À la croisée de nos chemins, je jetterais cette lettre dans les oublis de mon disque dur. Un peu à la manière d’une bouteille jetée dans l’océan de notre monde, j’écris ceci, un soir d’avril 2021, dans l’espoir surréaliste ou non, qu’elle atterrisse un jour entre tes douces mains, ou qu’elle reste simplement gravée dans ma mémoire à jamais… Je ne donnerais pas vraiment d’explications durant cet écrit, mais simplement mon ressenti, mes émotions, tout ce qui me vient à l’esprit et ce que j’ai sur ce qui pourrait me servir de cœur. Je vais écrire tout ce qui me passe par la tête, tout ce dont j’ai envie de parler, d’exprimer, je vais retranscrire tout cela sur papier, de sorte à me soulager d’un poids et d’espérer pouvoir passer à autre chose un jour ou l’autre.
Comme tu le sais, j’ai toujours eu du mal d’exprimer et de te montrer mes sentiments, mais cependant, une fois que je serais lancé, je ne m’arrêterais pas avant longtemps, et tout va arriver en vrac, sans réelle structure. Cette lettre t’est donc bien destiné, Claudia, ou devrais-je dire, la relation la plus saine que j’ai vécu. Je m’adresserais donc à toi, comme si tu étais en face de ma personne. Apprécie donc la lecture, toi, mon amour perdu, ou bien quiconque qui tombera un jour en possession de cela, à la manière d’une bouteille à la mer…
Je ne saurais par où commencer, tant j’aurais de choses à dire, et d’autres sur lesquelles m’exprimer, poser des mots sur un ressenti parfois troublé. La première est celle qui me vient le plus rapidement à l’esprit lorsque je pense à toi, c’est de te dire que je t’aime. Oui, je t’aime, un jour viendra où cette amour aura sûrement disparu, effacé ou remplacé, que sais-je, tout comme tu l’as certainement déjà fait. Mais, en l’état actuelle des choses, c’est à toi que mon cœur se porte et s’est toujours porté durant notre relation. Difficile de me croire après les choses blessantes ou méchantes que j’aurais pu dire, pourtant c’est bien le cas. Et je pense que tu me connais mieux que personne pour savoir qu’il me faut un certain temps pour réaliser les choses, parfois les plus simples, pour les comprendre et les encaisser parfois aussi. La preuve en est, il m’a fallu plus de 3 semaines, non pas pour réaliser ma bêtise, mais pour comprendre qu’il fallait que je m’exprime à ce propos. Trop tard, évidemment. Mais comme dirait le dicton : « mieux vaut tard que jamais ».
Des disputes, on en a eu, c’est vrai, parfois pour rien, une chose insignifiante, parfois pour beaucoup, pour des choses que je ne réalise pas dans mon petit monde. J’essaye cependant de ne tirer que du positif de cette relation. Je retiens bien-sûr tous les merveilleux moments que l’on a eu ensemble, les petits voyages, les excursions, les soirées, les séries, les câlins, la joie, les rires, le bonheur. Finalement, c’est bien cela qui compte le plus. Et c’est même cela qui compte tout court, pas besoin d’autre chose quand on a la santé et le bonheur. Cette dernière dispute nous aura été fatal, certes, mais je ne retiens pas le négatif de tout cela, uniquement les merveilleux moments que j’ai pu vivre avec toi. Je me pose dès lors une autre question : une autre fin était-elle possible ? y-aurait-il eu une fin ? Aurions-nous simplement repoussé cette échéance ? Je n’ai pas la réponse. Je ne sais pas si tu l’as, mais je pense que c’est à toi d’y répondre.
