Je n’ai aucunement une réelle conscience de ce que je construis,
de ce que je peux songer…Ça me parait si évident, inné, qu’il m’arrive parfois d’avoir peur de ce que j’écris lorsque je découvre que l’impact des mots utilisés se tend vers un avenir merveilleux ou post-apocalyptique…
Les papillons
Effleurent ton nom
Un train à prendre
Pour des ères
Eh moi
Vie au passé
Me dis que
C’était mieux
Aujourd’hui
Moi pierre qui roule
Follow me
Là ce n’est plus pareil
Au diable les Confettis
Que d’émotions
La fureur de vivre
Des mots bidon
En chute libre
Couper le son
N’a rien à dire
Nobody knows
Que
Passe la pluie
Passe la bourrasque
L’écho des bombes
Inévitable naufrage
Giboulées de rire
Écumes éclatantes
#seize ans
Où est passée ma Génération ?
Les papillons
Hum hum… s’en vont
Danse un carrousel
Froisser les ailes
Eh moi
Chercher quoi
Entrer dans l’histoire
Partir loin
Se raccommoder à…
Nous irons nous
Et puis debout !
Timeho Plouerzoc’h
9 septembre 2009
Des giboulées de rires dans un ciel tourmenté en ce moment.
Des giboulées de sang.