L’artiste émerge alors, ses manières envoutantes
Commencent à fléchir ma fine satiété.
Sans hâte elle s’assoit, le sol tant émietté
Coussine sans égal le revers de ses plantes.
Méticuleusement, elle entame son art.
Ses tendres sorts si purs suscitent le silence,
Son très souple doigté reste seule constance,
Sa noble dévotion n’admet pas le hasard.
Puis, délicatement, la couleur verticale,
Qui parachève en moi toute soif ancestrale,
S’écoule dans mon bol et devient ma potion.
La liqueur mousse comme un bain de perles chaudes.
Je peux humer enfin le fluide d’émeraudes.
Thé si sophistiqué, j’y perçois l’émotion !
Ça me rappelle le livre de Inoue YAsoushi "le maître du thé" qui est magnifique, l ‘esprit y est bravo !!!
Merci de ton retour ! Je note le conseil de lecture 🙂