Romance au bureau

14 mins

 

Avant propos :


L’amour a un talent étonnant pour fleurir là où on l’attend le moins. Les lieux les plus ordinaires peuvent se transformer en scènes de passion et de désir, et les relations les plus professionnelles peuvent évoluer vers quelque chose de bien plus profond. C’est précisément cette magie imprévisible qui nous amène à plonger dans les pages de “Romance au Bureau”.

Dans ce récit captivant, nous explorons les vies entrecroisées de deux individus qui ont consacré leurs journées à la réussite professionnelle. Alors qu’ils jonglent avec les défis du monde du travail moderne, des étincelles inattendues commencent à briller entre eux. Des regards échangés dans les couloirs aux conversations qui s’étirent en dehors des réunions, leur relation passe du strictement professionnel à une danse subtile et envoûtante.

Après leur rencontre dans un night-club, elle se rendra compte que ce bel inconnu n’est nul autre que son patron

Lorsque les émotions surgissent, les protagonistes se retrouvent confrontés à un dilemme complexe : doivent-ils suivre leur cœur malgré les risques potentiels pour leur carrière, ou doivent-ils sacrifier leurs sentiments naissants pour préserver la stabilité de leur environnement professionnel ?

“Romance au Bureau” nous rappelle que l’amour peut émerger dans les endroits les plus inattendus, transcendant les barrières qui semblent infranchissables. À travers les hauts et les bas, les moments tendres et les défis poignants, cette histoire explore les émotions humaines universelles qui nous lient tous – le désir de trouver la connexion authentique et la poursuite du bonheur, que ce soit au bureau ou ailleurs.

Attachez vos ceintures pour un voyage à travers les méandres sinueux de l’amour et de l’ambition.

Bienvenue dans cette histoire où les étincelles de romance s’allument là où les dossiers et les ordinateurs règnent en maîtres.

 

 

   CHAPITRE I : Mr Jones

  C’est un assez chic restaurant bar situé à l’EST Libreville. Il est quinze heures quarante cinq minutes à la pendule qui se trouve qui est au dessus du bar, les clients y sont dans une ambiance bonne enfant, joyeuse. Certains discutent de leur études qu’ils trouvaient éprouvants, d’autres parlent déjà des vacances alors qu’on est en pleine saison scolaire, ils y’en a aussi qui discutent de la vie de tous les jours, de leur relation amoureuse etc… Parmi toutes ces personnes il y’en a deux ou plutôt une qui se trouve seule sur une table et attend quelqu’un visiblement qui est en retard. Elle avait pris le temps de commander un jus de fruit en attendant l’arrivée de son ami, je suppose. Quinze heure cinquante. 

_ « Elle ne va quand même pas me poser un lapin » pensait la jeune femme.

Elle était situé à la verrière du restaurant, elle pouvait voir ceux qui passaient sur le côté descendant de la voie mais ne pouvait pas voir ceux qui en montaient, même assise on peut apprécier son outfit; vêtue d’un tailleur vert émeraude, ses sandales talon pas trop haut de couleur verte justement pour ressortir la couleur de son tailleur, des bijoux ça et là pour égayer la tenue, une mise en beauté nude et une coiffure juste parfaite. Au moment où elle veux prendre son téléphone pour passer un coup de fil la personne tant attendue se fait entendre.

_ Merci de m’avoir attendue ma belle, j’ai eu un contre temps.

Elle soupire…

_ Du moment que tu es là ( elle sourit ) WoW, j’adore ton outif. Vas-y tourne pour voir.

_ Oui oui je sais je sais, je suis une star ( faisant des pauses comme a un shooting photo )

_ Je t’adore toi… 

Les deux amis s’asseyent…

_ Mais ne me dis pas que tu as tout manger sans moi !!

Elle rit…

_ Non mais tu es sérieuse ? Comment pourrais-je manger sans toi ?

_ Ah… je suis rassuré. 

