Chapitre 20 : Amitié ?
Mardi 18 octobre
Je gare ma voiture devant une maison avec une serre derrière, juste à l’extérieur de la ville.
– Bon alors c’est là que t’achètent tes herbes pour ton thé, déclare Nat en sortant de la voiture.
J’avais amphithéâtre ce matin puis j’ai mangé avec Natalie, elle a donc voulu m’accompagner pour mes achats.
Je hoche la tête et passe la porte, nous tombons sur un couloir, je m’engage à gauche, il y a au bout un bureau avec la caisse et après la serre.
Ce n’est qu’ici que j’ai trouvé de la verveine et valériane, je sais aussi qu’il y a d’autres plantes et fleurs rares. J’observe les différents parterres de plantes, il y a du vert, du blanc, violet et autres couleurs.
J’inspire un grand coup les odeurs, ça sent bon toutes ces plantes, on sent le citron et autres. Natalie à côté de moi, regarde tout en autant les plantes et les touches du bout des doigts.
– Ah ! S’écrie-t-elle alors qu’elle enlève précipitamment sa main d’une plante.
– Merde, ça va ? Demandé-je alors que je m’approche d’elle mais elle cache sa main.
– Ça va bien, ne t’inquiète pas, j’ai juste eu peur d’une araignée, explique-t-elle en rigolant légèrement.
Je fronce les sourcils mais ne peux pas insister alors que Cora -la propriétaire- entre dans la serre.
– Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Récite-t-elle d’un automatisme. Oh Eléonora ! Dit-elle heureuse de me revoir.
– Bonjour à toi Cora, comment vas-tu ? Demandé-je réellement intéressée par cette vieille dame, qui est passionnée par la jardinerie.
– Ça va, dit-elle en souriant, toujours la même chose ?
– Un peu moins s’il-te-plait, annoncé-je.
Elle part vers la verveine, qu’elle arrache puis pareille pour la valériane, elle enlève les feuilles et me les glisse dans un sachet kraft.
– Et pour vous, quelque chose ? S’adresse-t-elle à Natalie derrière moi, qui n’a pas dit un mot depuis qu’elle a eu peur, avec ses mains dans ses poches de veste.
– Non rien, merci, répond-elle doucement.
Je paye, remercie la dame et nous sortons de la boutique.
Installer dans la voiture, nous sommes silencieuses un bon bout du chemin.
– Ça va ? Demandé-je finalement alors que je tourne sur le boulevard de l’Université.
– Oui oui, ne t’inquiète pas, me répond-elle toujours son regard rivé sur la fenêtre. Je ne savais pas qu’il y avait de la verveine dans ta boisson, dit-elle après un silence.
– Oui, cette plante a beaucoup de propriétés, notamment calmante pour moi, expliqué-je.
Je me tourne un instant vers elle, et je peux voir qu’elle me fixe aussi, nous nous regardons dans les yeux pendant une seconde. Une trop longue seconde pour moi, car j’ai l’impression d’entrer dans ses pensées et je vois bien qu’elle n’est pas sûre de ma réponse, pareillement à moi alors qu’elle m’a dit qu’elle avait eu peur d’une bestiole.
Je me reconcentre sur la route et gare enfin ma voiture sur une place sur le parking devant notre internat.
Nous remontons dans la chambre, elle repart bien vite avec son sac sur l’épaule pour rejoindre des amis pour un travail en groupe. Je me penche moi sur la confection de mes sachets d’herbes, que je range dans la boîte puis dans mon tiroir.
XX
Le lendemain, nous avons mangé avec Emil autour d’un sandwich et discussion légère.
Le vendredi arrive vite et je retrouve Emil devant notre salle pour notre option, nous nous saluons et le cours passe lentement. Je ne peux m’empêcher de le fixer alors qu’il est concentré sur son ordinateur.
Je souffle, détourne la tête et ferme les yeux quelques secondes. Et comme la dernière fois, je vois les couches d’émotions d’Emil, de mes voisins, du professeur devant moi. Je secoue la tête et les couches disparaissent.
– Ça va ? Me demande mon voisin inquiet de voir mon manège.
– Oui ça va bien, dis-je me réinstallant sur mon siège peu confortable de l’amphi. J’ai juste vu un truc bizarre, m’expliqué-je alors qu’il continue de me fixer.
Il maintient toujours mon regard, attendant la suite, je lève les yeux au plafond et tourne la tête de ses yeux verts si envoûtants.
– J’ai vu les couches des gens autour de moi, dévoilé-je après un petit silence alors que je reviens fixer mes yeux sur lui.
Je ne tiens pas longtemps, je me sens attirer par lui et ne peux m’empêcher de le chercher du regard, ni d’éloigner le mien du sien. Il fronce les sourcils, se gratte le sourcil, ne comprenant visiblement pas ce que je dis.
La sonnerie sonne, et tout le monde range rapidement ses affaires après que le prof nous congédie.
– J’ai vu les couches sans percevoir leurs émotions, quand j’ai découvert que je pouvais voir les émotions des autres, j’ai accédé aux deux niveaux mais je les ai sentis alors que là, j’ai vu les couches, expliqué-je alors que nous sommes dans les couloirs.
– Mais tu ne les as pas sentis, rajoute-t-il alors qu’il hoche la tête pensive.
Nous marchons en silence jusqu’à se retrouver dans la cour.
– Peut-être que ton pouvoir évolue, propose-t-il, ou que tu es justement plus à l’aise avec lui pour faire des choses que tu ne pouvais pas avant, dit-il après avoir que je hoche « non » de la tête.
Ça serait se foutre de moi quand même si mon pouvoir évoluer et pourquoi maintenant en plus ? En même temps, au début je ne sentais que les émotions des autres puis je me suis rendu compte que je pouvais faire plus.
Mes réflexions s’arrêtent ici alors que ma coloc et autres connaissances nous rejoignent dans la queue de la cafète.
XX
Chapitre lundi et mercredi à partir de maintenant ! Bonne lecture 🙂
Je suis en train d’écrire les derniers mots sur cette histoire, alors 2 publications pour le moment puis ça ira plus vite après avoir fini d’écrire et de corriger.
Merci pour les commentaires et lectures sur cette histoire. J’espère que vous aimez ! Pour l’orthographe etc, je suis désolé si vous trouvez des fautes encore, j’essaie de faire au mieux (étant dyslexie), j’utilise l’app : merciapp pour corriger mais peut-être qu’il ne détecte pas tout. Si vous avez des techniques ou autres app pour corriger (gratuit ça serait le mieux). Merci d’avance !
Hello !
Oui, il y a beaucoup de fautes.
Pas forcément d’orthographe mais surtout de grammaire. Personnellement j’utilise Libreoffice (c’est un programme, concurrent de word, mais gratuit qui s’installe sur un ordi, pas un téléphone, enfin je ne crois pas) et il y a une extension qu’on trouve sur le net qui s’appelle grammalecte et qui est géniale. Bien sûr ça ne fait pas le café et il reste toujours des choses… Il y a des options qu’il faut cocher si on veut une meilleure correction.
Bon c’est pas ça que je voulais dire, mais comme tu demandais… En fait je voulais te signaler que la verveine est une plante vivace, ce qui veut dire qu’elle continue a vivre d’années en années. Donc la dame n’aura pas arraché le plan, mais juste ôté des feuilles qui repousseront ensuite. Pour la valériane je n’en sais rien.
Hello @Haldur d'Hystrial, merci pour l’info pour la verveine, je ne savais pas, je vais modifier ça merci !
pour grammalecte je vais aller voir, merci (mais vu que j’utilise word, je vais regarde ça) !