Il est vrai que, j’ai longtemps pensé que j’aurais pu faire ma vie avec toi. Je l’ai imaginé, je l’ai construit dans mon esprit, j’ai créé un millier de scénarios possibles, sur notre mariage, notre vie de couple, notre bonheur. Oui, j’ai fait cela, à maintes et maintes reprises, je ne cessais de penser à mon avenir avec toi… Et puis, c’est arrivé. Un jour, j’ai commencé à voir des défauts, dont pour la plupart, tu m’avais pourtant prévenu de leur existence. Et malgré tes efforts, je n’ai fait comme si rien ne s’arranger. Le plus ironique dans tout ça ? J’en ai moi aussi. Comme tout le monde, j’ai des défauts, peut-être bien plus important que les tiens. Pourtant, je ne me sentais jamais attaqué ou critiqué avec toi, je me sentais bien. Tu passais à la trappe la plupart de mes désavantages ou de mes erreurs, sans broncher, et pourtant, je ne le remarquais pas. Les hommes se rendent comptent trop tard de leurs erreurs, il est vrai, et j’en ai pourtant fait bien plus d’une dans ma vie. Cela en était-t-elle une ? Je ne sais pas vraiment, je détaillerais plus bas un questionnement par rapport à nous deux, mais ce qui est pour l’instant sûr, c’est que le regret y est, oui. Il est même permanent, permanent de se dire « qu’est-ce qui se serait passé si… ? ».
Aujourd’hui encore, pas une seule heure ne se passe sans que je ne pense à toi. Pas un seul instant de solitude où je me demande comment tu vas, comment tu te sens, si tu es bien, si tu es heureuse… Je sais pertinemment qu’avec le temps, cela me passera. Au début, je pensais à toi tout le temps, maintenant, toutes les heures. Dans un mois, peut-être une fois par jour, c’est possible. Le temps atténue toutes les blessures du corps et du cœur, une blessure que je me suis moi-même infligé, quelle ironie n’est-ce pas ? Mais mon ressenti est actuel, je vais donc m’exprimer sur ce que je ressens à l’instant présent. Et cela me démange de ne plus pouvoir admirer ton regard, cela me ronge de l’intérieur de ne plus pouvoir m’exprimer comme un enfant de 6 ans avec toi, cela me tue de ne me plus me blottir contre toi… Tout cela me manque bien-sûr, il faudrait être complètement fou, ou complètement sans cœur pour nier une telle chose. Qu’on soit bien d’accord, je pense bien que je ne retrouverais jamais quelqu’un comme toi, c’est clair. Et je parle autant des bons comme des mauvais côtés. Mais comme je te l’ai dit, je me tâche de ne retenir que les bons à présent. Je ne tiens pas à ce que mon cœur soit un mélange de haine et d’amour envers la même personne, cela serait malsain, je préfère me concentrer sur ce qui a été le plus agréable.
Tu m’as sortie d’un enfer, je dois l’admettre. Tu es arrivé dans ma vie (même si l’on se connaît depuis plus de 4 ans maintenant) à un moment où j’avais besoin d’amour. J’avais besoin d’un surplus d’amour, car je n’en avais pas à ce moment. Oui, je n’en avais plus. Malgré ce que toi ou d’autres personnes pourraient penser, voir du monde, séduire, savoir plaire, ne fait pas de moi quelqu’un de combler au fond de mon cœur. Je ne satisfais qu’une brève surface, un égo, une armure, mais rien qui n’arrivait à s’enfoncer dans mon corps et atteindre mon cœur. Et tu as réussi, tu es arrivé au moment où il le fallait pour moi. Très honnêtement, je ne sais pas si je serais encore là aujourd’hui pour t’écrire ces mots, si le destin n’avait pas aligné correctement nos astres. J’étais très mal c’est vrai, franchement pas à plaindre, mais pourtant très mal au fond de moi, pour dieu sait quelle raison. Et j’ai repris goût à la vie, j’ai pris goût à l’amour. Attention, je ne suis pas là pour dire que je me suis servi de toi pour recharger mes batteries et puis repartir, loin de là. L’amour que je te porte, l’amitié lointaine que nous avons où, tout cela joue, bien évidemment. Et je peux donc t’assurer que je n’ai certainement pas fait cela dans ce but. Je suis d’ailleurs toujours aussi mal qu’avant à présent, et si pas plus qu’au point de départ. Bref, je te remercie juste pour cela, même si toi, tu trouves ça normal d’aider, ce n’est pas donné à tout le monde.
