À 19h, je pose Emily chez ma voisine, car aujourd’hui j’ai des heures sup jusqu’à 22h.
-M.Klarks !
-Oui monsieur, dis-je en accourant à son bureau avant de me placer devant lui.
-J’aimerai que vous…
Je fus soudant pris d’un vertige.
-M.Klarks, vous sentez-vous bien ?
-Oui t… tout va bien monsieur, mentis je.
-Asseyez-vous un moment.
-Merci monsieur.
-Qu’avez-vous ? Avez-vous manger ce aujourd’hui ?
-Euh.. Non..
-Non ? Repris-t-il.
-Je suis désolé, j’étais tellement occupé avec Emily que j’ai oublié de manger…
Il pousse un soupire puis reprend.
-Bien, euhm.. Vous mangerez chez moi.
-Chez vous ?
-Oui puis, quand nous aurons fini nous pourrons poursuivre le travail comme ça.
-Bien monsieur.
Il se lève et me demande de le suivre. Il me désigne sa voiture et je m’installe à l’avant. Dans la voiture, une odeur de parfum pour homme se dégage. Mon patron s’assoit à son tour à son tour et allume le contact. Nous sommes proches. je n’ai d’ailleurs jamais été aussi proche de lui.
Une vingtaine de minutes plus tard nous arrivons à destination.
-Vous descendez ?
-Euh oui, excusez moi, je bredouille.
Je sors à mon tour et entre dans la grande maison en face de moi. Je le talonne. À gauche de l’entrée un grand salon apparemment repeins à neuf apparaît. À droite, une salle à manger ainsi qu’un petit bar. Il m’entraîne vers une des chaises puis s’absente un moment avant de revenir avec le repas fumant.
Au menu : Fruit de mer accompagnés d’une soupe. Et en dessert un muffin chocolat.
-Vous ne mangez pas M.Klarks ?
-Euh.. Je.. suis allergique aux fruits de mer…
-Excusez-moi, je n’en savais rien, dit-il reprenant mon assiette avant de se diriger dans la cuisine.
J’entends des bruits d’ustensiles puis un quart d’heure plus tard il revient une nouvelle assiette à la main.
-Tenez. Je vous prie de m’excuser pour l’attente.
-P..Pas de soucis, merci beaucoup monsieur.
L’assiette contient une grosse omelette baveuse accompagnée d’un risotto de légumes. C’est vraiment bon.
-Ça vous plaît ? Me demande t’il.
-Oui c’est vraiment délicieux. Merci monsieur.
Il me regarde un moment puis hésitant il commence.
-Je pense qu’en dehors de l’entreprise, l’on peut éviter de se vouvoyer.
-Vous pensez ?
-Je crois oui.
-D’accord si vous… enfin tu veux euhm..
-Martin. Martin Games.
-Nicolas. Nicolas Klarks.
-… Klarks.
On prononce mon nom de famille en même temps ce qui me fais rougir, qu’est qu’il me prend ? Des fois j’aimerais ne pas être aussi timide..