Les pierres d’âme – Chapitre 13 – Le grand nettoyage

9 mins

Merci à Françoise pour son travail de correction.

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Chapitre 13

Le grand nettoyage

« Pour ceux qui n’ont pas peur des lendemains difficiles »

Au petit matin, je renfilai l’armure et pris le bâton. Si je devais les transporter, ce serait la manière la plus pratique. Après avoir déjeuné, j’écrivis à Bastien.
Margaux : « On se rejoint vers le premier pont de la Doucerive vers sept heures.
Il lui fallut quelques minutes pour répondre par l’affirmative. Ayant terminé mes préparatifs matinaux, je m’y rendis à l’avance.

Quand j’arrivai à proximité du pont, une silhouette en armes s’y trouvait déjà. C’était celle de ma chère et tendre. Elle était assise, sa lance à ses côtés, et contemplait la rivière à ses pieds, les yeux rivés sur les flots qui se déversaient inlassablement. Elle pleurait amèrement. Je m’assis derrière elle, l’enlaçai et me mis à la bercer avec douceur, j’eus l’impression de réconforter une petite fille, alors que jusqu‘à présent elle s’était montrée celle qui savait, sûre d’elle. Cette fois-ci, c’était à moi de jouer à l’adulte.
— Je ne t’ai pas tout dit hier, fit-elle en préambule. Tu sais, je t’ai raconté que j’avais tant souffert de la mort d’Alamarielle. Mais aussi que j’avais bien remonté la pente grâce aux gens que j’avais connus.
« C’est vrai, mais à la mort de chacun de mes amis, j’ai souffert. À chaque fois, c’est comme un coup de poignard dans mon cœur. Un jour prochain ce sera le tour de ton grand-père, mais surtout, et pour moi, c’est comme si c’était bientôt, ce sera le tien.
« Je ne puis vivre avec ces douleurs accumulées. Je ne pourrai bientôt plus. Lorsque tu mourras, je te suivrai.
De ma main libre, je caressai ses cheveux.
— Ce n’est pas encore pour demain, nous avons de belles choses à vivre toutes les deux. Profitons-en !
Tournant la tête vers moi, elle esquissa un léger sourire que j’embrassai, continuant à la bercer.

— Hindred m’a demandé de ne rien dire, mais je ne puis faire autrement. Il m’a parlé du choix.
Je la fis pivoter légèrement sur le côté, afin de mieux voir son visage, soutenant son dos avec ma jambe.
— Ah ! Le choix. Je vois. Mais je ne voudrais pas te l’imposer. Te faire partager cette vie pleine de tristesse, pour toujours.
— Il m’a dit qu’à notre mariage…  si cela arrivait, je pourrais faire ce choix. Celui de devenir une elfe.
Elle prit une inspiration.
— Ce n’est pas tout à fait exact. Pas besoin d’attendre cet instant. Cependant, les rares fois où cet événement s’est produit dans l’histoire, ce fut lors d’un mariage. C’est plus beau au sens cérémoniel, c’est certain, mais ce n’est pas une obligation. Cela peut être plus tard aussi.
« Mais ce choix, il faut que tu le saches, modifierais ta vie pour toujours. Tu verras mourir tous ceux que tu aimes, même ta petite sœur, Bastien, Éléonore et les autres. Il faudra te détacher du monde des hommes et de son confort.
« Voilà, pense à ceci : est tu prête à le faire ? C’est la vraie question.
— Tu sais Eorelle, je pense que je serai prête. Pas aujourd’hui, mais certainement dans quelques mois ou quelques années. J’ai prévu de faire ma vie avec toi, donc je me détacherai de celle des hommes, j’ai commencé d’ailleurs. J’ai quitté le chemin du lycée pour celui de la forêt. J’ai échangé la compagnie des lycéens contre celle de la sorcière. J’y suis gagnante d’ailleurs !
« Le choix est fait. Je deviendrai une elfe comme toi et nous aurons une vie pleine de bonheur.
« Cependant aujourd’hui, il me semble avoir quelque chose à accomplir avant cela.
— Il y a le bonheur, mais la douleur également.
— Oui je l’assume, car qui dit bonheur dit douleur, mais nous serons toujours toutes les deux. Trois si nous comptons l’amour qui nous unit. Ensemble nous pourrons relever tous les défis, protéger la forêt, faire le lien avec les humains, les éduquer, nous soutenir quand nous aurons besoin l’une de l’autre et surtout, affronter la vie.
« Notre amour nous guérira de tous les maux. L’amour peut tout. (1)

Je commençai à lui prodiguer de nombreux petits baisers légers sur le visage : son front, une paupière, puis l’autre, son nez, ses pommettes… Petit à petit elle se détendit et son sourire s’élargit.
— Hem, hem !

