Je ne suis qu’un poète en herbe
Mais je m’attelle à t’asséner
Des mots empreints de ta superbe,
Forts de mon impétuosité,
Des vers fougueux qui exacerbent
Cette envie folle de m’approcher,
De chuchoter des mots en gerbe
Devant tes deux grands yeux gênés.
Je m’acharne de ma plume acerbe,
Comment pourras-tu résister
Aux cruels assauts de mon verbe
Sans te sentir toute acculée ?
Retranchée dans ta citadelle,
Ne voyant nulle part où aller ;
Étourdie par ces ritournelles
Auxquelles tu ne peux échapper,
Ces mélopées qui t’ensorcellent,
qui te murmurent de succomber
À ces voluptés infidèles :
Laisse-moi te voler un baiser.
Illustration : ZÉR0
C’est bien écrit. J’espère qu’elle le lira.
Merci Arnold.
Elle l’a déjà lu depuis longtemps puisque c’est pour elle que je l’ai écrit. Elle l’a beaucoup aimé… « Beaucoup » est d’ailleurs assez mal choisi 😀