LE LABORATOIRE

11 mins

Après cet échange de regard pour le moins déstabilisant, Billy se dirigea vers Paradise Valley, le quartier où vit Tchad. Ignorant que son ami l’attendrait au centre-ville. Il dévalait les rues à toute vitesse sur son vélo, oubliant le monde autour de lui et la circulation de voiture, assez dense. Il arriva dans ce gigantesque quartier, les rues étaient parfaitement droites, et les maisons tout à fait symétriques les unes par rapport aux autres.

Il s’arrêta devant la maison des Clayton, le vélo de Tchad était dans l’allée, Billy se dit alors que Tchad avait une fois de plus oublié son réveil. Il se décida alors à sonner. Mme Clayton vient alors lui ouvrir la porte. Billy s’adresse alors à elle :

« Billy – Bonjour madame Clayton !

Mme Clayton – Salut Billy !

Billy – Tchad est là ? » Demande-t-il tout en scrutant l’intérieur de la maison.

Mme Clayton – Non, il vient justement de partir, il me semblait que vous deviez vous rejoindre ?

Billy – Affirmatif mais il ne m’a pas dit où, j’ai trouvé prudent de passer ici d’abord

Mme Clayton – Il ne pense décidément à rien, j’imagine qu’il est allé en ville

Billy – Merci quand même, bonne journée à vous !

Mme Clayton – À toi aussi Billy ! » Dit-elle tout en voyant l’adolescent s’éloigner.

Billy se posait un tas de questions qui avaient sûrement une issue logique : « Pourquoi son vélo était toujours là par exemple ». Il suivit l’instruction de la mère de Tchad et se dirigea vers le centre-ville. Il s’arrêta sur le trottoir, et dégaina son talkie-walkie, ultime solution de savoir où était son ami. Il demande alors :

« Billy – Tchad, tu me reçois ?

Tchad – … » Pas de réponse. Il ressaya :

« Billy – Tchad, est ce que tu me reçois ?

Tchad – … » Son ami ne répondait pas, Billy commençait à perdre patience, surtout qu’il ne l’avait prévenu de rien. Il continua alors à rouler inlassablement dans l’immensité de la ville. Espérant voir son ami à chaque coin de rue. Il réfléchissait tout en tentant de garder un œil attentif sur la route.

Malheureusement il plongea dans ses pensées, oubliant de regarder autour de lui. Les piétons, les voitures, tout ça semblait devenu invisible et il arrivait à les esquiver par un simple reflexe. Mais au moment d’esquiva un énième piéton, sa roue avant percuta le bord du trottoir et il perdit l’équilibre, tombant sur le bord de la route.

Il était allongé sur le dos au beau milieu de la rue, dans le bourdonnement assourdissant des klaxons, des moteurs, ce vacarme qui semblait pour lui comme un simple bruit de fond. Un homme vient alors l’arracher à ses songes :

« Automobiliste – Jeune homme !

Billy – … »

l’adolescent était sonné, perdu au milieu d’un univers qui lui semblait infini, le son était passé au deuxième plan comme une simple mélodie désaccordée. L’homme mit sa main sur l’épaule de Billy et tenta de le relever. Ce dernier était désormais perdu dans un minuscule intervalle entre rêve et réalité. Il ouvrant alors grand ses yeux, comprenant l’ampleur de la situation, retrouvant peu à peu sa lucidité et sa mémoire. L’homme demanda à nouveau :

« Automobiliste – Jeune homme… ?

Billy – Bonjour…

Automobiliste – Rien de cassé, tu as fait une sacrée chute !

Billy – Où sommes-nous ?

Automobiliste – Tu es vraiment sûr que ça va, tu m’as l’air totalement perdu

Billy – Oui, je vais bien

Automobiliste – Comment tu t’appelles mon garçon

Billy – Billy, je m’appelle Billy

Automobiliste – D’accord, moi, je m’appelle Isaac

Billy – Merci en tout cas Mr. Isaac

Isaac – Tu es sûr de pouvoir rentrer chez toi ?

