon téléphone. Puis elle me dicta son numéro et je lui ai envoyé un message pour m’assurer que j’avais bien écrit son contact. Elle le reçut puis me répondit pour que j’enregistre le sien.

Gzennie me salua puis s’en alla. Cinq minutes plus tard, Line arriva au bar. Elle me dit: « ça fait longtemps que tu m’attends ? ». Je lui répondis: « vingt minutes à peu près mais ne t’inquiète pas, je ne me suis pas ennuyée. J’ai rencontré une fille qui vient de partir il y a cinq minutes à peu près ».

Line me regarda, l’air d’avoir envie de savoir ce qui c’était passé. Je lui racontais que j’avais rencontré une fille du nom de Gzennie. Line la connaissait, elle me dit:

– Tu me désespères, Marion. Tu es une vraie asociale pour ne pas connaître Gzennie. C’est une chance de lui avoir parlé, plein de filles en rêvent mais n’ont jamais pu l’aborder. C’est une populaire avec sa mère, tout le monde l’adore.

– Ah d’accord, elle est si populaire que ça cette fille ? Je refuse de croire que j’ai eu de la chance de la croiser, c’était un total hasard. En plus, j’ai son numéro de téléphone.

– Elle ne te rappellera jamais, Marion. Laisse tomber, Gzennie est trop occupée dans la vie. J’aurais vraiment apprécié que tu rencontres une personne avec qui tu pourrais réellement avoir un lien.

– Tu penses ? Pourtant, on s’était vraiment bien entendues. Tant pis, c’était tout de même sympa cette rencontre.

Line prit un cappuccino. Nous parlons de tout et de rien. Elle me racontait sa journée et je lui racontais la mienne. Line était surprise de certaines choses que je lui racontais. Un de mes amis voulait sortir avec moi mais moi, je n’avais pas envie de sortir avec lui car il ne me plaisait pas. Line essaie de me convaincre mais je ne veux pas, moi. Quelques heures plus tard, nous rentrons chacune de notre côté. J’ai peur que la dispute de ma mère et Noémie ne soit pas terminée. Il était 19h et je rentrais chez moi, il n’y avait pas un bruit. J’appelle mes parents mais rien jusqu’à ce que ma mère arrive. Elle était très énervée et me demanda de m’asseoir. Elle pris cet air sérieux pour me parler.

Sophie : Marion, ta sœur est insupportable, je ne peux pas la gérer en plus de mon travail. Je pense qu’il lui faudrait une correction parce que je n’en peux plus. J’ai contacté un internat, ta sœur va partir pendant six mois… Je ne vois pas d’autre solution…

Je regardais ma mère, choquée. Je ne réalisais pas ce qui ce passait, ma sœur allait être internée et je n’allais pas la revoir avant longtemps.

– Maman, je t’en prie… Il doit forcément y avoir une autre solution !

– Vas-y, je t’écoute. Donne-moi une autre solution parce que moi, je sais plus quoi faire.

– Je ne sais pas, maman ! Je vais lui parler !… Elle le sait au moins ?

– Pas encore… Vas-y, va lui parler.

Je suis allée voir ma sœur pour lui parler et essayer de la convaincre mais elle n’était pas dans sa chambre. Je suis revenue dans le salon le dire à ma mère, qui était affolée.

Quelqu’un sonna à la porte alors que ma mère s’apprêtait à appeler la police. J’ouvris la porte et je vis ma sœur et Gzennie ! Gzennie fit rentrer ma sœur, qui faisait la tête.

– Voilà ta petite sœur. Tu ferais mieux de t’occuper mieux d’elle.

Je ne sais pas quoi lui répondre… Comment ça se fait que Gzennie ramène ma petite sœur ?!

– Euh… Bah merci, Gzennie…

– Sur ce, bonne soirée.

Je retenais Gzennie pour ne pas qu’elle s’en aille, elle me regarda en attendant que je lui dise pourquoi je la retenais.

– Oui ?

– Où était-elle ?

– Pas loin de chez moi, sur un banc. Elle pleurait, du coup je suis allée la voir pour savoir ce qu’elle avait et après, j’ai compris qu’elle avait fugué donc je l’ai ramenée chez elle.

– Et elle a accepté de te dire où elle habite comme ça ? Je n’y crois pas, désolée.

J’étais froide avec Gzennie, je ne savais pas pourquoi j’étais comme ça avec elle. C’était sûrement que je n’approuvais pas sa popularité.

