Les pierres d’âme – Chapitre 10 – révélations

10 mins

Merci à Françoise pour les corrections

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Chapitre 10

Révélations

« Pour ceux qui aiment la vannerie et les longues explications »

Quelques jours passèrent et nous fûmes vite à la fin de la semaine. Peu de choses avaient changé. J’avais informé mes conjurés, Eorelle, mon grand-père et Éléonore, de l’avancée de mes recherches à l’hôpital et de mes échanges avec Steph.

Celui-ci allait bientôt tenter quelque chose pour obtenir les vidéos de surveillance de l’hôpital afin de retrouver le médecin fantôme. D’autant plus que, comme vous pourriez le deviner, il n’existe personne du nom de Maribaud dans les environs de Brivorest, ni même en cherchant jusqu’à Antalvay ou Amalfay.

Mon grand-père allait de mieux en mieux. Eorelle lui avait trouvé un remède pour contrer les effets de l’arsenic et il lui réussissait visiblement fort bien. Chaque jour il était un peu plus fringant et le jeudi soir, je le trouvai debout.
Il ne courrait pas encore, mais, l’amélioration de son état était tellement visible que cela m’emplissait de joie.

De son côté Éléonore se préparait pour ce qu’on lui avait demandé. Ce n’était pas un travail simple pour une novice, même si elle s’était appliquée pendant les cours qu’elle recevait sur les domaines de l’esprit. Toute la semaine, elle avait consulté des livres et s’était exercée avec une amie dont le but était justement d’avancer dans ce style de compétences pour se spécialiser ensuite en exorcisme. Elles allaient bientôt pouvoir opérer.

Cette semaine était sous le signe de la pluie et je fus surprise, lorsque je me rendis à mon cours de botanique le mardi, de voir Eorelle danser sous l’eau ruisselante, son chapeau enfoncé sur la tête, parée de vêtements en cuir protecteur.
Tout en continuant à danser joyeusement, elle m’assura qu’elle était sèche comme si on avait été en plein désert. Aussi, me mettant son chapeau sur la tête, elle m’invita à danser avec elle. Ce fut un très bon moment. Nous ne fîmes pas de botanique ce matin-là, mais ses cheveux finirent tout mouillés, étant donné que ma capuche était toujours surmontée de son couvre-chef.

Et c’est ainsi que j’appris à aimer la pluie autant que le soleil.

Cette semaine-là, nous nous rapprochâmes de plus en plus. Nous devenions plus tactiles et je sentais que quelque chose de nouveau était en train de naître. Plus que la simple amitié entre deux personnes qui s’apprécient mutuellement, plus que le désir initial que j’avais ressenti pour elle, mais un début de quelque chose que je ne connaissais pas encore. Serait-ce ça, l’amour ?

Nous étions donc en fin de semaine, vendredi matin pour être précise, avant que les lycéens ne partent prendre le bus. Il avait fini de pleuvoir.

Je textotai :
Margaux :« Salut Bast ! »
Un temps assez long s’écoula
Bastien : « Salut, qu’est-ce que tu veux ? »
Margaux : « Te parler. J’en ai marre qu’on se fasse la gueule. »
Bastien : « Si tu le dis. »
Margaux : « Vraiment Bast, t’es mon pote, merde ! »
Bastien : « Tu proposes quoi ? »
Margaux : « Aujourd’hui tu rentres tôt, non ? »
Bastien : « On rentre à midi, il y a un bus »
Margaux : « 16 heures dans une clairière que j’aime bien, je t’envoie les coordonnées GPS, ça te va ? »
Bastien : « Ok, à ce soir ! »
Joignant le geste à la parole, je lui envoyai les coordonnées de ma petite clairière aux violettes, comme je l’appelais désormais.

J’étais toute heureuse en prenant le chemin de la maison d’Eorelle. J’allais la voir, puis je me réconcilierais avec Bastien. Tout irait bien !
Je la trouvai près de sa maison. À ses côtés étaient étalées de nombreuses branches de saule, rangées par diamètre et assez longues. Elle était encore en train d’en ajouter d’autres de manière très méthodique lorsque je m’approchai. Nous partageâmes une bise.
— Tu fais quoi exactement ? Laisse-moi deviner… De l’hormone de bouturage.
— Raté !
— De l’aspirine.
— Encore raté, plus qu’une chance !
— De la vannerie ?
— Très forte, tu as droit à un baiser !

