Merci à Françoise pour les corrections
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Chapitre 9
Enquête à l’hôpital
« Pour les amateurs de séries policières »
Je passai voir Steph sur le chemin du retour. J’entrai donc dans la boutique du Miche et le saluai, pleine d’entrain :
— Hello, ça va ?
— Tu m’as l’air bien joyeuse aujourd’hui. Comment va ton grand-père ?
— Eh bien c’est justement dans ce but que je viens. Figure-toi qu’il va beaucoup mieux !
— Tu sais, il y a parfois des périodes de soulagement au cours d’un cancer, il ne faut pas se réjouir trop vite Margouillette (ne riez pas, c’est le surnom qu’il me donnait quand j’étais petite et ça ne lui avait pas encore complètement passé).
— Je te le dis, mais ne le répète pas encore tant que ce n’est pas prouvé, mais on pense que Grand-Papa n’a jamais eu de cancer, et que le médecin qui l’a diagnostiqué est un pourri.
Il me regarda d’un air incrédule :
— Mais c’est impossible !!!
— On fera bientôt la lumière sur cette affaire et je te prouverai que c’est vrai ! Je peux aller voir Steph ?
— Tu sais où est le bureau !
J’avalai la rangée de marches en courant et débarquai dans le bureau de Steph.
— J’ai une affaire pour toi. Dis-je de but en blanc.
— Bonjour Margaux…
— Pardon Steph ! Bonjour. Mais je suis si enthousiaste que j’en oublie les politesses. Bon voilà, je voudrais que tu fasses analyser ce cachet, si c’est possible. Dis-je en le sortant de ma poche, toujours emballé dans son cluster. On pense qu’il contient de l’arsenic.
Il me regarda gravement.
— D’où te proviennent ces idées saugrenues ? D’où vient ce cachet ? Tu m’expliques ?
— Euh, oui, chaque chose en son temps. Désolée, je te parle dans la précipitation. Je suis trop excitée.
Je m’assis sur un siège près de lui et tentai de me calmer.
— Alors voilà l’histoire. Je ne peux pas tout te dire, tu sais, je suis comme les journalistes, j’ai mes sources…
« Grand-Papa s’est mis à aller beaucoup mieux depuis qu’il a quitté la maison, comme une rémission inespérée.
« Une personne que je connais l’a examiné, et assure qu’il n’a pas de cancer et qu’il n’en a jamais eu. Tu peux me croire ou pas, mais nous allons faire des tests officiels et le prouver.
« Cette personne a examiné les différents médicaments qu’il utilise, la plupart sont des placebos. Mais une boîte particulière a attiré son attention, et elle affirme que cette pilule contient de l’arsenic.
— C’est complètement aberrant, comment une personne peut-elle remettre en cause les résultats d’un laboratoire, juste sur une intuition ?
— C’est plus qu’une intuition, mais je ne peux pas t’expliquer.
— Je n’y crois pas, tu es tombée sur un charlatan.
— Eh bien, fais analyser ce cachet et alors nous saurons, ce sera prouvé ou non. Et si c’est vrai, tu pourras publier un papier.
— Et si ce n’est pas vrai ?
Pour le coup, il avait l’air agacé, le Steph.
— Qu’as-tu à y perdre ?
— Quatre cents balles.
— Oui, je comprends, je n’avais pas examiné la question sous cet angle-là. Eh bien, si ça ne marche pas je te rembourse, et nous saurons que nous avons affaire à un imposteur. Mais je n’y crois pas, car cette même personne m’a encouragée à faire l’analyse. Un charlatan le ferait-il ?
« Et nous allons également prendre un rendez-vous pour prouver que Grand-Père n’a pas de cancer. D’ailleurs lundi je pars à Brivorest pour faire mon enquête sur ce soi-disant médecin qui l’a diagnostiqué.
— OK, dans ce cas je marche. J’enverrai la pilule au labo en fonction de ce que tu auras trouvé à l’hôpital. Tu sais, les journalistes ne sont pas milliardaires… Alors des analyses comme celle-ci… Enfin, je pourrai me faire rembourser si les résultats sont positifs. Sinon je ne vois pas comment le justifier.
