Je n’ai rien à t’offrir, sauf ce qui est ici
pour montrer mes regrets, de cette erreur passée
un peu de franchise, quelques remords tressés
quelques caractères, vidés de l’ineptie.
Et comment te montrer, maintenant dans l’abstrait
soit une vérité, toute nue ma franchise
soit aussi dévêtue, ici l’âme soumise
à tous tes seuls désirs, ton visage d’Astrée?
Je sais pertinemment, que je t’ai fait souffrir
je veux par ces rimes, te rendre le sourire.
Ouvre donc mon thorax, en y plongeant les yeux
tu trouveras mon cœur, battant de ta folie.
Prend le donc à deux mains, fais en ce que tu veux
garde le pour la vie, sans toi il s’atrophie.