J’ai envie de parler de toi, de ce que tu représentais à mes yeux, de combien tu valais dans mon cœur, de combien je t’aimais, malgré le fait que je ne l’exprimais que très rarement. Tu étais.. incroyable. La plus belle femme avec laquelle je suis sorti. La femme la plus douce et la plus câline que j’ai pu côtoyer, une amoureuse en or. Je me rappelle que j’avais peur que tu te lasses de mon côté « nian nian » un jour, et pourtant, je pouvais l’être autant de temps que je le voulais, tu ne t’en lassais pas, et putain qu’est-ce que j’aurais aimé faire cela encore des années… Je pense à tout ces moments au chaud avec toi, à toutes les fois où tu m’as regardé amoureusement, à toutes les fois où tu m’as dit que tu m’aimais. Je repense à tes petits plats, tes doudouces, tes petites attentions, tes câlins, ta beauté, ton visage si joli et si doux, ton corps si somptueux, tes paroles si mignonnes, ton sourire si enfantin. Je repense à tout cela oui, tous les jours, et je me dis « merde ». J’aurais tant aimé voir ce qu’aurais pu donner une vie de couple, avec notre propre chez nous, j’aurais sûrement pu te découvrir et te redécouvrir chaque jour qui passe. Je te couvrais de cadeaux au début, et crois moi que j’aurais le faire encore et encore au fil de notre relation, si les moyens me le permettaient, je suis désolé pour cela. Désolé de ne pas avoir été à la hauteur. Tu pourrais penser « mais non, ça n’a rien à voir », mais si, c’est important. Je n’ai pas été à la hauteur parce que je n’ai pas si te combler, je n’ai pas été à la hauteur parce que je t’ai dit des choses blessantes, je n’ai pas été la hauteur, parce qu’au moment où j’aurais dû m’excuser et te dire les milles raisons de pourquoi je t’aime, j’ai préféré en finir, pour mieux souffler. Donc si, je n’ai pas été à la hauteur, et j’en suis désolé.
Je ne te l’ai jamais assez dit, mais qu’est-ce que je te trouve belle, jolie, rayonnante. J’espère vraiment que tu as pu reprendre confiance en toi. Même si j’ai toujours trouvé que ton implication sur les réseaux était parfois de trop, je sais bien que plus tu as confiance en toi, et plus tu t’épanouiras dans tout cela. Et en parlant de confiance, je te l’ai toujours dit, une fois que tu réaliseras ta valeur, ta beauté, tu comprendras très vite qu’il te suffira de claquer des doigts pour avoir ou être avec qui tu le souhaites. Tu t’inquiétais toujours de me dire que si ça se finissait je pouvais me remettre avec n’importe qui, c’est tellement faux. Non seulement je ne peux pas, mais je n’en aurais pas la force non plus. Et je sais qu’à l’inverse, dépendante affective que tu es, tu n’auras aucune difficulté à te remettre avec quelqu’un et de m’oublier une fois que tu auras conscience de ton incroyable potentiel…
Étions-nous vraiment compatibles ? Au final, je me le demande. Je pense très sincèrement que je n’avais plus rien à t’offrir, ou à t’apporter de bien. J’ai peut-être préféré fuir, plutôt que de m’accrocher à une relation, où je savais que la concurrence serait rude, et le regard de ma partenaire important. Et si, tout ce la compte. Je n’avais ni permis, ni travail, ni ambition dans cette période de merde, un bête diplôme ne servant à rien d’autres que de me dire que je n’ai pas assez d’expérience pour que l’on m’engage. Je n’étais pas le type d’homme dont tu rêvais, je n’avais pas le physique pour te plaire au plus haut point, je n’avais pas l’assurance qu’un vrai mec pouvait dégager, j’étais faible par moment, j’avais peur de ne pas pouvoir te protéger, te convenir. À l’inverse, tu avais toutes les qualités et compétences requises pour vivre dans ce nouveau monde. Je n’avais honnêtement plus rien à t’apporter, je n’étais