L’étincelle

Autrefois l’amour faisait battre mon cœur
Il est arrivé sans surprises, l’air de rien… Lui
Doué en tout, indifférent à rien, moi
Indifférente à tout, douée en rien, cependant
Mon esprit subjugué admirait le sien
Je pensais avoir croisé une âme sœur
Sa simple présence suffisait à me rassasier de bonheur

Aujourd’hui l’amour a quitté mon cœur
Il est parti, sans souffler “je meurs”
Sans laisser de traces, sans aucune douleur
Il a fait place, à des larmes sans pleurs

De cette passion éteinte il ne reste qu’une ombre
Qu’un étrange doux souvenir, lointain et à peine sombre
Mais une vive étincelle est restée
Un chant de violon. Elle s’est éveillée

Remplissant l’espace
De la grotte sombre
Brisant les parois de glace
De mon antre vaste
Mon âme raisonnait
D’un son creux, large, fin et précis
D’un son profond, remplis de charme
Rubans de velours rubis
Éveillés par un spectre obscur,
Seul reste d’un amour disparu

Le violon maître avait pris la place
Ne demandais qu’à sortir de cet étrange palace
Jaillissant comme une fontaine, les fleuves pourpres se déversent en moi
Comment l’exprimer autrement que par des mots ? Je ne puis
Je ne suis pas maître de ce bout de bois
Il porte une décharge, encore présente toutefois
L’amour déchu renaissait sous une autre forme
Cette amour-là ne possède pas de corps
Mais uniquement une âme

(c’était mon tout 1er poème ^^)