Nous nous tournâmes du côté d’où venait le son, c’était un Bastien à l’air plutôt gêné. Après l’avoir salué de la main, Eorelle prit la parole :
— Hello Bastien, on y va ? Je te préviens, il y a du boulot qui nous attend. Mettons-nous en route.

Nous nous levâmes, non sans avoir entre-temps rajouté un petit bisou ou deux. Nous n’allions tout de même pas nous priver pour Bastien !
— J’étais venue pour veiller à ce qu’il ne vous arrive rien en route. Nous dit-elle, en s’engageant sur le chemin. Avec la présence de ces orcs. J’ai peur qu’il y en ait d’autres. Bastien, je serais rassurée de te voir armé. D’ailleurs Margaux, tu as bien fait de remettre ton armure pour le voyage et de prendre ta lance.
« Au fait, j’ai oublié de vous dire, j’ai annulé le cours de botanique avec les religieux de la Mère Universelle.

La journée fut rude. Nous commençâmes à rassembler les corps sans vie des orcs. Pendant la nuit, les elfes avaient réalisé une civière avec du bois et de la toile pour les soulever.
Nous devions nous mettre à quatre pour en soulever un seul. Chacun devait peser plus de cent kilos. Étant six, nous pouvions nous relayer. Mais pas question de nous reposer. Quand nous n’étions pas en train de déplacer les corps, nous amassions du bois afin d’ériger un bûcher.
Nous devions également sortir leurs immondes corps de leur cuirasse. La tâche était rude, l’odeur pestilentielle, et l’horreur de ce que nous faisions n’était compensée que par le sentiment d’absolue nécessité d’exécuter ce travail jusqu’au bout.

Nous fîmes une pause vers le milieu de la matinée. Je contemplai médusée l’état dans lequel les orcs avaient mis la clairière aux violettes. C’était désastreux, en quelques heures à peine ils avaient tout ravagé, ces petites fleurs de toutes sortes avaient été foulées au pied, brûlées, la table avait été renversée, l’écorce du noyer avait été brûlée par le feu.
Ce fut mon tour d’avoir un coup au moral, mes larmes coulaient. Je sentis une petite main se poser sur mon épaule. Pas la peine de me retourner, je l’aurais reconnue entre mille.
— Nous devrons tout reconstruire, tu sais, la nature est forte. Plus que tu ne l’imagines. Il va cependant falloir décontaminer le sol. Leur sang est un polluant qui empêcherait la pousse de toute végétation pendant de nombreuses années. Sauf peut-être des espèces mauvaises, provenant de la même origine qu’eux.  Nous travaillerons aussi à sauver cet arbre si possible.
Ce fut son tour de m’entourer de ses bras pour m’apporter le réconfort.
— Tu vois lui dis-je, tu es là pour me redonner le sourire. L’amour est plus fort que tout, non ?
— Oui, je revis avec toi ! Et maintenant que je sais qu’Alamarielle me conforte dans ce choix, je suis beaucoup plus sereine.

Lorsque vint l’heure de manger, Hindred nous rejoignit. Pendant toute la nuit il avait cherché d’autres traces de passage d’orcs, sans succès. Il avait alors commencé à remonter leur piste, mais il avait dû abandonner. Cependant la direction prise était indiscutablement celle du centre de la forêt.
Quand nous eûmes mangé, sans réel appétit vu la nature de la tâche qui était la nôtre en ce jour, nous continuâmes le grand nettoyage. Nous dûmes faire brûler tous les corps. L’odeur de cette chaire carbonisée était insoutenable et ce malgré les herbes odorantes qu’Eorelle n’avait pas manqué d’ajouter au feu.
Elle avait également effectué une préparation pour nettoyer le sang des monstres afin qu’il ne pollue pas la forêt.
Je culpabilisai d’avoir nettoyé le sang de celui que j’avais tué dans la Doucerive, mais les elfes m’expliquèrent qu’avec la dilution, il n’y n’aurait pas d’effets néfastes.

Pendant mes courtes pauses, je pris le temps de sauver quelques plants de violettes. J’y tenais tellement. Nous les replanterions plus tard.

Lorsque tout ce travail fut effectué, les elfes nous expliquèrent qu’il allait alors falloir procéder à la purification des âmes des monstres défunts. Cantaran et Melodia nous guideraient dans le monde des esprits sans que nous ayons à recourir à d’autres moyens hallucinogènes.