« Pense à enregistrer le son lorsque tu feras ton enquête. Je serai curieux d’entendre les entretiens. Et peut-être que la police aussi, si jamais…
« Au fait cette histoire a quelque chose à voir avec cette Sarah Hildoras ?
Je réfléchis à ce que j’allais répondre, ne voulant pas compromettre Eorelle, et dis simplement d’un ton sec :
— Pas du tout !
Puis je radoucis mon ton, me faisant presque suppliante :
— Oublie cela, tu veux bien ? Fais comme si je ne t’avais jamais rien demandé. En te faisant cette demande, j’ai trahi un secret qui ne m’appartient pas.
— Tu es bien mystérieuse, Margaux. Ça ne va pas être facile, mais je te promets d’essayer d’oublier.
— Et de ne jamais en parler à personne à moins que je ne lève le tabou.
— Et de ne jamais en parler à personne à moins que tu ne lèves le tabou.
— Bien ! »
Nous discutâmes encore un instant, puis je pris congé du Miche et quittai la boutique.
Arrivée chez moi, je me dirigeai droit à la cuisine et relatai toute l’histoire à ma mère pendant que nous travaillions. Le plus tranquillement du monde, je sortis les herbes données par Eorelle en expliquant à ma mère à quoi elles allaient servir et d’où elles provenaient. Nous ne retînmes pas notre hilarité.
Lorsque le repas spécial pour mon père fut prêt, je me proposai de le porter moi-même dans le salon. Digne comme une princesse, j’avançai dans la pièce en poussant mon chariot, le visage impassible, sans même le début d’un rictus.
— Le repas de sa majesté est servi, annonçai-je et je fis demi-tour.
Il me regardait, complètement hébété devant l’absurdité de la scène.
Pendant que nous mangions une très bonne soupe dans la cuisine avec ma sœur et ma mère, riant de tout et de rien comme cela aurait été complètement impossible auparavant, j’avais l’oreille dressée et j’écoutais ce qui se passait dans le salon.
Moins d’une heure plus tard, Nous entendîmes distinctement la voix de mon père :
— Je vais me coucher !
Et toutes les trois nous répondîmes :
— On s’en fiche !
Nous entendîmes ensuite quelques grommellements et nous pouffâmes de rire. Vous allez dire, cher lecteur, que ce n’est pas très gentil, mais il l’avait bien mérité. Toutes ces années d’humiliations et de brimades, c’était terminé.
Par sécurité, nous laissâmes encore une heure s’écouler, et, après avoir emmené Lilli se coucher, nous nous dirigeâmes avec ma mère vers la chambre… Fermée à clef de l’intérieur.
Après quelques minutes de désarroi, je me remémorai des séries, dans lesquelles les gens devaient accéder à des serrures fermées à clef. La plupart utilisaient des passe-partout ou des épingles à cheveux. J’aurais bien voulu les voir devant une situation réelle.
Dans le cas présent, nous avions une grosse et ancienne serrure et la clef était dedans, à moitié tournée. Dans les films, ils utilisent la technique de la feuille de papier qu’on glisse sous la porte, on pousse l’objet avec quelque chose de pointu. Cela tombe au bon endroit, et il n’y a plus qu’à tirer pour récupérer le tout. Encore faut-il qu’il y ait assez de place sous la porte.
— Comme dans MacGyver ! S’exclama Maman en pouffant.
— Chhhut…
Les ronflements sonores s’échappant de la chambre couvraient nos petits bruits, mais nous n’en menions pas large.
Maman se chargea d’aller chercher une feuille qu’elle glissa sous la porte, puis je tentai de faire tomber la clef au moyen d’un petit couteau de poche que j’avais toujours sur moi quand je partais en forêt. Mais comme elle était à moitié tournée dans la serrure, il me fut impossible de la récupérer.
— Et là, il ferait quoi, MacGyver ? Demandai-je pour la forme.
— Ben, je sais pas. Il faisait des trucs scientifiques. Alors qu’est-ce qu’on a ? Une grosse clef en fer.