Elle lève la main pour faire signe au serveur de rapprocher…

_ Alors j’espère que tu as une bonne excuse pour ce retard.

Serveur : Bonjour mes dames, voici les menus.

_ Bien sûr, tu sais que c’est pas mon genre, le retard. ( elle regarde menu l’air dubitatif )

_ Alors je t’écoute.

_ Je sais pas, j’hésite entre la salade César ou la côte de port assortiment frites bananes, je sais pas si je tiens à mon régime et ou je m’offre une fleure.

_ EH ASHLEY TU M’ENTENDS ???

_ Humm ? Qu’est-ce que tu dis ?

_ J’y crois pas… allez dit moi ce que tu as. ( elle lui prit le menu de la main )

_ Désolé ma belle, je suis ailleurs en ce moment.

_ Qu’est-ce qu’il y’a ?

 Tu vois le dossier que j’avais déposé…

_ Lequel ?

_ Celui que j’avais déposer à Total Énergie.

_ Oui ?!? Ils t’ont contacté ?

_ Euh oui.

_ Mais c’est super ça ! C’est à cause de ça que tu fais cette tête de déterré ? Weshhh, souris.

_ …

_ Tu doutes encore de toi ?

_ Bah… on peut dire que oui.

_ Oh là là ma belle, mais pourquoi ? Tu es si brillante, tu ne devrais pas t’en faire pour ça.

_ Okay si tu le dis, mais rien n’est jouer, je dois passer l’entretien Lundi Matin.

_ Et où est le problème ? Tu vas me réussir cet entretien…

_ J’aime ton enthousiasme. ( elle esquisse un jolie sourire )

_ Pour fêter ça je t’invite, aller commande ce que tu veux.

_ Tu pensais que c’est qui qui allait payer ?

La discussion continuait de bon train.

                                 …..

 Après s’être copieusement régalé et payer l’addition, les deux amies se dirigent  maintenant vers la sortie.

_ Je savais pas qu’il préparait aussi bien ici, je comprends pourquoi tu adores y venir.

_ Je ne viens pas seulement pour la bouffe mais aussi parce que c’est un cadre convivial, j’aime y venir avec un livre et me poser à l’arrière penard.

_ Cool… et maintenant où l’on va? J’ai pas envi de rentrer de si tôt.

_ J’ai ma petite idée.

_ Faire du shopping ?

_ Non mieux que ça, on va aller fêter ta nouvelle dans un night-club.

_ Pardon ??? Non désolé je peux pas. Tu sais bien que je tiens pas l’alcool.

_ Aller… tu n’es pas obligé de boire comme à ton habitude, ( elles montent de le véhicule ) juste un ou deux cocktails. 

_ hum okay, vas pour deux.

_ Eh bah tu vois quand tu veux… mais on va d’abord faire un petit détour, je dois aller voir Marc.

Il y avait Ashley, celle dont le dossier à taper dans l’œil du recruteur de la boîte. Dans deux jours un entretien lui avait été proposé pour pouvoir être engagé. Elle est diplômée d’une grande école de Libreville, de stages en stages elle faisait partie des meilleurs et c’est le parrain de sa promotion qui lui avait donné le tuyau d’y aller postuler car elle était très prometteuse. Elle avait l’expérience, là sagesse et l’intelligence de son côté. A peine 26 ans, elle est célibataire et sans enfant et cherche d’abord un cadre avant d’y porter attention à sa future progéniture. L’autre c’est sa meilleure amie Sandra, 27ans et cadre dans une des meilleures entreprises du pays. Passionner de lecture et de mode elle ne cesse d’en faire la publicité de tel ou tel auteur et de quelques maisons de mode où elle se ravitaille en vêtements. Elle a un fiancé et un fils qui sont tous deux adorables. 