Nous nous installâmes  en cercle autour du bûcher. Puis le chant des deux mages s’éleva et nous nous sentîmes libérés de notre enveloppe charnelle. J’identifiai rapidement ce qui correspondait à chaque âme des membres de notre groupe. Des lumières pures,  celle de Bastien l’était peut-être un peu moins, mais celle d’Eorelle brillait comme aucune autre.
Tout autour de nous rampaient de nombreuses ombres noires. C’était les âmes impures des orcs. Nous les rassemblâmes, et une par une, nous les nettoyâmes de leur noirceur. Leurs âmes purent alors s’envoler, et nous fîmes un feu avec les déchets qui restaient.

Nous quittâmes alors le monde des esprits pour revenir dans celui des vivants. Hindred prit congé. Il entendait bien veiller pendant quelque temps sur la forêt à la recherche de groupes d’orcs qui pourraient sévir dans la région. Les quatre elfes étaient à peu près certains que si ces horreurs étaient réapparues, il n’y aurait pas qu’un simple petit groupe isolé comme celui que nous avions détruit. Il devait y en avoir un grand nombre.

Le soir n’était pas encore là, mais l’après-midi tirait à sa fin. Nous nous installâmes sur les quatre sièges en osier de la maison d’Eorelle que nous avions pu terminer. Elle était en train de nous préparer une tisane.
Je n’avais pas eu l’occasion jusqu’à présent de parler aux deux mages.
— Excusez-moi, leur dis-je, comme vous êtes mages, j’aurais voulu vous poser des questions. Je suis très curieuse !
— Pose tes questions Margaux. Nous ferons de notre mieux pour y répondre.
Je me lançai :
— Je vous ai entendus chanter, c’est comme cela que vous pratiquez la magie ?
— Le chant n’est qu’un vecteur, mais dans notre pratique, c’est la façon qui est la plus naturelle pour nous. Répondit Melodia. Comme nos noms l’indiquent, nous adorons chanter.

Eorelle vint prendre place sur mes genoux, je plaçai mes bras autour d’elle.
— Alors comment ça marche ? Demanda Bastien.
Cette fois-ci, ce fut Cantaran qui répondit.
— Il faut tout d’abord savoir que nous pratiquons la magie individuelle. C’est-à-dire que cette magie vient de nous. Nous devons tout d’abord extraire l’énergie dont nous avons besoin de tout ce qui nous entoure.
— C’est la raison pour laquelle la magie est généralement mal vue chez les elfes, fit Eorelle. Car les mages doivent prélever de l’énergie aux vivants, et nombre d’entre nous s’y refusent.  Voilà pourquoi j’ai difficilement admis d’être soignée alors que mes blessures auraient pu se remettre avec le temps.
« Cela dit, les mages elfiques sont très doués, et lorsqu’ils pratiquent, ils font très attention à ne pas faire souffrir les organismes dont ils prélèvent l’énergie.
— Ensuite, continua Cantaran, il y a le savoir faire qui prend des années avant de donner des résultats. Le principe est de transformer l’énergie reçue en action. Notre psychique agit sur le monde physique. Ce qui signifie qu’il faut connaître parfaitement les deux mondes.
Bastien avait l’air passionné par leur discours.
— Vous dites que les elfes sont très doués. J’en déduis que vous n’êtes pas les seuls à pratiquer, comment dire, cet art ?
— Vous les hommes en êtes capables. Il n’y en a plus beaucoup de nos jours, car la technologie a pris la place de la magie. La plupart des mages humains commencent par apprendre comment prolonger leur durée de vie. Ne serait-ce que pour pouvoir atteindre la fin de leurs études. Répondit Melodia.
— Et je pourrais y arriver, moi ? dit-il.
Les deux mages le regardèrent attentivement. Puis ils se consultèrent d’un regard et Melodia prit la parole :
— Je pense que tu en es capable, tu as l’intelligence nécessaire.
— Voudriez-vous me prendre pour apprenti ?
— Elle reprit : ton âme n’est pas aussi pure que celle d’un elfe, car ton esprit n’est pas assez désintéressé. Tu ne fera donc jamais totalement partie des nôtres, mais nous pouvons te compter parmi nos amis. C’est possible, oui.
« Mais nous devrons réfléchir, et toi aussi. Car souhaiterais-tu réellement consacrer ta vie à cet art ? C’est la vraie question. Une longue vie d’études avant la récompense.