Billy – Ne vous en faites pas, bonne journée monsieur ! » Dit-il tout en remontant sur son vélo.

Billy toucha sa joue, elle lui faisait mal. En regardant sa main il comprit qu’il saignait, rien d’affolant, une simple entaille.

Tout à coup, il entendit une voix provenir de son sac à dos, c’était Tchad. Billy sortit à nouveau son talkie-walkie et demanda :

« Billy – Tchad !

Tchad – Enfin !

Billy – Pardon ? J’ai essayé de t’appeler au moins trois fois

Tchad – J’étais occupé

Billy – Encore quelque chose de passionnant j’imagine

Tchad – Tu n’as pas idée

Billy – Tu es où ?

Tchad – Sur la colline Peyton !

Billy – Tout là-haut ?

Tchad – Viens vite, j’ai quelque chose à te raconter !

Billy – J’arrive ! » Il s’empressa de se rendre à la colline Peyton, une immense butte qui surplombe le quartier.

Une fois arrivé en haut, il posa son vélo contre un arbre et se dirigea vers le bout de la colline. Tchad était assis dans l’herbe, scrutant l’horizon. Billy ne manqua pas de partager son mécontentement à son ami :

« Billy – Pourquoi tu n’as pas répondu et pourquoi tu ne m’as pas prévenu que tu venais ici ?

Tchad – Bon je vais avoir le droit à une morale de tout le monde aujourd’hui ?

Billy – Laisse-moi deviner, tu t’es embrouillé avec ta mère parce que tu ne t’es pas réveillé tout de suite, ducoup elle à hurler et t’es toujours pas descendu, et là elle est venue une troisième fois et elle a passé la cassette de Cindy Lauper à fond ?

Tchad – Perdu ! C’était « Walking on Sunshine »

Billy – Merde…

Tchad – Bon, en dehors de tout ça, j’ai quelque chose à te raconter

Billy – Je t’écoute !

Tchad – Hier soir, tu as quitté la butte, j’étais en train de ranger le matos, quand tout à coup, j’ai vu passé un convoi bizarre…

Billy – Un convoi « bizarre », qu’est-ce que tu entends par là ?

Tchad – Tu vas me laisser finir ?

Billy – Oui, désolé

Tchad – C’était un convoi de l’armée !

Billy – Et qu’est-ce que tu trouves bizarre là-dedans ?

Tchad – Tu ne trouves pas ça étrange de voir passer un convoi militaire à 22h30 ?

Billy – Pas du tout et il y a bien le laboratoire de recherche militaire au nord, non ?

Tchad – Voilà où je voulais en venir ! Les militaires, un convoi militaire de nuit, l’état veut nous cacher l’existence des extra-terrestres !

Billy – Pitié, pas encore tes histoires d’invasion extra-terrestre ou de monde parallèle où on mange des humains après les avoir faits cuir dans de l’acide

Tchad – Oh ! Déjà ce n’est pas de l’acide mais du chloronium…

Billy – Tu t’es endormi devant « rencontre du troisième type » hier soir et tu racontes n’importe quoi

Tchad – Si tu ne me crois pas, un seul moyen de vérifier !

Billy – Et c’est quoi encore, ta brillante idée ?

Tchad – Revenir ici à 22h30 et voir si le convoi repasse

Billy – Bien sûr, ils repasseront parce que Mr Tchad Aloïs Clayton en à décider ainsi !

Tchad – Ne dis pas mon deuxième prénom s’il te plait, tu sais que je le déteste…

Billy – Je suis pressé d’être ce soir pour voir ta théorie tombée en morceaux » Dit Billy tout en explosant de rire. Ils se mirent en route pour retourner chez Tchad. Billy reprit son vélo et aperçut que son ami n’en avait pas, il lui demanda alors :

« Billy – Pourquoi tu es venu sans ton vélo ?