Je tendis ma joue et reçus mon dû.
— Et si j’avais perdu ?
— C’est moi qui y aurais eu droit ! Je veux faire un nouveau fauteuil, peut-être deux. Comme tu es souvent là, si on a de la visite…
— D’accord ! Tu mérites ton baiser toi aussi.
Je ne manquai pas de le lui donner.
— Tu veux essayer ? Ainsi, tu peux en construire un pendant que je m’occupe de celui-là.

Cela faisait des mois qu’elle préparait des branches de saule pour pouvoir les travailler ensuite. Elle aurait pu en faire beaucoup de choses, mais c’est sur ces deux chaises que s’était arrêté son choix.

Comme toujours ses explications étaient d’une grande précision et j’admirais sa manière d’enseigner. Il me fallut un peu de temps pour m’y mettre, travaillant bien plus lentement qu’elle, mais je ne fus pas mécontente de mon travail.
Lorsque je devais exécuter une opération particulièrement difficile, elle était là pour m’aider et m’expliquer comment faire. Une excellente professeure !
Elle me laissa pour aller préparer le repas pendant que je m’échinais encore sur des détails.

Une fois à table, elle prit un air sérieux :
— Je t’ai promis des informations sur moi. Donc aujourd’hui je vais te dévoiler qui je suis.
— Eorelle, je suis tout ouïe.
— Je suis une elfe, et Alamarielle en était une également.
— Et qu’est-ce qu’une elfe ? Je pensais qu’il s’agissait de petits lutins avec des ailes.
Elle rit de bon cœur.
— Tu décrirais plutôt une fée. Mais contrairement à nous, elles n’existent pas. Les elfes et les humains n’étaient qu’un seul peuple à une époque. Il est difficile pour moi de dire depuis combien de temps exactement nos peuples se sont séparés, mais je crois que dans vos archives on parle de douze mille ans.
— Pour quelle raison est-ce difficile pour toi de le savoir ?
— Parce que nous, les elfes, sommes insensibles au temps qui passe. Il n’a aucune emprise sur nous. J’étais née, et j’avais déjà vécu certainement plusieurs dizaines de milliers d’années. Je ne sais pas vraiment.

J’avais bien compris que j’étais en face d’une personne plus âgée que moi d’un ou plusieurs siècles, mais de là à plusieurs dizaines de milliers d’années, j’en tombai des nues.
— Tu veux dire que tu es… immortelle ?
— Pas du tout. Nous mourons aussi, mais pas de vieillesse.
— De quoi alors ?
— Les armes, les poisons, les maladies… Tout ce qui peut vous tuer. Sauf le temps.
Je laissai planer ce temps qui n’avait pas d’influence sur elle, m’appuyant la tête sur les deux mains, et les coudes sur la table, essayant de digérer ces informations. Me laissant une pause, elle finit par reprendre :
— Il y a une chose supplémentaire qui peut entraîner notre mort… Le trop plein de sentiments négatifs. Car si nous sommes insensibles au temps, nous sommes sensibles aux émotions. Et la tristesse est la pire de celles que nous craignons. Alamarielle, quand elle est décédée, m’a laissé dans un état… Ma vie allait s’éteindre.

Je pris sa main dans la mienne. Les larmes pointaient aux commissures de ses grands yeux.
— J’étais gardienne de la forêt, c’est ce qui m’a aidée à survivre. Et j’ai connu des gens formidables, des elfes, des humains aussi.
« Puis tu es arrivée du haut de tes seize années de vie, pleine de joie, de bonne humeur et de farces à revendre, et prête à donner et à recevoir énormément d’amour. Mes défenses se sont abaissées et j’ai craqué. Aujourd’hui me revoilà heureuse, grâce à toi, je nage dans le bonheur. Car je t’aime, tu le sais.
Changeant de sujet brutalement, elle me dit :
— Mangeons avant que ça ne soit trop froid. Nous reparlerons peut-être plus tard.
Lui souriant, et la regardant droit dans ses jolis yeux verts, je baisai doucement sa main avant de la lâcher pour manger.