Il était déjà vingt heures, après s’être rendu au travail de Sandra pour régler quelques chose d’urgent concernant au banquier qui aurait voler de l’argent dans l’entreprise voisine, elle avait réuni tous le monde pour faire le point et ramené les employés à l’ordre. En effet, à peine il avait démarré, Jean, le secrétaire l’avait informé de la situation qui avait frappé l’entreprise voisine. Un détournement de plus de trente millions de francs CFA. L’information faisait déjà là une des journaux télévisés et il s’avérait que l’entreprise avait des gros troues dans ses comptes depuis un moment d’après une source de l’entreprise. Apparemment se ne serait pas son premier coup. 

_ Tu penses qu’il a déjà volé combien ? Demande Ashley 

_ Plusieurs millions. Et sûrement que il le fait depuis très longtemps.

_ Il doit s’être construit plusieurs villas en ce moment même. Mais comme tu sais, cette histoire sera vite étouffée comme tant d’autres.

_ C’est assez évident, celui qui a l’argent contrôlé ceux qui n’ont pas, peut importe si cet argent est volé ou pas. Ils veulent juste leur part du gâteau.

_ Mouais, pas faux . Ça me rappelle cette histoire de cet entraîneur pédophile qui usait de son influence et promettait aux jeunes des postes dans l’équipe en échange d’un ou deux coups de reins. Ce pays commence à devenir alarmant.

_ Tu m’étonnes… et cet histoire c’est volatilisé comme par enchantement. Plus personne n’en parle. C’est tellement… j’ai même pas de mots.

_ C’est comme tu l’as dit toi même, l’argent.

_ Mais à ce niveau je ne pense pas que ça soit seulement du à de l’argent. Je pense que tous le système est complice et qu’il y a toute une machination derrière.

_ Exactement, tu te souviens de cet interne en médecine ?

_ Et comment oublier cet affaire qui depuis nous a laissé dans un questionnement sans pareille.

_ Et comment faire confiance à notre justice dans ces conditions ?

_ C’est toute la question. Découper sa copine et y jeter une partie dans une fosse sceptique. J’avais des sueur froide, on ne sait plus à qui faire confiance.

_ Enfin bref… assez de parler de ce genre d’histoire. Je vais juste veiller à ce que mon entreprise ne soit pas victime de ce genre de personne.

_ Je te souhaite tout le courage du monde dans ton entreprise.

_ Merci ma belle. Et sinon dit moi, tu as un prétendant ?

_ Un prétendant ?!? Hummmm laisse moi réfléchir…. Non.

_ Je suis sûr que là où l’on va tu vas t’en faire plein, des prétendants.

_ Si tu le dis…

                              …..

Le night-club se situait au bord de mer, juste après deux intersections. C’était celui qui attirait le plus de pseudos riches de pays, ces gens qui n’ont rien à faire et qui cherchent à s’évader avec des filles ou de l’alcool dont on ignore la source de leur revenus. Mais parmi eux ils y a aussi des gens qui travaillent 7j/7 et qui n’ont pas ou ont très peu de repos. Ces gens là y viennent également pour se divertir et enlever la pression du travail de la semaine et aller la semaine prochaine ressourcer. 

Il est facile de faire la différence en les pseudos riches et les riches eux-mêmes. Les riches eux ne sont pas là pour impressionner en commandant les bouteilles les plus chères, farroter  en jetant des billets de dix à tous vas et à être entouré d’un harem de fille. Ils n’ont rien à prouver à qui que se soit sauf qu’à eux-mêmes. Ils sont les plus discret. Ce sont les pseudos riches qui fonctionnent majoritairement de cette façon. Ils veulent se donner un genre, ils veulent qu’on les regarde.