Tchad – J’ai crevé un pneu…

Billy – Merde…vas-y monte à l’arrière » Tchad se mit alors debout sur les cale-pieds et posa ses mains sur les épaules de son ami. Ils rebroussèrent chemin jusqu’au domicile des Claytons.

Comme prévu, ils passèrent l’après-midi dans le garage de Tchad, à écouter de la musique et à se raconter des blagues. 19H30, ils passèrent à table. Mme Clayton avait préparé de délicieux travers de porc et une salade pommes de terre.

21h30, ils sortirent de la maison. Billy enfourche son vélo. Tchad devait se contenter d’emprunter le vélo de son petit frère, Lance, 11 ans. Ils traversèrent les rues au soleil couchant, avant d’arriver à la butte quand la nuit fut presque là.

22h, ils arrivèrent en haut de la butte, posèrent leurs affaires sur le sol et se laissèrent tomber eux aussi. Allongés sur le dos, les yeux fixés sur la voûte céleste sur laquelle vinrent s’accrocher des dizaines, des centaines, bientôt des milliers d’étoiles.

22h30, l’heure fatidique était venue. Le cœur de Billy commença à s’accélérer. Il scruta l’horizon avec finesse. Aucun camion.

22h40, toujours rien. Billy s’adressa alors à Tchad :

« Billy – C’est bien ce que je me disais, tu délire complétement, y’a jamais eu de convoi

Tchad – Crois moi, dans quelques minutes, tu vas voir débarquer pas moins de 5 ou 6 camions

Billy – Tchad ça fait 10 minutes qu’ils devraient être là.

Tchad – Ils sont peut-être en retard » Dit-il tout en haussant les épaules.

Billy – En retard, c’est des militaires, ces gars-là sont calibrés à la seconde près, personne ne viendra

Tchad – Arrête d’être pessimiste, je les ai vu de mes propres yeux, il y a forcément une explication à tous ces convois que l’armée fait venir

Billy – Moi je crois que je connais l’explication

Tchad – Vraiment ?

Billy – L’explication c’est que l’on va remonter sur nos vélos et se tirer d’ici, une bonne nuit de sommeil t’aidera sûrement à oublier les conneries monumentales que tu es en train de raconter… » Au moment même où Billy avait fini sa phrase, on entendit le grondement d’un moteur, puis un autre, c’était le convoi militaire qui arrivait de l’autre côté de la grande avenue. Tchad ne manqua pas de faire remarquer à son ami qu’il avait eu raison en arborant un large sourire.

Le camion traversa le boulevard à grande vitesse et bientôt il allait s’engager sur l’autoroute vers la sortie nord de la ville. Ils eurent bientôt perdu sa trace alors ils coururent chercher leurs vélos et descendirent de la colline abrupte, esquivant buissons touffus et grosses caillasses sur leur passage. Pour ne pas être repérer, ils optèrent pour une petite route annexe qui surplombait l’autoroute.

De ce sentier ils pouvaient avoir un œil précis sur le trajet du convoi. Le sentier était très peu rassurant, des petits amas de cailloux, des bosses, des trous, le terrain était friable ce qui avait le don de mettre Billy mal à l’aise. Les deux amis se déplaçaient pourtant à une grande vitesse sur cet exigu chemin. Si vite que le mouvement de la roue arrière de Tchad faisait s’envoler la poussière dans l’air. La visibilité considérablement réduite, Billy n’arrivait plus à suivre le tracé correctement. Si bien qu’il finit par sortir du sentier. Dans la descente, son pied percuta une grosse racine et il chuta violemment. Plus de peur que de mal, car il avait atterri dans le sable, ce qui avait confortablement amorti sa chute. Sa veste et son sac à dos étaient restés accrochés à un arbuste un peu plus haut.

Tchad qui ne s’était pas aperçu que son ami était tombé, continua à suivre le convoi sur deux kilomètres. Il arriva à la limite du sentier, de là il pouvait contempler le gigantesque laboratoire au milieu de cette immense plaine. Il posa son vélo et sortit ses jumelles. Il s’allongea, scrutant le moindre détail qui laisserait à penser à l’existence des petits hommes verts. Il s’exclama :

« Tchad – Quand je pense que Billy ne voulait pas me croire… » Il eut un moment de réflexion et soudain :

« Tchad – Billy ? » Il fouilla dans son sac à dos et en sortit son précieux talkie-walkie. Affolé il demanda :

« Tchad – Billy ? Billy ?