Comme d’habitude, tout était succulent et totalement imprévu. Elle savait mélanger les goûts mieux que personne.
— Avons-nous d’autres différences que celles que tu as évoquées ?
— Ce qui nous différencierait le plus sont nos sens et nos gestes. Les premiers sont bien plus aiguisés que les vôtres, car les humains se sont trop habitués à faire confiance à la technologie. C’est d’ailleurs pour cette raison que nos peuples se sont séparés. Ma vue est perçante comme celle d’un aigle, mon odorat aussi performant que celui d’un ours, et le reste à l’avenant.
« Nos gestes sont plus précis que les vôtres, car c’est un don de notre créateur.
« La connaissance également. Chez vous, elle est partagée par un si grand nombre de personnes qu’elle progresse à une très grande vitesse. Mais finalement, une personne ne peut emmagasiner qu’une partie infime de ce savoir dans sa vie.
« Tandis que chez nous, le savoir se partage aussi, mais nous sommes peu nombreux, donc il ne progresse pas rapidement. Par contre notre savoir est celui d’une vie tellement longue que la connaissance que nous accumulons est immense. Cela reste celle des choses simples qui nous entourent. Nous n’avons que faire des ordinateurs, des voitures et des téléphones portables. (1)
« Personnellement, je m’intéresse à tout ce qui concerne la médecine et m’informe régulièrement auprès d’un médecin des avancées de leur science.

Nous retournâmes à nos fabrications. Elle finit la sienne et commença à travailler avec moi sur la deuxième.
Je la prévins qu’à  seize heures j’avais rendez-vous avec Bastien pour tenter la réconciliation. Je reçus ses félicitations pour cette courageuse tentative.
— Tu peux m’en dire davantage sur ce qui est arrivé à Alamarielle ?
— Je t’ai expliqué que nos deux peuples se scindèrent. Eh bien, ce ne fut pas dans la paix. Certains elfes souhaitaient disposer de plus de confort, et pour ce faire, ils voulaient pouvoir exploiter des mines de minerais  métalliques. Mais le dieu créateur est hostile à l’exploitation outrancière de la terre.
« Alors comme les esprits s’échauffaient, il y eut des combats, puis une bataille. Ce qui entraîna la séparation. Ceux qui partirent se nommèrent les humains, ou les hommes, et nous restâmes les elfes. Ils perdirent le soutien du dieu créateur, et tous les bienfaits qu’il nous avait donnés.
« Depuis, elfes et hommes se sont livrés de nombreuses guerres. Alamarielle est morte dans l’une d’entre elles. Il y a un peu plus de 2 000 ans je crois.
— Tu ne nous hais pas pour cela ?
— Le devrais-je ? Ce ne sont pas les gens d’aujourd’hui qui l’ont tuée. Ceux qui vivent aujourd’hui n’en sont pas responsables. Et si ça avait été le cas, la guerre n’est l’affaire que de quelques-uns. La majorité des hommes la subissent, même les soldats. Seuls les dirigeants en sont la cause.

Tant de bonté m’impressionnait.
— Je te livre un dernier cours d’histoire pour la journée : l’histoire d’Amalfay et d’Antalvay est particulière.
« Il y a longtemps, quand les guerres battaient leur plein, Antalvay était une très grande cité, farouchement opposée aux elfes, car le but de ses habitants était l’expansion irraisonnée et nous ne pouvions l’accepter. Antalvay est formé du préfixe « ant » qui signifie contraire et « alf » ou « alv », pour le mot elfe. C’était la ville ennemie des elfes.
« Le temps passant, la majorité des gens comprit l’inutilité de ces guerres. Le plus grand nombre s’enfuit, car ils n’en avaient que faire et désiraient seulement vivre. Ils déploraient d’être mobilisés et de devoir mourir pour des raisons haineuses. Ils construisirent la grande ville de Brivorest.
« D’autres pensaient qu’il fallait s’engager activement à la défense de la forêt, particulièrement la nôtre. Ils s’établirent dans le nord-est de la ville, et nous aidèrent à combattre ceux d’Antalvay. Plus tard, ils nommèrent leur village Amalfay, littéralement ceux qui aiment les elfes. C’est de ce village que tu viens, Margaux, et ce n’est pas anodin.