Elles sont déjà sur les lieux, comme promis, Ashley avait un cocktail de Negroni et Sandra elle un Gin tonic. Il y a de l’ambiance dans la salle. La table de Sandra et Ashley se remplit au fur et à mesure que le temps avance. C’est des boissons luxueuses qui ne font qu’arriver. Elles font comme si de rien était et continuent leur discussion tout en se servant les boissons qui sont à leur table.  L’hommes présents et qui envoyaient des boissons à leur table était retissant et avait tous des appréhensions. Imaginez-vous la scène, deux femmes toute fraîche, jolies et qui plus est avec de belles formes et un charisme impressionnant se pointent et font comme si il n’y avait personne autour d’eux, même les boissons les plus chères du night-club ne leur fit pas frémir même si il arrivait que ça soit elle qui règle l’addition. Mais cet homme est un courageux, il n’est pas comme d’autres qui  envoient des intermédiaires faire le boulot à leur place, il prit lui-même les choses en main. Il est déjà à leur table :

_ Bonsoir mes dames ( d’une voix suave et roque ) leur tendant la main.

_ Bonsoir…inconnu. Dit Ashley 

_ Bonsoir. Répond Sandra

_ Que nous vaut l’honneur ?

_ Bah j’ai vu deux belles femmes toutes seules et j’ai décidé de venir vous tenir compagnie vu que ( regardant sur la table ) vous n’avez pas prêté attention à celui qui vous a envoyé les présents.

_ Et donc tu veux dire que c’est toi ? Rétorque Sandra.

_ Tu peux venir t’asseoir. 

_ Merci euh…

_ Ashley, je m’appelle Ashley. Et je te présente mon amie Sandra.

_ Quel jolie prénom…

_ Merci. Dit Sandra

_ Non je parle de Ashley, c’est un très beau prénom.

_ O…..K.

_ Et pour répondre à ta question oui c’est moi qui a envoyé tous ça. Et moi c’est Jones… ( Dit-il en regardant Ashley dans les yeux ). 

               CHAPITRE II : Action ou Vérité ( 1 )

_ Enchanté Jones, ravi de te connaître. Répond Ashley.

_ Vous êtes seul ? Demande Sandra.

_ Non, je suis venu avec un ami de longue date.

_ Non pas ça, je veux savoir si tu n’as personne dans ta vie.

_ Eh Sandra….!!! C’est pas polie de demander ce genre de chose.

_ Et pourquoi pas ? Tu as l’intention de flirter avec un homme marié ?

_ Je ne suis pas marié, Sandra. Et je n’ai pas de petite amie, quoi tu veux l’être ?

_ Qui moi ?!? Ne rêve pas mon cher, je suis déjà une femme comblée de ce côté. Je parle pour elle.

_ Eh bah le destin à un beau sens de l’humour.

 _ Faut-il d’abord que toi et moi nous sommes destinés à être ensemble. Rétorque Ashley 

_ Quoi tu doutes de lui.

_ Non pas de lui mais de toi.

_ Et… puis-je savoir la raison de ce doute ? ( ravalant son verre de scotch et fixant avec un regard envoûtant Ashley ).

_ « Comment un si bel homme peut-il être célibataire , je savais pas que ce genre d’hommes existaient et en plus ici dans ce pays. Tout à fait mon genre de mec, ces lèvres qui appellent les miennes, son nez si droit, sa peau si lisse, et sans oublier ces yeux noirs qui m’observent et qui m’attirent tel un trou noir. Hummm… j’aimerais bien l’avoir.» pense-t-elle.

Au moment même où elle voulu ouvrir la bouche pour répondre après plusieurs secondes de blanc, Jones se rapproche d’elle et l’embrasse d’un long baiser qui dura plus de vingt secondes.

Au même moment, Sandra reçu un message de son fiancé Marc qui lui disait de rentrer car il y avait une urgence à la maison.

Après avoir fini de lire son message, les deux autres se décollent de leur étreinte.

_ Bon Jones, nous on doit rentrer, on a une urgence, je croit que tu as bien profité de ce baiser.

_ Un problème ? Demande les deux en même temps.

_ Oui, mon fiancé m’a annoncé un souci à la maison et donc je dois rentrer illico, on y va Ashley…

_ Elle peut rester avec moi. Demande Jones 

_ Avec toi ? Je crois pas non ( elle regarde Ashley, et pense que c’est une super idée de rapprocher ces deux célibataire. Après tout s’il a payé tout ça il doit être financièrement bien gollé ) ou pourquoi pas.

