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Au port de Tréboul à Douarnenez, vivait une fillette de neuf ans , Lylwenn.
Une nuit, Lylwenn fut réveillée par un chant, doux, féminin. Elle se leva et sorti de sa maison. Elle se dirigeait vers l’origine du son et se retrouva face à la mer et l’île Tristan. Mais le port était vide, personne ne chantait. Pourtant, elle entendait cette voix de femme. Elle venait de la mer, comme si elle l’appelait : “Deus, deus’ta Ma Morganez”. Lylwenn, scolarisée à diwan, comprenait un peu le breton. Elle se rapprocha plus près de l’eau et aurait pu tomber si son père ne l’avait pas rattrapée.
Ses parents avaient entendu la porte d’entrée d’ouvrir. Lylwenn ne se trouvant pas dans sa chambre, ils étaient parti à sa recherche et la retrouvèrent rapidement.
Sa mère était effrayée : « Mais ça ne va pas? Qu’est-ce qui te prend de sortir en pleine nuit ? Tu aurais pu te noyer ! ».
« Vous ne l’entendez pas ? Ce chant ? ».
« De quoi tu parles ? Personne ne chante!».
« Mais maman….je l’entend…enfin plus maintenant mais je te promets que j’ai entendu une femme chanter! En breton!».
Ses parents échangèrent un regard inquiet.
Quelques semaines plus tard, Lylwenn entendit à nouveau le même chant.
Cette fois ses parents purent l’empêcher de sortir et constater qu’elle n’était pas somnambule. Ils prirent la décision de déménager à Concarneau, où son père avait trouvé travail, interdisant à leur fille de retourner à Douarnenez.