Le jugement de Parabellum chap 6: Le verdict

6 mins

Il s’agit d’une fan-fiction basée sur une partie de Jeux de rôle tiré de l’émission Roll The Dice, si vous n’avez pas écouter la campagne de Knigt, je vous déconseille de lire, tout n’est que référence et clin-d’oeil (cette fan-fic est écrite après la fin de cette campagne). Disponible sur Twitch, Radiom.fr et Spotify. 

Leur page d’origine sur Radiom, la radio étudiante

Sur Twitch

Comme dit dans le premier chapitre, je ne connais pas réellement l’univers. Donc tous ce qui est dit, est avant tout supposé. De même pour les personnages utilisés, je suppose que cela aurait put être leur réaction. Cette histoire n’est pas validé par le Maitre du jeu de la partie en question. Et elle sera en plusieurs partie, leur nombre n’est pas encore défini.

Il semblerait qu’il n’y ait plus de budget pour une illustration, donc voici l’un des derniers dessins qu’il me reste. Il n’a pas vraiment de lien avec le contenu du chapitre mais il me reste.

Je vous remercie de votre lecture et je vous souhaite une bonne lecture

Cordialement 

AuteurAnonyme

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 Plusieurs heures étaient passées, peut-être 7 ? Peut-être plus ? Mais ce qui était sur c’est que le pâle soleil londonien était revenu sur ce monde ravagé. La ville reprenait ses activités mornes, encore transis par ce climat gris et froid. Dans Camelot, l’agitation battait sont pleins, les armures battaient le pas. Les pas plus discrets des hommes résonnaient sur les tapis du palais. Les murmures couraient les couloirs, plus rapide que les vérités. De nouveau dans cette immense pièce, la même que celle dans la quel R.A.D.I.O.M. s’était réveillé tous reprenaient leur place. La Table Ronde sur une estrade dominant la pièce et entouré de leurs étendards. Des pages et divers personnes s’agglutinaient dans les coins pour écouter mais aussi des chevaliers, parfois avec, parfois sans leurs armures. Dans un boxe fait en bois et ramené pour l’occasion se tenait l’accusé contre qui le monde se pliait en quatre et on retournait ciel et terre. Oh oui ! Car des feu-follets, ces espions du Knight, étaient tous prévenus. La Korrigane s’en voyait entièrement boulversé. Ils devaient savoir ce qu’il se passait et pour l’instant la torture n’était pas encore envisageable, il devait être condamné avant ça.

 L’accusé s’avait tout cela. Être au centre de l’attention n’était pas tout à fait son genre et encore moins dans cette position, menotté et exposé comme à une foire. De sa place entouré de deux armures de la Korrigane, il aperçut ses amis rentrer. 

 -Victor ! Cria Nora. Une réel angoisse suintant dans sa voix. 

John aussi était là, il retenait Nora part les épaules et tenté de la maintenir dans l’allée de bancs. Cette même mélancolie perçait dans le regard de l’asiatique mais plus froid, plus calme. 

 Nora continuait de gesticuler dans ses bras. Un coup de coude rencontra presque trop violemment ses côtes, John se crispa sous la douleur mais ne lâcha pas prise. Il comprenait la douleur de sa camarade, lui aussi la ressentait. Mais il ne pouvait pas laisser les choses continuer d’empirer. Il devait continuer de faire tenir les murs de cette coterie branlante encore un peu. 

 -Arrête Nora ! Tu veux vraiment empirer la situation ? Calme toi, tu as confiance en Arthur. Il ne laissera pas une injustice entaché le Knight. Assis toi et attend la fin du jugement pour faire une esclandre au moins. 

Il réussit grâce à ses paroles à l’assoir à un des sièges des premiers rangs la femme. Nora ne prononça plus aucun mot. Il pouvait voir à travers ses yeux, que toute sa frustration et ses peurs se condensaient en cette hargne qui alimentait l’éclat de sa lame. Elle s’assit les mains croisées, elle fixait intensément le parquet. Son regard orageux foudroyait le sol comme le ciel ces jours de catastrophes. Oh ça il ne lui dirait jamais, de peur de voir cela se retrouver sur son site. Elle était fait pour le combat, c’était là qu’elle brillait le plus. Qu’elle était la plus belle. Elle savait, peut-être, qu’elle ne pouvait pas résoudre tout par la force et s’était là que Para était le plus important dans leur équipe. Il avait l’esprit aiguisé. Il gérait mieux que lui les états d’humeurs de Norris. Il avait cette formidable force mental, ce savoir. 

 S’il devait « partir », leur coterie serait détruite et il n’osait pas spéculer sur leur avenir. Le moment présent était trop important. Un chevalier ne ressentait pas la peur mais qu’est qui lui retournait l’estomac à ce moment ?

Un page à la droite de l’estrade frappa trois coups demandant le silence, achevant les conversations qui tapissaient le fond. 

 -La séance est ouverte, cria l’homme au dessus des derniers murmures qui se taisaient.

 Le maitre de séance ouvrit une tablette et commença. 

 – Accusé, avancez vous. Vous êtes accusé par cette cour de haute trahison et de mise en danger d’autrui. Saisissez-vous la gravité des accusations ?