– Il fallait juste trouver les bon mots, c’est pas compliqué. Je l’ai rassurée et j’ai discuté avec elle, tout simplement. Ensuite, elle m’a indiqué le chemin à suivre jusqu’à chez elle et j’ai insisté pour la raccompagner pour être sûre qu’elle rentre bien chez elle.

– Et bien, je ne te voyais pas aussi sympa, Gzennie.

Gzennie me regarda, un peu surprise.

– Pourquoi ? Tu croyais que j’étais méchante ? On a pourtant bien parlé tout à l’heure.

– Ouais, c’est vrai mais après, j’ai su que tu étais populaire et que tu ne me recontacterais sûrement jamais.

– T’es pas la seule à penser que je suis une garce à cause de ma popularité. Si tu préfères écouter les rumeurs à mon sujet au lieu d’avoir ton propre avis sur moi avec les moments où nous nous sommes parlé, je n’y peux rien. Sur ce, bonne soirée Marion.

Gzennie s’en alla. J’étais un peu surprise de sa réponse mais après tout, je n’allais sûrement jamais la revoir.

Ma mère était dans sa chambre et Noémie dans la sienne. Je me rendis auprès de Noémie pour essayer de lui parler. Noémie était assise sur une chaise. Je m’approchais d’elle puis la regardais fixement. Elle me dit: « t’es là pour me faire la morale, c’est ça ?! ».

Je la regardais calmement et m’asseyais à côté d’elle pour lui parler. Je ne dis rien pendant les premières secondes. Elle me regarda fixement, on aurait dit qu’elle n’avait plus envie de se disputer. Tant mieux, j’allais pouvoir lui parler sans cris. Je m’approchais d’elle pour lui parler sérieusement. Je lui expliquais ne pas comprendre son comportement et que si elle avait besoin, j’étais là. Noémie était trop énervée pour entendre ce que j’avais à lui dire. Je lui dis: « Noémie… Pourquoi refuses-tu de m’écouter ? ».

Elle me répondit quelque chose à laquelle je ne m’attendais vraiment pas: « je veux pas parler avec toi, Marion ! La seule que j’écouterai, c’est Gzennie ».

– Enfin, Noémie ! Gzennie n’est pas ta famille !

– Peut-être mais elle est bien plus à l’écoute que toi ! Elle au moins, elle me comprend !

– Et moi, je ne te comprends pas ? C’est ça ?

Noémie me regarda tristement avant de me tourner le dos et de retourner à ses occupations. J’essayais de lui parler mais elle répétait sans cesse qu’elle ne parlerait qu’à Gzennie. Je n’étais pas d’accord avec ça alors je lui ai dit brusquement.

– Ça suffit, Noémie ! Gzennie est rentrée chez elle et elle ne viendra pas te parler. Par contre, en ce qui me concerne, je ne dirais pas la même chose. Maman ne va pas se gêner de te mettre en internat loin de nous si tu continues tes gamineries ! Je viens te parler pour que tout rentre dans l’ordre et toi. tout ce que tu trouves à faire, c’est demander à voir Gzennie ! Y’en a marre. Tu sais quoi ? Reste dans ta galère. Tu partiras un bon bout de temps et ça te fera une bonne leçon.

Noémie me regarda avec un air de pitié et de tristesse puis s’élança dans le salon et cria à ma mère:

– Je te déteste, maman ! Je ne veux pas aller en internat !

Elle se mit à tout casser dans la maison par énervement, en commençant par un vase avec des fleurs à l’intérieur. Ma mère sortit de sa chambre, énervée contre ma sœur mais garda cependant son calme et dit.

– Ce vase, tu vas le repayer, comme tout ce que tu viens de casser, Noémie. Si tu te retrouves dans cette situation, c’est uniquement de ta faute. De toute manière, que tu t’énerves ou pas, cela ne changera pas ma décision. Tu ne m’aimes pas ? C’est ce que tu disais la dernière fois, si je ne me trompe pas ? Alors partir de cette maison sera la meilleure chose qui pourra t’arriver.

– Je n’arrive pas à y croire ! T’es un monstre ! Je ne pensais pas ce que je t’ai dit la dernière fois ! Maman, je t’en supplie ! Si tu fais ça, c’est comme si tu me reniais !

– Cette conversation est terminée, je ne veux plus rien entendre. Oh, et tout ce que tu casses, tu devras le repayer. Sur ce, je vais finir le livre que j’ai commencé.

Ma mère et moi retournons dans nos chambres respectives, Noémie fit de même.

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Augier de Moussac Joséphine

Tu vas écrire une suite ? J’espère que oui ! J’ai trop hâte de lire la suite ! ❤️

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