Billy – …

Tchad – Billy, tu es là ?

Billy – Je suis là…je suis là

Tchad – Tu m’as foutu la frousse, tu aurais pu prévenir que tu t’arrêtais pisser !

Billy – Je suis tombé et en plus par ta faute

Tchad – Comment ça ?

Billy – Ton vélo faisait s’envoler beaucoup de poussière et j’ai été aveuglé

Tchad – Si tu veux mon avis ce n’était pas que la poussière, tu as été aveuglé par mon génie

Billy – Haha ! Très drôle ! Tu es où ?

Tchad – Quand tu te seras relevé de ta terrible chute, remonte sur le sentier et continue jusqu’au bout

Billy – J’arrive, terminé ! » Il remonta sur son vélo et partit immédiatement rejoindre son ami.

23h10. Billy avait rejoint Tchad sur le bord du sentier. Les deux amis très curieux, ne pouvait pas résister à l’envie d’en savoir plus. Tchad lança alors à son ami :

« Tchad – Même pas cap de rentrer à l’intérieur du laboratoire

Billy – Tu es complétement malade ou quoi ?

Tchad – Non pourquoi ?

Billy – Tu veux rentrer dans un laboratoire de recherche militaire hautement sécurisé et tu ne vois pas le problème ?

Tchad – On se fait discret, personne ne nous verra

Billy – Je te rappelle juste que ce genre d’endroit ça grouille de garde qui ont l’autorisation de tirer à vue

Tchad – Ça rajoutera un peu de piment au défi

Billy – Tchad, est ce que tu es vraiment sûr de ce que tu dis ?

Tchad – Tu n’as qu’à te dire qu’on est dans un film d’espionnage

Billy – C’est bien ça le problème, on n’est pas dans un foutu film d’espionnage

Tchad – On va peut-être même trouver des petits-hommes verts à l’intérieur

Billy – Et tu crois que quelqu’un va nous croire ?

Tchad – Nous peut-être pas, mais elle oui » Dit-il tout en sortant un caméscope de son sac à dos.

Billy – C’est le caméscope de ton père ?

Tchad – Affirmatif

Billy – Et tu comptes filmer tout ce que l’on va voir ?

Tchad – Exactement, comme ça on pourra enfin prouver au monde que E.T ce n’est pas que de la fiction !

Billy – Pitié, qu’est ce que j’ai fais pour me retrouver avec un fou qui veut faire de l’espionnage international… » Dit-il frustré.

Le moyen le plus discret d’atteindre les abords du laboratoire, c’était évidemment d’y aller à pied. Mais avant ç, il leur fallait d’abord descendre une paroi de sable qui semblait terriblement friable. Ce n’est peut-être pas l’idée la plus judicieuse qu’il ait eu mais comme souvent la curiosité est un vilain défaut.

Ils étaient à mi-chemin quand ils aperçurent un garde posté au mirador. Ils devaient être prudents pour éviter le balai interminable des projecteurs qui scrutaient les environs. Le faisceau lumineux arrivait sur eux, ils se mirent alors à courir pour atteindre le grillage du laboratoire. Ils étaient tétanisés par la peur, le souffle court et le cœur qui battait à toute allure. Tchad cherchait à tout prix une entrée, un trou dans le grillage, n’importe quoi qui leur permettrait de se faufiler dans l’enceinte.

Billy tourna légèrement la tête et aperçu un petit ruisseau, intrigué il s’en approcha. Il remonta le mince filet d’eau qui s’écouler et arriva nez-à-nez avec un gros conduit d’évacuation. Il fit de grands gestes en direction de son ami. Tchad le rejoignit alors. Ce dernier s’approcha pour retirer la grille qui en obstruer l’entrée. Il s’exclama :

« Tchad – Les dames d’abord !

