Quotidiennement, je me rend à la salle de sport, une box de Crossfit plus précisemment.
Aujourd’hui, je me prépare à faire une séance d’haltérophilie. Comme ça arrive régulièrement le matin, je suis la seule à me rendre à l’open gym, un seul coach est là. Il me salue, un café à la main, le ton est amical, on se connait bien. Il me demande ce que je veux faire comme séance, je pars sur un travail d’épaulé-jeté. Il me regarde d’un air moqueur, il sait pertinemment que je ne maitrise pas ce mouvement, surtout la partie “jeté”, en effet l’épaulé consiste à faire passer la barre du sol aux épaules, le jeté à la faire passer des épaules au dessus de la tête, bras tendus.
Je me rend donc dans les vestiaires, pose mon sac puis je me rend dans la salle pour m’échauffer et faire de la mobilité. Je passe à un exercice spécifique de jetés, le coach me rejoint. Son regard dépité me fait rire, il me dit “Mais chute bordel, t’as la force, c’est dans la tête. Mental de chips!”. Il me propose alors de faire un exercice pour travailler ma chute, le mouvement permettant de passer sous la barre en somme. Il me met un baton dans les mains, se tient devant moi, met son poids dessus, et me demande de chuter plusieurs fois dessous. Après quelques répétitions je parviens grâce à ses conseils à appliquer la technique sur mes barres chargées. Son regard exprime de la fierté cette fois ci, un petit sourire en coin il me dit “Voilààà”, il me montre la paume de sa main pour que je tape dedans.
Il attrape ma main, mes yeux se perdent dans le bleu des siens, nous n’avons jamais été si proches. Il s’approche, peu sûr de lui, je sens son souffle chaud sur ma peau, je peux presque imaginer son coeur tapant contre sa poitrine, en rythme avec le miens. Je parcours alors les quelques centimètres qui séparent nos lèvres, elle se touchent alors en un baiser tendre. Il me regarde, intensément, plein de désir, il a le feu vert. Il passe sa main dans mes cheveux courts, les attrapants au niveau de ma nuque et m’embrasse, plus passionnément cette fois. Il me fait reculer, afin que mon dos tape contre le mur, pour y trouver un appui, et pour être dans l’angle mort de la caméra. Un sourire se dessine sur ses lèvres, il passe le bout de sa langue sur ma lèvre supérieure me provoquand un léger frisson, ses mains descendent, frolant mes tétons durcis d’excitation au passage jusqu’à mes mains. Il passe mes bras autours de sa nuque afin de pouvoir me porter, il me soulève avec une telle aisance, colle son corps tout entier contre le miens écartant mes jambes au passage, je sens ses abdominaux saillants contre mon ventre, son pénis durci contre mon sexe. Il entame alors un léger mouvement de va et vient, doux mais assez ferme, les tissus de nos vétements de sports sont si fins que je peux sentir jusqu’à la forme de son gland sur mon clitoris. Nos souffles s’accélèrent, je sens sa langue passer sur mon oreille, s’y attarder un instant avant de descendre sur mon cou, ses mains serrant chaques secondes un peu plus la jonction de mes fesses à mes cuisses. Je laisse échapper un son d’approbation, qui l’encourage à continuer de manière plus vigoureuse.
Je capte une petite lumière rouge clignoter du coin de l’oeil. Cette lumière, c’est celle qui indique que quelqu’un entre dans la salle. Nous nous séparons alors rapidement, reprenons tant bien que mal une contenance avant que la personne apparaisse dans l’encadrement de la porte.