La ville n’était pas si petite que ça pensait Brant, elle n’était pas comme Narsi mais posséder des égouts n’était pas banale. Si seulement il pouvait savoir pourquoi elle le rendait si mal à l’aise. Enfin, il y était. Il allait encore rentrer tout sale, si Gunner ne lui ’avait pas explosé le nez, il aurait encore son odorat et il ne serai pas le premier de corvées.
Le nez cassé, l’odeur n’était pas aussi désagréable qu’il imaginait. Il sortit sa feuille et son plumeau pour dessiner la carte des égouts comme prévu.
A pas rapide pour finir la mission au plus vite, Brant parcours ces couloirs noirs et cette atmosphère lourde. Il arriva à un long couloir qui se distinguait des autres. Sa mission était de faire un plan des égouts, il n’hésita pas à continuer. A moins que ce soit à cause de sa curiosité. Les murs et l’eau des couloirs semblaient moins sale à présent. Ce n’était pas propre, c’était rougeâtre. Un frisson d’excitation parcourut alors Brant. Il ne pu s’empêcher de goûter l’eau. C’était bien ce qu’il imaginait, du sang, l’eau contenait une infime portion de sang. D’où pouvait il bien venir ? Sa lanterne allumée, il continua son trajet avec plus de précaution. Ses pas était devenu doux. Le bruit qu’il faisait ne le ferai pas détecter avant sa lanterne. Et si on peut voir sa lanterne c’est que lui peut voir celle des potentielles résidents.
Une cinquantaine de mètre plus tard, le chemin se séparait en deux. Ces deux chemins étaient bien différents. L’un possédait une eau propre, l’autre une eau rougeâtre. Un de ces missions étaient de récolter des informations, n’est-ce pas ? Le chemin sanglant semblait alors le meilleur choix.
C’est avec des pas léger, que Brant parcouru 60 mètres en plus. C’est alors qu’il se figea, il crut entendre un bruit. Il n’en était pas sûr. L’adrénaline commençait à monter, il posa la torche pour écouter quelque instant. Aucun son, avait-il pu rêver ?
Il pu relâcher sa vigilance. D’un mauvais geste, il fit tomber sa lanterne. Lui qui ne faisait pas de bruit, il s’était bien planté. Il s’arrêta quelque minutes pour reprendre son calme. Aucun bruit et personne à l’horizon, il continua. Le couloir était en angle. Il jeta un coup d’œil et vu une lumière au loin, à environ 40 mètres. Il abaissa la luminosité de sa lumière, sortit sa dague planqué dans sa botte et pris la direction de la lumière. Il vit alors on loin une ombre. A peine après, il attendit un appel au secours.
_ Au secours, cria une femme qui visiblement donnait de toute sa voix.
_ Je t’ai pourtant dit de la fermer, répliqua violemment une autre femme.
Un lourd son de choc retentit alors. Puis le calme, Brant ressenti une énorme pression. Son cœur s’accéléra. Il devait partir mais il ne devait pas se précipiter. Il ne devait pas faire de bruit. Personne ne l’a vu, personne ne l’a entendu, rien ne peut le trahir, il n’a que quelque pas en arrière à faire. Sa respiration était devenu saccadée. Sans se retourner, il recula, la lumière au loin en point de mire. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti un stresse aussi intense. Il en était presque ravi.
Une douzaine de pas le sépare du couloir suivant. C’est alors qu’il entendit de bruit de pas dans la salle au loin, il semblait très lourd. Brant se crispa, l’envie de quitter ce lieu était devenu si forte qu’il tourna la tête à nouveau. Plus que 9 pas avant le virage. Le bruit c’est tu, il retourna la tête pour voir la lumière. Elle avait disparu. Au loin, le noir, le vide, le néant, l’inconnu. Il se figea. Coupa sa respiration. Le temps s’était allongé. La peur vibrait en lui. Un nouveau bruit, des pas lent et lourd. Brant se remit à reculer avec hâte. Quand soudain, les bruits des pas faisait résonner l’eau des égouts. Les pas se rapprochait à grande vitesse, quelqu’un courait vers lui.
Sans hésitation, il se retourna et courra du plus vite qu’il pouvait dans ce longs couloirs. Le bruits de ses enjamber cachait celles le bruit d’un poursuivant mais le doute n’était pas permis. A ce moment, il l’a ressenti. Cette aura malveillante, celle qu’il ressentait depuis son arrivé en ville. Elle était clair, distinct et devant. Quelqu’un derrière le poursuivant et cette présence à l’avant. La pointe de sa dague et la lanterne en direction de l’aura. Avec un cri de rage, il espérait passer. Il traversa alors une sorte de brume l’obligeant à fermer les yeux. Lorsqu’il les rouvrit, sa lampe c’était éteinte. Il était dans le noir. Paniqué, il continua sa course à l’aveugle. Il se prit le mur à l’intersection puis repartit de plus belle. Lorsqu’il se repris un nouveau mur, il s’arrêta. Il respira et se calma. Il écouta mais plus aucun bruit, les égouts semblaient silencieux comme à son arrivé.