Billy – Pathétique… » Soupira-t-il agacé avant de pénétrer dans le conduit. L’odeur qui y régner était immonde. L’air était à peine respirable et Billy commençait à avoir la nausée. Ils remontaient le long tuyau d’évacuation en prenant garde de ne pas glisser pour ne pas se retrouver dans l’eau grisâtre qui s’écoulait entre leurs jambes.

Ils arrivèrent au bout du conduit. Rien, mis à part une petite échelle qui menait à une trappe située juste au-dessus d’eux. Tchad, déterminé se mit à monter les barreaux de l’échelle. Billy lui agrippa la cheville droite et dit :

« Billy – Attends !

Tchad – Qu’est-ce qu’il y a ?

Billy – Chut ! Écoute !

Tchad – Quoi ?

Billy – Il y a des gens juste au-dessus de la trappe

Tchad – Je vais essayer d’écouter ce qu’ils disent.» Il posa son oreille sur la paroi en acier qui les séparait certainement de plusieurs scientifiques ou d’une escouade de militaire. Les voix se dissipèrent et Tchad comprit que la pièce était désormais vide. Tchad souleva la trappe, et jeta son sac par-dessus sa tête. Il aida son ami à sortir du trou et s’avancèrent dans la pièce sombre. Tchad sortit immédiatement son caméscope et se mit à filmer l’entièreté de la pièce. Une porte les séparait désormais du reste de cet immense complexe.

Tchad prit le risque d’appuyé sur le bouton rouge qui était disposé juste à côté. La porte s’ouvrit dans un grand fracas, laissant apparaître un immense corridor. Tchad avança d’un pas dans le couloir, Billy l’attrapa alors par l’épaule gauche en disant :

« Billy – Attends !

Tchad – Quoi encore ?

Billy – Ne bouge plus

Tchad – Pourquoi ?

Billy – Il y a une caméra de surveillance là-bas !

Tchad – Bien vu ! Mais comment on va faire surtout qu’on est dans la lumière

Billy – La caméra tourne, elle a forcément un angle mort, il faudra qu’on soit rapide et malin pour se dissimuler dans cette minuscule fenêtre de tir

Tchad – Et si, on coupait le courant ?

Billy – Ce n’est pas une mauvaise idée surtout que ce genre de système met sûrement plusieurs minutes à être rallumé avec toutes les caméras et les portes automatiques qu’il y a

Tchad – Le seul problème c’est qu’on ne connait rien à ce bâtiment

Billy – Il y a sûrement un panneau qui indique les étages. » Les deux amis attendez, cherchant le rythme au quel la caméra faisait un quart de tour sur elle-même. Au moment propice ils se jetèrent dans le couloir, esquivant chaque faisceau jusqu’à arriver au bout.

Comme l’avait suggéré Billy, il y avait en effet un panneau qui indiquait les étages. Le disjoncteur principal était juste en dessous de leurs pieds. Ils s’engouffrèrent alors dans la cage d’escalier qui menait à l’étage inférieur. Priant pour ne pas croiser quelqu’un ils rasaient les murs blancs du laboratoire. Les néons du plafond clignotaient et un courant d’air traversé cet immense labyrinthe le tout installa une ambiance sinistre et effrayante. On entendait le pas lourd et rythmé des militaires qui faisaient leur ronde et le bruit semblait se rapproché. Nos deux amis coururent pour rejoindre une minuscule pièce. Les trois individus passèrent devant eux, rangers au pied, fusil semi-automatique à la main. Par chance nos deux amis se trouvait dans la pièce du disjoncteur. Ils attendirent que les gardes soient loin pour l’actionner. Les lumières s’éteignirent à travers tout le bâtiment, les cameras s’arrêtèrent de filmer, les portes automatiques étaient désormais bloquées dans la même position. Ils purent quitter leur cachette, dissimuler dans cette obscurité pour une fois rassurante.

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