— Un aimant ? En trouver un avec cette forme-là… Ça ne me semble pas bien évident.
— Un tournevis aimanté, fit ma mère.
— Bingo !
Nous étions vraiment de grandes gamines.
Je partis fouiller dans le capharnaüm sur l’établi de mon père et y trouvai plusieurs tailles de tournevis, tous aimantés. J’en saisis deux ou trois de tailles différentes que je fourrai dans mes poches et pris le plus petit en main. Il était plus petit, soit, donc plus maniable, mais question aimantation…
Je retournai à la pièce de ferronnerie. La maniabilité de l’outil était bien plus importante que son aimantation. Car la lame de couteau, toute fine qu’elle fût, ne m’aurait jamais permis de trifouiller la serrure de cette manière. Cela ne dura pas longtemps, j’attrapai le bord de la clef, la fis tourner et… cling, elle fut au sol. Trop forte la fille ! Malheureusement, lorsque nous retirâmes le papier, nous constatâmes qu’elle n’était pas tombée dessus, mais à côté. Elle avait dû rebondir.
J’allais abandonner lorsque ma mère eut l’idée d’utiliser une règle. Je me rendis dans ma chambre pour en chercher une dans mon cartable et la récupération fut un jeu d’enfant.
Nous ouvrîmes ensuite la porte, puis le tiroir, et nous le vidâmes délicatement de son contenu, retenant notre souffle à chaque mouvement, en essayant de faire le moins de bruit possible.
Impossible de refermer la clef dans la porte, mais tant pis. Nous la remîmes tout de même dans la serrure, vers l’intérieur, comme elle était auparavant. S’il s’en aperçut, je ne le sus jamais.
Ma mère et moi retournâmes dans la cuisine où nous fûmes prises d’un terrible fou rire, nos nerfs se relâchaient. Je sus que désormais nous resterions toujours complices.
— Faudra que tu me montres des épisodes de MacGyver !
— Il doit y en avoir sur les plateformes de vidéo. Attends, j’ai mon portable. Tu vas voir. En plus, il était beau ! Je sais, toi tu n’es pas trop concernée.
Nous cherchâmes un épisode. Nous prîmes celui avec les fourmis légionnaires. Il avait bien marqué l’esprit de ma mère. Je trouvai le Mac plutôt ringard, mais l’épisode était angoissant à merveille. Nous restâmes un bon moment toutes les deux à rigoler comme des folles.
De retour dans ma chambre, je cherchai l’ordonnance et obtins le nom recherché : Docteur Maribaud. J’en fis une photo et en envoyai une copie à Steph et à ma mère. Malheureusement, ni Eorelle, ni Éléonore, ni Grand-papa n’avaient de téléphone portable.
Le lundi, je me réveillai à six heures du matin. Avant même de me lever, j’entendis l’eau qui battait contre les tuiles du toit, désespérant !
Ce jour-là, il était prévu que je ne verrais pas ma belle pour mon cours de botanique, car je devais remplir ma mission. Je me demandais bien ce qu’Eorelle pensait du mauvais temps, elle qui vivait dans la forêt, dans une cabane à peine isolée de la pluie. Et en hiver, que vivait-elle ?
Avant de partir, je pris ma veste coupe-vent avec une capuche ainsi que des chaussures adaptées et partis en direction du bus scolaire qui m’emmènerait à Amalfay. Les autres élèves qui étaient dans le bus me pressaient de questions : pourquoi n’étais-je pas venue en cours jeudi et vendredi ? Avais-je été malade ? Que c’était-il passé ?
Ils m’énervaient et je n’avais pas envie de leur répondre. Mais pour les faire taire, je lançai :
— Je quitte l’école, j’en ai assez. Ça ne sert à rien.
Puis je leur présentai mon dos. Ils finirent par me laisser tranquille.
Arrivée devant le lycée, je dus descendre, pour cause de terminus, et marcher un quart d’heure sous cette pluie battante.
