Dans la pleine rase, sous la nuit sans étoiles, d’une obscurité et d’une épaisseur d’encre, une adolescente suit seule la grande route d’un quartier résidentiel, dix kilomètres d’Asheville, une ville très illuminée. Elle est très animée. A dix kilomètres, une maison l’habite, celle des Jones. Elle est située au cœur d’un quartier résidentiel, en bordure de la forêt, reliée par un pont en bois entre celle-ci et le domicile.
La famille a toujours affirmé avec la grande fierté qu’elle est parfaitement normale. D’abord le père, Jack, dirige la banque. C’est un homme blond, grand, et assez musclé. Sa femme, quant à elle, travaille avec son mari, est brune et mince. Les Jones deux jeunes filles prénommées Maddison, Daisy et un garçon Michael.
Daisy est une adolescente aux yeux verts semblable à de l’émeraude et à la chevelure châtain. Elle entre à son domicile, rentrant des vacances, à la montagne, pendant deux semaines avec ses amis.
L’adolescente ouvre la porte d’entrée, enlève ses bottes polaires marron, se dirige vers sa chambre, pose paisiblement sa valise au sol, déballe ses affaires, les range soigneusement dans son armoire. Le lendemain, c’est la pré-rentrée, la jeune fille a déjà préparé son sac à dos, elle est heureuse d’aller au lycée. Michael et Maddison sont chez leurs amis, ses parents travaillent à cinquante kilomètres.
La jeune adolescente , se dirige vers la salle de bain, emporte la trousse de toilette, se rince abondamment au visage. Tout en démêlant les cheveux mouillés, elle s’examine dans la glace, son reflet est très bronzé, sa peau est douce.
Quand Daisy s’éveille vers sept heures du matin, heureuse, au lundi du matin où commence l’histoire, il fait gris. Elle se lave, prépare un bon petit déjeuner, grille les deux toasts, étale avec de la pâte à tartiner, sert un bon jus de fruits frais fabriqué par Lana.
Dix minutes s’écoulent, la jeune adolescente sort, traverse le pont en bois puis prend son chemin habituel vers le lycée. Elle contemple le brouillard assez épais.
Dès son arrivée au lycée, un gigantesque bâtiment rouge comptant mille deux cent personnes, elle aperçoit son amie d’enfance Julia. C’est une jeune adolescente métisse, très maigre, où on voit ses os au niveau de ses omoplates. Elle sourit toujours de ses yeux noirs.
L’intérieur de l’établissement est éclairé et plus chaleureux. Le bureau n’est pas vaste : une salle d’attente avec des chaises pliantes capitonnées, une moquette sombre, noire, de bonne qualité, des murs surchargés de trophées dorées, une horloge bordée de contours violets et des aiguilles noires. La pièce est coupée en deux par un long comptoir qu’encombrent des dépliants aux couleurs vives et des corbeilles métalliques.
Daisy et Julia se dirigent vers les secrétariat. Il s’agit d’un bureau réservé à une dame plutôt âgée d’une trentaine d’années et assez gentille, rousse, possédant des yeux verts, et portant une robe bleue. Derrière, deux bureaux, dont l’un est réservé à un proviseur, monsieur Wilson, un homme aux cheveux grisonnants bouclés ainsi que l’adjointe, madame Thompson, une jeune femme blonde à la chevelure blonde à la coupe carrée. Ses yeux sont verts comme l’adolescente. Elle est très douce. La secrétaire fouille par la suite, dans une pile bien arrangée et organisée :
— Bonjour, remplissez la fiche s’il vous plaît ! sourit la dame
— Merci beaucoup madame ! s’exclame Daisy
— Bonne journée ! s’exprime la secrétaire
Julia franchit la porte et les deux filles traversent la cour de la récréation.