— J’ai encore une question. Tu disais que tu avais besoin d’une existence officielle pour les humains et que c’est la raison pour laquelle tu changes d’identité. Mais pour quoi faire dans le fond ?
— Je possède des parcelles de forêt. Grâce à elles je peux en louer ou prêter certaines parties à des gens qui vont s’en occuper avec soin. Ça les protège également du défrichement.
« Donc, de génération en génération, j’hérite de moi-même.

Nous sourîmes à l’évocation de cette incongruité. Il était désormais plus de quinze heures et je devais bientôt prendre congé d’Eorelle pour aller me réconcilier avec Bastien. J’avais appris tant d’elle aujourd’hui. D’elle et du monde que je ne pourrais plus jamais regarder de la même manière. Il m’en restait beaucoup à apprendre.

Soudain, Eorelle, laissant notre ouvrage, se dressa d’un bond. Elle tendit son nez dans le vent qui venait du nord-est.
— Il y a une odeur que je n’aime pas. Il se passe quelque chose dans la forêt, quelque chose de mauvais.
Comme elle tournait la tête dans la direction du vent, celle de la clairière aux violettes, je remarquai un écureuil qui débouchait de ce chemin et se précipita vers nous. Je crus le reconnaître. Il était très excité et sautait avec insistance devant Eorelle en émettant de petits bruits, comme s’il lui parlait. Elle lui répondit de la même manière.
— Margaux, nous avons un problème. Un gros. Suis-moi.
Elle marchait d’un pas décidé que je ne lui connaissais pas, presque guerrier, jusqu’à sa cabane. L’écureuil était sur ses talons et je me joignis à eux, trottinant pour les rattraper. Nous rentrâmes dans la maison et nous dirigeâmes vers le fond, là où elle avait son armoire.
— Sais-tu tirer à l’arc ? Me demanda-t-elle soudain.
— Non.
— Je m’en doutais un peu.

Elle chercha derrière l’armoire et en tira tout d’abord un arc dans un étui de peau animale à bandoulière, puis un bâton. À chacune de ses extrémités était fixée une pierre coupante très finement taillée. Puis un deuxième bâton pratiquement identique, si ce n’est la décoration. Ils étaient rangés dans un fourreau en cuir.
— Que faisons-nous ?
— Tu m’as dit que tu devais retrouver Bastien dans la clairière aux violettes ? Eh bien j’espère qu’il sera encore vivant lorsque  nous arriverons à lui.
Cherchant dans son armoire elle sortit deux habits taillés dans un cuir épais.
— Prends cette armure-là, c’est celle d’Alamarielle, vous devez avoir approximativement la même corpulence. Tu prendras sa lance également. Cette arme pourra t’aider à défendre ta vie ou celle de quelqu’un d’autre. Je prends la mienne et mon arc.
« Un jour je te donnerai le sien si tu veux apprendre.
« Nous allons d’abord faire un tour d’inspection pour savoir ce qui se passe. Il faut toujours observer et réfléchir avant d’agir.

J’enfilai comme je pus l’armure de cuir. Elle m’aida à m’en vêtir et s’arnacha elle-même. Je me saisis de l’arme qui m’était destinée, et imitai Eorelle pour la fixer contre ma hanche, de manière à pouvoir la sortir facilement. On pouvait aussi la fixer en travers du dos, mais cela s’avérait moins rapide pour dégainer.

