Le sommeil léger, en alerte, sursautant au moindre de tes mouvements
Je me réveille au tintement de menottes, au bruit de ton souffle rauque.
L’esprit embrûmé, j’aperçois tes yeux, aussi sombres que ton âme,
Les battements de mon coeur résonnants dans mes oreilles, attendant ma sentence.
Ma faute ne se résumant qu’au fait d’exister et de t’avoir aimé
Le désir de recouvrer ma liberté d’une manière ou d’une autre
Je me bat pour ma vie, quitte à y trouver la mort.