Les adolescentes entrent en foule, en continuant le chemin, Daisy, par accident, pousse un camarade, un jeune garçon, grand, très musclé, avec de beaux cheveux bruns bouclés. Ses yeux sont bleus très clairs. L’adolescent lève sa tête brusquement, fixe la jeune adolescente, puis prend son chemin très rapidement. Soudain une jeune fille s’approche des deux jeunes lycéennes, sa tenue ahurit, attire de nombreux lycéens : son manteau à fourrure rose, une robe blanche assez longue et des bottes polaires semblable à de la nanane. Sa tenue vestimentaire extraordinaire, semblable à la bourgeoisie, attire beaucoup de personnes au lycée. Sa longue chevelure en un chignon blond brille semblable à une lumière du soleil, ses bijoux sont étincelants, une parure dorée, des boucles d’oreilles pendantes argentées. Cette fille s’exprime pour la première fois :
— Bonjour, veuillez excuser ! Je m’appelle Amber Anderson et mon frère c’est Ethan
— Pas de soucis s’exprime la jeune fille
— Et vous ?
— Moi c’est Daisy Jones et voici mon amie Julia Browne.
— Enchantée mesdemoiselles !!
— Nous même !!!! sourient les lycéennes
La voix d’Amber surprend ces filles, les lycéens entrent dans la salle et suspendent leurs manteaux. La troupe se prépare, quand le professeur de biologie entre, suivi d’un nouveau habillé plutôt très moderne. Monsieur Falkenberg, fait signe de s’asseoir, puis se tourne vers les élèves :
— Bien asseyez vous, et maintenant je vais vous distribuer vos manuels ainsi que les carnets de liaison.
Resté devant son bureau, à côté de la porte, si bien que tout le monde l’aperçoit, le professeur est plutôt un jeune homme, environ la trentaine, et plutôt de taille moyenne. Il est blond, a les cheveux coupés, droits sur le front, l’air serein et assez raisonnable. Son habit vert à boutons noirs, ses jambes, sortent d’un pantalon beige très tiré. Les élèves fournissent le travail pendant toute l’heure.
La jeune fille sort du lycée puis regagne son chemin. L’adolescent s’approche d’elle :
— Je m’excuse mademoiselle ! s’exprime en bégayant
— Pas de problème ! sourit Daisy
Les adolescents se regardent, sourient, regagnent leurs domiciles. Quinze minutes plus tard, en plein chemin, Daisy aperçoit une trousse sur le trottoir à côté de la maison. Elle remarque Ethan à côté de sa maison, la lycéenne s’approche et interroge le garçon :
— Bonsoir, désolée de vous déranger, ce n’est pas votre trousse à par hasard.
Le jeune homme tremble et agit étrangement
— Oui c’est à moi, donnez…aure…voir
— A demain Ethan s’exprime l’adolescente
Le lendemain, lorsque le premier de rayon de soleil surgit, Daisy s’avance à un pas léger, le vent frais souffle au visage, soulève les mèches sur les cheveux. En marchant, elle contemple paisiblement l’environnement, il faut en convenir : les arbres, leurs troncs couverts de mousses vertes, leurs frondaisons.
Arrivée à destination, elle rencontre Amber et Ethan, salue avec un sourire radieux :
— Bonjour, vous allez bien ?
— Très bien rit Amber
— Oui… s’exprime Ethan en tremblant
— Dit moi, tu as quoi comme matière ?
Le lycéen inspire profondément, prend la parole :
— Mathé..matiques
— Oh d’accord, je vous souhaite bonne chance.
— Merci…beau….coup
Enfilant leurs vestes, les quatre élèves sortent sous la pluie. Ethan secoue vigoureusement ses épaules, observe avec attention l’environnement. Quand l’adolescent lève les yeux, il aperçoit une grande lueur, une poussière du soleil, il se frotte pendant une minute son œil gauche.
Chouette, j’adore cette ambiance, des amitiés vont se lier j’imagine, et plus … ou pire, hâte de lire la suite!
Bravo Yasmine pour ce début et le nouveau format.
@ccccccccccccc bbbbbbb Merci pour ce commentaire qui me plaît énormément. Je ferais la suite d’ici fin de l’après midi ou demain 😉
Personne ne t’impose quoi que ce soit, écrire est un plaisir, je te suis!