_ Euuhhh tu ne me demandes pas mon avis ? Dit Ashley 

_ Bon j’y vais. Toi Jones prend bien soin de ma meilleure amie. A plus ma belle, et profite de la vie.

Et elle partie.

_ J’y crois pas, c’est elle qui m’invite et elle me laisse en plant.

_ Je crois que j’ai ma petite idée.

_ C’est aussi clair que de l’eau de roche. Mais moi je ne veux pas de toi. ( Au contraire )

_ Hum… tu me plaît tu sais.

_ C’est fort dommage que cela ne soit pas réciproque. 

Le comble de l’absurde cette attitude de fille. 

_ Hum… si tu le dis. ( ravalant encore d’une traite son verre ). Et si on jouait à un jeu ?

_ On a pas déjà passé l’âge de jouer ?

_ Cela dépend du jeu… ( la tension était palpable entre eux ). Vu que je ne crois pas un mot de ce que tu viens de me dire.

_ Tu insinues que tu me plaît ?

_ Ça c’est toi qui le dis.

_ Et Mr joue les arrogants. 

« Totalement mon type, c’est décidé je ferai de toi mon mec » pense-t-elle au même moment. Et à quel jeu veux-tu jouer ? ( en avalant le verre de scotch de son interlocuteur ).

_ Madame est joueuse d’après ce que je vois, intéressant… ACTION OU VÉRITÉ ?

_ Quel est le gage ?

_ Celui où celle qui ne répond pas à la question embrasse l’autre. Ça te vas ?

_ « Je n’attendais pas mieux de toi, mais je vais devoir refuser cette proposition alléchante » pense-t-elle, Non j’ai mieux, celui qui perd après cinq questions passe la nuit chez l’autre.

_ ( Il éclate de rire ) C’est décidé, je ferai de toi ma femme. Allons-y…

             CHAPITRE III : Rentrons

_ Action ou Vérité ?

_ Vérité.

_ Hum… Tu as quel âge ?

_ Tu es sérieuse ? C’est cette question que tu veux savoir ?

_ Tu réponds ou pas ?

Il soupire…

_ J’ai 30ans… Action ou Vérité ? 

_ Vérité.

_ C’est quand la dernière fois que tu as fait l’amour ?

_ Ça remonte à mon précédent plan cul, je dirais il y a quatre mois.

Elle prend encore une gorgée de scotch 

_ Quatre mois ? Okay.

_ Dit tu n’as pas vu mon sac ?

_ Il est juste là à ta droite. On dirait que l’alcool commence à faire effet.

Je crois que c’est maintenant à moi, tu viens de me poser une question.

_ Mais…

_ Chuutttt…. ( posant ses doigts sur sa bouches ) Action ou vérité ?

_… Vérité.

_ Est-ce que tu as menti à ma première question ?

_ Oui.

_ Je vois…

_ Action ou vérité ?

_ Action.

_ Mr à peur qu’on découvre des choses à ce que je vois. Bon je veux que tu lèves et que tu partes sur la piste de danse me faire un déhanché.

_ Tu veux pas un strip-tease pendant que tu y es ? 

_ Tu t’exécute ou tu prends une pénalité ?

_ Et c’est quoi la pénalité ?

_ Je te laisse en décider.