Au bout d’une heure, le bus pour Brivorest arriva enfin. Dégoulinante, je montai à l’intérieur, payai mon billet, et choisis une place où je pourrais être seule. Une fois assise, j’ouvris mon coupe-vent, et remarquai que la limite d’étanchéité de la veste avait été atteinte. Mes vêtements étaient mouillés. Il fallut attendre deux heures avant que le bus atteigne la ville. Quelle poisse !
Je ne connaissais pas bien cette ville où mon frère étudiait, aussi avais-je emmené un plan et cherché sur internet l’emplacement précis de l’hôpital et les moyens de transport en commun avec lesquels je pourrais m’y rendre. Mon téléphone était également pourvu d’un GPS, ce qui me permettrait plus facilement de m’orienter.
Les rues étaient pleines de piétons, de vélos, et de véhicules en tout genre. Cette ambiance m’était totalement étrangère, comme si je débarquais dans un autre pays. Au village l’on voyait surtout des tracteurs et quelques autos par-ci, par là. À Antalvay il y avait un peu plus de circulation, mais rien à voir avec cette grande ville. J’avoue que j’étais un peu perdue au milieu de ce trafic.
Mais je m’orientai facilement vers le bus qui menait à l’hôpital. Lorsqu’il arriva, je montai. Il fut aisé de trouver l’arrêt où il fallait descendre, et je n’eus qu’à traverser la route pour accéder à l’institution que je recherchais. C’était un ensemble de grandes bâtisses et, demandant mon chemin, je compris qu’un nom de lettre était attribué à chacune et que chaque étage portait un numéro de centaine. Les salles étaient alors numérotées de 1 à 99. Ce qui signifiait que je devais me rendre au quatrième palier du bâtiment C, dans le service d’oncologie.
Me perdant dans les couloirs je finis par arriver au bon endroit, salle C407. Comment y entrer, et qu’allais-je y trouver ? Que dirais-je à ce type pour essayer de le confondre ? C’est drôle, moi qui suis toujours prévoyante, j’avais eu plus de trois heures de voyage devant moi pour réfléchir et je n’avais pensé à rien. À part à la pluie qui tombait, mon grand-père malade et mon Eorelle qui devait soit être à l’intérieur, soit trempée comme une soupe. La pauvre !
Mais une enquêtrice compétente, tout comme une bonne farceuse, devait savoir improviser à tout moment. Je me rappelai le conseil de Steph et activai l’enregistreur de mon téléphone. J’ouvris la porte. Et là, je ne vis qu’une salle vide. Cela ne signifiait pas seulement qu’il n’y avait personne, mais pas un seul meuble, même pas une chaise ni une table, ou une armoire : rien. L’endroit était exigu et il n’y avait qu’une fenêtre. J’examinai le sol, et je remarquai cependant que des meubles avaient dû se trouver là.
Comme je me rappelai que j’enregistrais, je dis de manière très professionnelle :
« Hôpital de Brivorest salle C407, vide de tout mobilier, il y a des marques au sol prouvant la présence de meubles à une époque. »
Je coupai l’enregistrement, sortis de la salle, et rappuyai sur le bouton pour en recommencer un autre. Je cherchai une infirmière que je ne tardai pas à trouver. Une femme d’un certain âge, un peu d’embonpoint, un visage franc et ouvert. Elle m’inspira confiance.
— Bonjour, j’ai rendez-vous avec le docteur Maribaud, salle C407. Mais elle est vide…
— Bonjour mademoiselle, le docteur Maribaud ne travaille plus ici. Heureusement pour vous d’ailleurs.
Je n’eus pas beaucoup à insister pour avoir plus de renseignements. Par chance j’avais dû tomber sur une pipelette.
— Comment cela ?
— Eh bien figurez-vous qu’il a été renvoyé, car il avait de très mauvais résultats. Des gens sont morts alors qu’il n’y avait pas de raison. On a trouvé des dossiers falsifiés, des patients sains se sont vu diagnostiquer des cancers. Heureusement que les journaux ne s’en sont pas mêlés, ça aurait fait un scandale !