Bastien semblait satisfait de leur réponse. J’en vins à ma question :
— Dans ma lance il y a une pierre, elle semble finement gravée, à quoi cela correspond-il ?
Elle était appuyée sur la chaise, je la leur tendis pour qu’ils l’examinent. Ils se la passèrent l’un l’autre avant que Melodia prenne la parole :
— Tu as constaté cela, étonnant !
— J’en ai même rêvé cette nuit. C’était comme si j’en découvrais la signification.
— Tu pourrais être notre élève toi aussi… Fit Melodia. Les pierres sont gravées par l’esprit du mage. Dans cette partie que tu vois ici est stockée de l’énergie. Cette autre partie contient la logique qui permet à la pierre de s’alimenter, de récupérer de l’énergie.
« Enfin, ces deux autres parties sont plus fonctionnelles. Celle-ci a la faculté de rendre cet objet pratiquement incassable. Cette autre permet aux gens à qui tu n’aimerais pas te montrer avec une arme de camoufler ton équipement.
— C’est donc pour cela que personne n’a rien remarqué. Et j’ai pu constater que ça marche même sur les photos.
J’avais une dernière question.
— La couleur des pierres, comment est-elle choisie ?
— C’est une question de goût. Très souvent les elfes choisissent des pierres à la couleur de leurs yeux. Ça n’a rien de fonctionnel. Fit Cantaran. Ce n’est pas mon cas, les miens sont bruns…
Eorelle se leva pour aller chercher sa propre lance qu’Alamarielle avait enchantée d’une pierre du même vert que ses yeux pour me la montrer.
— Elle avait les yeux du même bleu que la pierre de la lance que tu m’as donnée ?
— Oui, un bleu saphir. Me répondit-elle, le regard perdu dans le passé.

Il restait une question :  qu’allions-nous faire de ces armes et armures ?
Pour l’instant nous les avions entassées près de la maison d’Eorelle pour que personne ne les découvre. Le métal pouvait être fondu et utilisé.
Hindred avait des compétences pour forger des pointes de flèches artisanales avec des pierres ferreuses ramassées de-ci de-là. Mais travailler avec ces aciers demandait d’autres outils que ceux des elfes.
Eorelle avait bien des contacts chez les humains. Mais trouver un industriel qui accepterait de refondre des armes était une autre paire s’avérer difficile.
Cantaran et Melodia pourraient tout retransformer comme ils le souhaitaient mais cela demanderait une énergie colossale.
— Peut-être serait-il imaginable d’allier vos forces, vous et Hindred. Proposa Bastien aux deux mages. Avec le feu, Hindred apporterait une partie de l’énergie, et pourrait au moins déstructurer le métal pour qu’il ne ressemble plus à des armes. Ensuite il deviendrait alors possible de revendre la ferraille à une casse.
Les deux mages furent étonnés par l’idée, ils ne la rejetèrent pas, et s’accordèrent sur le fait qu’il faudrait y réfléchir avec l’intéressé.

Puis nous les laissâmes partir. Ils promirent à Bastien qu’ils penseraient à lui. Ils se reverraient prochainement pour parler de son éventuel apprentissage.

Je gardais ma tête sur les épaules malgré les événements de ces deux derniers jours. Je pensai donc à l’aviser du repas que nous devions faire le lendemain, et des quelques petites idées que j’avais à l’esprit pour l’agrémenter.
C’est alors, que le soir commençant à tomber, nous fîmes une rapide cueillette de champignons, Bastien se révéla assez bon dans l’exercice.

Puis Eorelle décida de nous raccompagner, ses armes en main.

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(1) https://www.bible.com/fr/bible/152/1CO.13.4-8.S21
L’amour est patient, il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.

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7 Commentaires
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Laure Delier
1 année il y a

Toujours aussi fan de l’histoire.
Et quel beau amour entre Margaux et de Eorelle.

Thibaut Séverine
Thibaut Séverine
1 année il y a

Comme Laure, j’aime toujours autant ton histoire et je trouve ta description de l’amour entre Margaux et Eorelle très belle. Et ton écriture est toujours aussi fluide et agréable !

Thomas Rollinni
1 année il y a

C’est toujours aussi agréable de lire ton récit, l’attachement entre les personnages et bien retranscrit.. Je ne trouve pas que ton histoire et trop simple. Tu as imaginer un univers entier avec ses propres codes! tu sais moi j’ai commencé à écrire en 6e et j’ai imaginé un petit univers, désormais c’est un monde entier avec douze races, une planète avec trois continents qui vit dans ma tête… Ptet qu’un jour je publierais l’histoire que j’ai écrit de ce monde ! Mais en tout cas j’adore ton histoire et tu verras, ton univers s’étoffera au fur et à mesure. Rome ne s’est pas construite en un jour !

Cora Line
1 année il y a

Les sentiments entre Margaux et Eorelle se renforcent et l’avenir plein de promesses se dessine sans craindre des lendemains difficiles. Elles savent qu’ensemble elles seront plus fortes, chacune se nourrissant de l’autre. Bravo Haldur pour ce chapître 13 que j’ai beaucoup aimé !

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