Deux ans trois ans peut-être quatre
Le silence mais toujours la présence
Trois petits points elliptiques
Trois trous noirs
En suspension
Temps suspendu
Rien ne s’étiole
Nitescence filante des étoiles
Des raisons d’aimer
D’aimer quand il n’y a plus de raison
Des astres qui éclairent
Oublier sans s’oublier
Une photo un regard
Celle qu’on a pas pu effacer
Celui qui perce comme un tatouage
Des espoirs d’aimer
Des points comme sur une fresque aborigène
S’émanciper sans trop y croire
Touches de couleur à la Seurat
Pensées en points de suspension
Banian sacré
Racines entremêlées
Branches qui recouvrent
Suspendues entre ciel et terre
Siddhârta patienta six ans
Son corps devint liane
Et le bol d’or flotta en remontant la rivière
Car il est des raisons d’aimer
Il y a des présences qu’il faut savoir apprivoiser pour donner sens à certaines absences…super-position…sublimation dans l’interaction…
Ame enfouie et liane fleurie ! 😉