 Droit face au reste à l’homme, Victor lui répondit à l’affirmatif. D’ici il avait l’air de ne craindre rien ni personne.

 – Qu’avez vous à répondre contre ?

 – Objectif ! Hurla une voix de divers endroits, et cette dernière n’était pas totalement inconnu au plus âge de la salle. Mais qui était la tanche qui avait osé interrompre la séance pour une blague d’aussi mauvais goût ?! Les différents écrans présent dans la salle se mirent à grésiller. Des murmures parcoururent la salle. Les écrans se calmèrent et devinrent tous noir. 

R.A.D.I.O.M.

 Ces six lettres apparurent chacune leur tour sur tout les écrans. A cette vue plusieurs personnes sortirent en courant de la salle. 

 – Bonjour, mesdames, messieurs, les ia’s, nous nous présentons comme avocat du chevalier Parabellum aujourd’hui. Permettez nous de vous présenter notre premier contre-argument. 

– R.A.D.I.O.M. qu’est ce que tu fais ? S’exclama Gauvain furibond.

– Nos devoir Papa. Comme vous pouvez le voir sur cette vidéo que voici notre premier élément. 

Les écrans changèrent pour montrer une vidéo provenant surement du Knight d’après les murs, le plan indiqué une caméra de surveillance. Une ombre entra tout à coup dans le cadre. Les mouvements fluides de la cape couvrant l’épaule indiqué le model de l’armure qui venait d’entré, une Rogue. Mais la démarche était bien particulière, comme celle… d’un canard. Arrivé en face, on pouvait clairement voir la paire de rackette au pied de l’individu ainsi que son identité, Palomydès dont le casque était défoldé. 

Une étrange gêne mêlé de rire discret traversa la salle à l’arrêt sur image. 

– Vous pouvez déduire cette scène n’est pas réelle malgré la preuve vidéo. Voici le Deepfake, très connu avant l’Anathème pour certains scandales politique et de sex-tape. Nous l’avons réalisé pendant la nuit, ce qui démonte la facilité que représente la création de ce genre de choses. En analysant plus attentivement la vidéo contre notre client, on voit sur cette dernière que l’individu donnant la clef USB, l’a donne de la main droite et que l’autre individu l’a récupérer de la même. Seulement, le chevalier Parabellum préfère utiliser sa main gauche pour ce genre d’action. Les relevés de son armure attestent cette déclaration par les statistiques apparaissant sur ce diagramme.

-Pourquoi personne n’a encore désactivé cette IA ! Hurla Gauvain à la foule d’humain mi-amusé, mi-inquiété par l’intervention.

– Le réseau a était coupé dans l’ensemble du bâtiment, nous marchons en circuit fermé. Mais mais… On a perdu la main sur les ordinateurs ! Bafouillait une jeune femme affairé sur un PC portable.

– On peut continué ? Demanda à l’unisson l’ensemble des machines de la salle. 

– Passe-moi cet ordinateur ! Ordonna Victor à la jeune page. Le bruit de ses chaînes tintées sèchement.

– Non, Parabellum tu es encore sous le coup de ta mise à pied. Dit calmement Arthur. R.A.D.I.O.M. je t’ordonne d’arrêter ça sur le champ. 

– Comment ça ? Vous nous avez crées pour vous assister et limiter au maximum vos erreurs et dès qu’on le fait. On nous muselle ! 

Pendant que l’attention était accaparé par le discours de l’IA, John réussit à subtiliser l’ordinateur de la jeune femme avec plus au moins de douceur. Si quelqu’un pouvait arrêter cette bête de Frankenstein moderne, c’était Para. Il avait déjà travaillé avec elle, il pourrait la détruire ou la mettre en quarantaine tout du moins.  

– Merci l’Anguille.

– De rien, vieux frère, débarrasse nous de ce danger public.

Les doigts de l’américain commencèrent à courir sur le clavier. Attentif, son compagnon observait penché au dessus de son épaule. Les caractères défilaient sur la fenêtre de code source. Une première alerte d’échec apparut sur l’écran. 

 A quel moment R.A.D.I.O.M. avait put se créer un par-feu aussi poussé au sein même du Knight se demanda-t-il. Il retenta une autre porte. Mais la fenêtre revient aussi vite. 

– Les humains ne sont pas capable de se débrouiller seul ! Et bien si comme…

Oui ! Il y était arrivé, il avait trouvé la faille, il s’y était engouffré, Parabellum était maintenant au cœur du réseau et de R.A.D.I.O.M. Il en deux cliques, il désactiva l’entièreté du programme. Tandis que les écrans grésillaient de nouveau et que des éclaires de couleurs les parcouraient. Dès que dernier grésillement parcoururent les divers enceintes avant que plus rien…. 

 R.A.D.I.O.M. avait disparut, hors d’état de nuire.

– Tu as réussit ! S’exclama une voix derrière lui.

Une masse lui tomba dessus par derrière et le doux rire de Nora qui accompagna le choc. Il pouvait sentir contre son dos John s’étouffer, coincé entre lui et Nora. Qu’est que c’était bon de les retrouver après tout ce temps, toujours aussi extravagant et enfantin. Il se mit aussi à rire avec Nora et John qui mimait la colère dans ce grand câlin. 

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