Des paradigmes aux transformations
Abdou Karim GUEYE
Merci, merci et à tous. Pour information, ce livre comprend sept grandes parties dans ce livre. Parlons simplement de la première « Les diagnostics ne sont pas toujours favorables à l’Afrique ». Cette partie comporte deux sous-thèmes l’un traitant de « La pérestroïka des réformes » et un autre des « les efforts de modernisation toujours recommencées ». Elle décrit les réformes dites de modernisation au Sénégal, Tunisie, Burkina Faso jusqu’aux environs de 2000. Le texte est aussi une sorte d’autobiographie, car il décrit plusieurs ateliers tenus en Afrique que j’ai vécus en tant qu’acteur et directeur général de l’ENAM au CAFRAD à Tanger, l’Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) au Bénin, etc. Cette partie du livre tire les premières conclusions sur ces réformes dites de modernisation : 1. des efforts de modernisation toujours recommencés. 2. un enjeu, la continuité. 3. Un mauvais leadership basé sur la fiction doctrinale de la confiance. 4. des propositions s’identifiant à un catalogue de mesures trop générales et de projets oubliant que la mise en œuvre requiert un vrai savoir en management, un esprit entrepreneurial, un leadership baladeur et transformationnel, la gestion des talents. 5. Un catalogue de mesures non encadré par une pensée stratégique, des outils appropriés de management pour la mise en œuvre… 6. Des initiatives qui n’étaient que des résolutions, des idées et intentions, lesquelles sans de « bons » managers et leaders, ne peuvent voir le jour. 7. Des audits stratégiques et organisationnels, avec un accent mis sur l’aspect organisationnel, la composante analyse stratégique n’étant pas approfondie ou en tout cas n’intégrant pas les outils d’analyse stratégique explicités dans cet ouvrage, excluant de puissant benchmarking et réingineering, l’audit des performances. 8. Une stratégie déconnectée des acquis du nouveau management public…
Un cas pratiques complète ces analyses : L’exemple du redressement du service des impôts dans un pays… A la fin de ce titre (Pages 19 à 43), la question suivante est posée aux lecteurs : « Y a-t-il eu l’affirmation et la prétention de plusieurs années de réformes pour rien ? »
Les prochaines pages du livre tentent d’y répondre !