Chapitre 23 : Halloween (partie 3)
Nous dansons et une musique avec un rythme bien différent s’installe dans la petite pièce, je transpire mais m’en fou, je me rapproche d’Emil et il se rapproche de moi.
Nous sommes limite collée l’un à l’autre, je passe mes mains sur sa nuque, et sens ces mains sur ma taille, je regarde que ces yeux, comme il me l’a dit.
On se regarde profondément l’un l’autre et nous bougeons au rythme des notes que crache l’enceinte.
Je ne sais pas qui fait le premier pas entre nous deux mais nous nous retrouvons à quelques centimètres l’une de l’autre, ces lèvres sont proches, je peux sentir son souffle qui se mélange au mien. Je les vois bouger, comme s’il se chuchotait quelque chose à lui-même. Il se mord la lèvre et je fais sûrement de même.
Puis j’enlève l’espace entre nous et l’embrasse. J’étale ma bouche sur la sienne, et nos lèvres se mouvent entre elles.
XX
Je ne sais pas exactement comment nous nous sommes retrouvés dans cette situation, qui a pris quelle décision. Mais nous y sommes.
Dans l’appartement d’Emil.
La porte claque et je me retrouve délicatement collé sur celle-ci, on s’embrasse encore et encore. Le corps d’Emil s’appuie sur le mien, ses mains sur ma nuque alors que le baiser s’approfondit par sa langue qui passe la barrière de mes lèvres. Mes mains se posent sur ces épaules pour y déloger sa blouse, je ne sens plus ces mains pendant quelques secondes et la veste se retrouve au sol. Mais elles reviennent vite sur mon corps, une sagement posé sur ma joue et l’autre sur ma hanche, quant à moi je ne peux m’empêcher de passer les miennes sous son t-shirt.
Je le sens frissonner sous mes doigts froids par la nuit de fin octobre, il ne m’arrête pas, il glisse même sa jambe entre les miennes, son haut rejoint sa blouse. Et on essaye d’avancer dans le salon en s’embrassant et enlevant nos chaussures sans se quitter.
Il s’assoit soudainement sur le lit et m’emporte avec lui, je me retrouve alors les genoux sur le matelas, assise sur lui.
Je dégage mes cheveux de ma nuque et nous nous retrouvons les yeux dans les yeux. Je respire fort, cherchant enfin de l’air, et continue de l’observer. Lui et ces yeux verts, légères bouclettes brunes et ses épais sourcils.
Je sens mon pouls battre rapidement dans ma cage thoracique, de même pour Emil alors que je le sens sous mes mains poser autour de sa nuque.
– Est-ce qu’on fait une erreur ? Chuchote-t-il alors qu’il me regarde intensément, ses doigts qui glissent sur mes bras.
– Je ne sais pas mais je ne veux pas y penser pour le moment, je veux juste te sentir, chuchoté-je à mon tour.
– Moi aussi, dit-il alors qu’il souffle un grand coup, et m’embrasse puis ces baisers se déplacent dans mon cou.
Je commence à déboutonner ma chemise d’infirmière alors qu’il continue à m’embrasser dans mon cou et sous mon oreille.
Je lance la veste quelque part et glisse mes doigts sur son torse, je le sens contracter ses abdos à mon passage, j’arrive enfin à sa ceinture que je commence à déboucler.
Il me retourne d’un coup et me retrouve allonger sur le dos dans sa couette, j’inspire alors et ai le loisir de sentir son odeur partout autour de moi.
Il défait son pantalon sans me quitter des yeux et je bloque ma respiration alors qu’il ne lui reste que son caleçon, j’enlève mon débardeur et me retrouve à moitié nu sous lui.
Il est là au-dessus de moi, ses bras forts qui m’entoure alors qu’il me déplace dans son lit. Une fois remonter au haut de la tête de lit et virer péniblement la couette, on se jette sur les lèvres de l’autre. Le baiser est brûlant et je ne retiens pas mon gémissement alors que ses mains passent sur mon corps.
Tu as fais beaucoup d’effort sur la grammaire et c’est très bien.
Maintenant tu devrais te concentrer sur ton style. C’est pas trop mal ce que tu fais, mais ça demanderait à être amélioré.
"Nous sommes limite collée l’un à l’autre" c’est un type de langage qui ne passe pas trop dans un livre. Je n’ai pas la science infuse et il y a ici des gens beaucoup plus doués que moi. Mais j’aurais dis par exemple :
Je sentis son corps frôler le mien avec douceur. (Le problème c’est que je le fais au passé et toi tu es au présent, je trouve que ma phrase ne passe pas au présent mais je n’arrive pas à trouver autre chose.)
Un autre exemple : "J’étale ma bouche sur la sienne" ça fait un peu tartine c’est dommage pour la sensualité. "Nos lèvres se rencontrent enfin" Si tu veux que ce soit elle qui ait l’initiative : "Je cherche ses lèvre et finis par les trouver" (là ça passe au présent je crois)
Tu vas me répondre que ça fait vieux et tu auras peut-être raison. Mais je te conseille de travailler pas mal sur ce plan là.