Donnant à son interlocuteur carte blanche. Il s’approche d’elle, elle ne bouche pas, elle se demande si c’est le bon choix, de le laisser s’approcher d’avantage, de le laisser entrer dans sa vie, de devenir son futur mari, et si cet homme, cet étalon qui sort de nulle part est malveillant ? Et si il voulais juste se vider les sacs ? Il continue à se rapprocher, et si c’est un tueur en série ? Il la regarde dans les yeux, ses yeux si noir on dirait un vampire, un vampire qui voulais à tout prix sa proie. Sa main l’empoigne par la taille, elle se retrouve attirer vers lui tel le côté négatif d’un aimant attirer par le côté positif. Leur regard se croise et s’entre croise dans le night-club, leur nez se touche, elle frémit de douceur… « Que dois-je faire ? Le repousser ? Le gifler ? Crier ?… Non, aller vas-y embrasses moi Jones » pense-t-elle. Leur lèvres se touchent, elle ferme les yeux, il bascule au niveau de son oreille passant par son cou et dit d’une voix enivrante :

_ Action ou vérité ? Si j’étais à ta place je choisirais action.

Les lèvres d’Ashley frôlent le cou du bel étalon, son nez senti une effluve très particulière, un parfum qu’elle reconnu. C’était l’un des parfums les plus cher. 

Elle remonte ses lèvres au niveau de son oreille, Jones peut sentir les lèvres si douce de la jeune femme touchée son lobe.

_ Vérité. Dit-elle

Il ricane. Pour lui, Ashley est une jeune femme pas comme ses précédentes conquêtes d’une nuit, il veut en voir plus, en savoir plus, pas seulement la voir nu, il veut la côtoyer, l’avoir prêt de lui. Il veut qu’elle devienne sa femme. 

_ Intéressant… tu es différente de toutes celle que j’ai pu voir jusqu’ici…

Après avoir entendu le mot « toutes », elle se dit qu’il est donc comme tous les autres, les hommes qui passent d’une fille à l’autre sans aucunes considération et qui pour eux le plaisir était le plus important.

Elle se dégage de lui et lui lance un regard qui veux dire « même toi ? ». 

_ Me serais-je trompé à ton compte ? Tu es comme tous les autres alors. Des salauds qui pensent qu’à leur plaisir ?

Il se remit de sa fuite avec calme, il s’assoit, la regarde dans les yeux et les vit se remplirent de larmes, comme si il venait de toucher un point sensible. Il l’a regarde encore sans la répondre, faisant durer le plaisir et savourer sa victoire. Maintenant il sait, que cette femme qui est au bord de larmes face à lui en pince pour sa personne.

_ Non tu ne t’es pas trompé. J’ai bel et bien eu des conquêtes mais cela remonte à des années maintenant. Je savais que tu allais répondre de la sorte et j’avais déjà préparé ma réponse dans le seul but de voir tes intentions à mon égards et comprendre ta vision du couple idéal. Je viens de comprendre que pour toi la tromperie est impardonnable et je partage cet avis. Je m’excuse de t’avoir manipulé pour cette fin mais il fallait que je sache déjà ça avant de t’emmener chez moi. Maintenant évite de mouiller ton joli visage avec des larmes je te pris…

Le discours du jeune homme l’a conquis au plus au point. Mais ce comportement était signé d’une personne qui a dû extrêmement en baver avec les femmes. Puis il rajoute :

_ Les filles viennent à moi à cause de mon argent, elles veulent qu’on prennent soin d’eux comme si l’amour ou encore une relation est une prise en charge. Mais toi sans même savoir mon rang social, tu veux coucher avec moi, toi une femme de ton rang. Du coup je voulais en être sûr…

Il n’a même pas fini son monologue qu’elle le coupe :

_ Et donc depuis le début c’était une mascarade ? Enfin bref… Tu pourrais tout simplement me poser des questions…

Il l’a coupe brusquement en se rapprochant d’elle :

_ Je crois que c’est à mon tour. Action ou Vérité ?

« si tu ne m’intéressait pas je t’aurais jeter de verre dans ton beau visage » pense la jeune femme

_ Vérité.

_ Veux-tu rentrer avec moi ?

_…

_ Alors ? Tu veux pas mettre fin à ce jeu ?

_ Oui.

_ Dans ce cas rentrons…

Ils avaient quitté le night-club, parcouru une très grande distance dans la voiture de Jones en direction de sa maison.

Ils sont sur les lieux, face à face, les yeux dans les yeux…

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