Elle n’avait jamais eu d’ambition,
Toujours à glander et à rêvasser, se cherchant toutes les excuses du monde pour expliquer ses échecs et sa paresse.
Elle échouait souvent, pour ne pas dire toujours, mais ça ne l’atteignait plus. Ca faisait partie du jeu, autant l’accepter, puis elle l’avait cherché.
Si elle ne faisait pas d’effort, comment pouvait-elle réussir ? Elle n’avait que ses yeux pour pleurer.
Elle ne savait rien faire, agissait par sa propre volonté.
Parfois, elle se disait qu’elle n’était pas faite pour ça, et que la vie n’avait pas besoin d’avoir de but précis, que le bonheur ne résidait pas derrière le succès.
Fallait-il se laisser porter ?
Ne pas compter les années qui passaient ?
Rire et pleurer ?
Ignorant l’angoisse, elle n’entrera jamais dans une case, c’est ça ?
Elle ne savait rien faire, complètement paumée.
Elle se le répétait, seule encore.
Mais la journée était terminée, la prochaine annihilera ses pensées nuisibles, elle pourra alors se noyer dans le regard de ceux qu’elle aimait.
Puis ces pensées reviendront, lorsqu’elle sera seule encore.
C’est touchant.
Criant de vérité, qui n’a pas ressenti ce malaise, on pourrait remplacer elle par il.