Elle m’aurait certainement déballé plus de choses si un médecin qui passait par là ne l’avait subitement appelée d’un air de dire qu’elle avait trop parlé.
Je la remerciai rapidement avant qu’elle ne s’éloigne. Je n’apprendrais certainement rien de plus que ce qu’elle m’avait dit. Et pourtant c’était déjà beaucoup.
J’envoyai immédiatement l’enregistrement audio à Steph en sortant de l’endroit.
La pluie tombait toujours, mais elle pesait moins sur mes épaules. J’avais trouvé quelque chose qui ferait du bruit. Ou du moins je l’espérais.
Il était onze heures trente lorsque j’atteignis le centre de Brivorest, le bus pour Antalvay ne partirait qu’à treize heures. J’allai donc me commander un kebab avec des frites dans un restaurand turc où l’on pouvait s’asseoir. J’allais croquer dans mon sandwich à pleines dents quand une petite sonnerie m’indiqua la réception d’un SMS :
Steph : « T’as du flair gamine, tu serais une bonne journaliste »
Margaux : « Comment ça, tu as déjà des nouvelles des analyses ? »
Steph : « Non ! Je dis ça par rapport à ton enregistrement. Les analyses ne sont pas encore parties, mais avec l’ordonnance couplée à l’enregistrement, je n’aurai aucun mal à justifier l’envoi. On devrait recevoir des nouvelles en fin de semaine prochaine »
Steph : « Je vais continuer l’enquête, si je peux trouver à quoi ressemble ce médecin et si ensuite on peut savoir où il est, qui il est vraiment. Ça c’est un article pour France 2, surtout avec l’hôpital qui a complètement déconné en l’embauchant. Pour les flics, ce sera du tout cuit ! »
Steph : « Bises, merci de m’avoir fait confiance »
Margaux : « Bises. Je te dois bien ça ! »
Après ce kebab, dont la sauce était délicieuse et la viande bien croustillante, je repris le chemin du retour.
Mon cerveau recommençait à fonctionner même si la pluie s’aggravait et que mon coupe-vent avait fini par prendre l’eau.
J’envoyai un SMS à Steph :
Margaux « Mon grand-père n’est pas le seul patient à avoir été victime du Docteur Maribaud. Tu l’as bien compris »
Steph : « Oui, tout à fait »
Margaux : « Faut que tu trouves d’autres victimes, si certaines veulent porter plainte… »
Steph : « Tout juste gamine, tu ne veux pas faire mon métier à ma place ? Ce serait plus direct ! 😉 »
Steph : « En tout cas merci, tu es intelligente et pleine de ressources, félicitations ! »
Margaux : « Merci, bye ! »
Je rempochai mon téléphone, toute contente de moi. Dans trois heures je serais de retour à la maison… et je n’avais même pas prévu un livre à lire.
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Belle avancée de l’enquête, elle est très habile ta petite Margaux !
J’aime toujours autant ton sens du détail et tes descriptions, et l’humour que tu y mets aussi !
Vivement la suite !
Merci Séverine, j’espère avoir bientôt des nouvelles de ta Gisèle.
PS: je me suis régalé à l’écrire celui là.
Oui on sent que tu prends plaisir, et c’est communicatif !
Gisèle revient bientôt… 😉
Bah voilà un super texte, je me suis régalé à le lire ! J’adore cette aventure. Par contre, tu m’as donné un coup de vieux ! Parce MAc il n’est pas ringard ! Je regardais toutes ses aventures quand j’étais petit….
Moi aussi j’ai beaucoup regardé. J’ai hésité avec mission impossible, mais j’ai de bien meilleurs souvenirs de Mac
Moi aussi je regardais MacGyver ! Et je le trouvais trop beau… Je me suis donc reconnue dans la maman, et ça m’a mis un coup de vieux ;-)…
Margaux est une super enquêtrice! Pour son aide immaginée, MacGyver est un plus même si Margaux préfère les beaux yeux de Eorelle. Perso, j’ai un très vague souvenir de l’acteur jouant le rôle…A suivre donc.
Aucune actrice ne peut l’égaler !