Elle accrocha son arc dans le dos et attrapa encore un carquois rempli de flèches derrière l’armoire.
— On y va. Dit-elle. Discrétion, prudence et rapidité. Mais auparavant, une dernière chose qu’on pourrait regretter de ne pas avoir faite s’il arrivait malheur à l’une d’entre nous.
Elle s’approcha de moi, et prit mes deux mains dans les siennes, elle me sourit et d’un geste commun nous nous enlaçâmes. Nous nous embrassâmes d’abord les joues, puis nos baisers glissèrent vers la bouche et mes doigts se perdirent dans sa chevelure soyeuse. Nos bouches se rencontrèrent enfin.
J’avais tellement rêvé d’un instant romantique pour ce premier baiser, mais il fut la résultante d’un moment où nous craignions l’une pour l’autre, ce qui était finalement plein de sens. Nous allions risquer notre vie.
C’était mon premier baiser d’amour et je n’entendais pas que sa qualité fut amoindrie à cause de l’urgence. Je la serrai plus fort dans mes bras. Malgré les armures de cuir je sentis contre moi sa douce chaleur corporelle ainsi que son cœur qui battait au même rythme que le mien.
Je ne savais pas faire, mais mon envie fut la plus forte et je décidai d’approfondir notre baiser. À cause de mon inexpérience j’avais eu peur, mais cela se fit le plus naturellement du monde. Je sentis son bonheur de partager ce baiser avec moi. Je n’irai pas dire qu’il avait le goût du miel, c’est habituellement l’apanage de vieux chanteurs au charme désuet, mais surtout, c’est tellement faux. C’était beaucoup plus fort, car il avait le goût de la passion et de l’amour. Je plongeai mes yeux dans les siens et ils se dirent je t’aime pour l’éternité.
Je la relâchai et nos lèvres se séparèrent.
— Je t’aime moi aussi, lui dis-je. Et tu le sais également.
Et j’enchaînai :
— Je ne voulais pas que notre premier baiser d’amour soit bâclé à cause du danger.
Elle me sourit avec douceur, et ajouta :
— Tu as eu raison, rien ne compte plus que l’amour, tu commences à penser comme une elfe. J’espère que ce premier baiser ne sera pas le dernier, nous allons peut-être y laisser notre vie. Suis-moi !
Elle partit devant et je la suivis en petites foulées. La clairière ne se trouvait pas loin.

L’armure de cuir m’allait comme un gant, elle était souple, mais beaucoup moins que mon seul jean. Le principal problème était son poids, augmenté de celui de la lance. Je fatiguais vite. Heureusement, nous ne nous rendions pas loin.

Elle devait percevoir tout cela bien avant moi, mais je ne tardai pas à entendre des bruits inquiétants. De gros rires gras, des hurlements sauvages, ainsi que des sons de métal s’entrechoquant.

——————————————————————————

(1) Note de l’auteur aux lecteurs : lisez Isaac Asimov si vous voulez en savoir plus long sur les conséquences d’une longue vie avec une faible densité de population, ou l’inverse. Nos conclusions ne sont pas forcément les mêmes, mais les paramètres non plus, car ici nous avons des gens qui s’aiment et qui n’ont pas de robots.

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11 Commentaires
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Claudia Delacourt
1 année il y a

Toujours aussi bien écrit.
Bravo !

Thibaut Séverine
Thibaut Séverine
1 année il y a

Ooooh mais que se passe-t-il donc dans cette forêt ??? Hâte de lire la suite !
Très belle explication de la différence entre humains et elfes (ça donne envie d’être un elfe, et pas que pour la longévité ;-)!)
Et merci pour la phrase « Et c’est comme cela que j’appris à aimer la pluie autant que le soleil » qui, perso, va m’aider à affronter l’hiver…

Thibaut Séverine
Thibaut Séverine
1 année il y a

Perso je n’ai pas du tout trouvé la scène du baiser choquante mais plutôt pleine de douceur, de tendresse et de sensualité.
Quant à ta peinture des elfes, ne t’inquiète pas des inspirations (c’est normal d’en avoir et franchement, Tolkien, y’a pire ;-)!)
Ton univers est unique, ton histoire originale, c’est tout ce qui compte 🙂 !

Thomas Rollinni
1 année il y a

J’adore ! EN un chapitre, il y a tout, suspens, amour (enfin le baiser qu’on attendait. J’ai hâte de voir ce qui va leur arriver 😀

Laure Delier
1 année il y a

Le baiser n’est pas choquant juste plein d’amour, de douceur et de tendresse.
C’est toujours aussi bien écrit.

Cora Line
1 année il y a

Même si la vannerie n’est pas une passion pour moi, il faut lire ce chapitre 10 que j’ai beaucoup aimé!! Le baiser tant attendu est arrivé juste avant…quoi? Je le saurai très prochainement…

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