qu’un boulot, une charge que tu aurais du porter à l’avenir. Je ne suis plus l’homme que tu avais rencontré à VV, et que tu avais vu évolué au travers des réseaux, je ne suis plus rien de cela, je n’ai plus ma place parmi tout cela. J’étais parfois diamétralement opposé à certaines choses, comme les réseaux par exemple, où j’aurais dû apprendre à faire avec. En plus de cela, beaucoup de tes pensées et de tes convictions étaient souvent en opposition avec les miennes. Peut-être par naïveté, peut-être par manque d’expérience, par manque d’équilibre, ou par utopie, que sais je. Je te laisse faire ta propre expérience. Je pense que tu n’avais plus besoin de moi à côtés pour prendre ton envol, pour tes voyages, tes rêves, pour ta vie, c’est au final bien plus simple que je ne sois pas là, tu n’auras plus qu’à te soucier de toi. L’important et que tu mènes ta propre vie comme tu l’entends, et que tu sois heureuse de cette manière, c’est tout ce qui compte…
J’ai encore tant de choses à dire, cela doit être ennuyant de lire tout ça, je m’en rends compte seulement maintenant, j’ai écrit sans même regarder l’heure ou le temps qui passe. Je serais bref sur la suite, afin de ne pas t’endormir.
J’aimerais tellement te dire tout ce que je ressens en vrai, tu m’en avais donné l’occasion, et je ne l’ai jamais saisi. Et maintenant je ne pourrais plus jamais profiter d’une telle opportunité. J’étais si bien quand j’étais avec toi c’est vrai, qu’est-ce que j’irais faire au paradis, quand tu t’endormais près de moi ? Qu’il le donne à d’autres le paradis. Je repense à tout, et à rien, je repense à ton visage, à ton sourire, à tes mains. Certes, il y avait des choses qui n’allaient pas entre nous, et qui n’auraient sûrement jamais fonctionné, tu le sais, mais bon sang, qu’est-ce que tout le reste me manque. Je sais que cela passera avec le temps, je le sais. Mais pour l’instant, ça ne passe pas. Je suis déchiré, je me laisse mourir à petit feu, je ne fais plus rien. Ma seule question à présent est la suivante : Vais-je retrouver mon envie de vivre un jour ? Ou vais-je me laisser sombrer tout doucement dans la pénombre de laquelle j’étais ressorti ? Je sais parfaitement que je ne suis pas à plaindre, mais quand même, je suis perdu sans avoir de réponse à mes côtés.
Mon plus grand regret ? Au-delà des 7 mois où nous nous sommes côtoyés intimement, je regrette surtout cette amitié qu’il y avait entre nous. Bien-sûr, je regrette l’amour également. Ce que je veux dire par là, c’est de savoir que l’on a tenté quelque chose, qui n’a pas forcément marché, mais qu’on ne peut plus faire un retour arrière pour autant. J’ai perdu une longue amitié au-delà de notre relation, j’ai perdu une épaule, une conseillère, une confidente. Là est sûrement mon plus grand regret. Et je ne vais pas m’éterniser à t’expliquer tout cela, je pense que tu le comprends autant que moi. On a vécu nos plus belles années en tant qu’ami, et moi peut-être mes plus belles périodes à tes côtés…
Et oui, c’est difficile la vie sans toi, il faut bien l’admettre. Aujourd’hui, j’ai la nausée rien qu’à l’idée d’aller regarder ton profil. La peur m’envahit de te savoir avec quelqu’un d’autre. Tu as le droit, bien sûr, mais cela ne fait que me provoquer des vomissements à répétitions. Je ne vais pas bien, c’est vrai. Je ne mange plus beaucoup, je me coupe des réseaux. L’isolation est ma punition pour tout ce que j’ai pu faire de mal dans ce bas monde, je pense le mériter. Beaucoup de choses me manquent chez toi. Ton parfum me manque. Je repense à nos photos, tu les as sûrement déjà supprimés, moi je n’en aurais pas la force avant longtemps. Je revis tous ces merveilleux moments dans ma tête. J’ai vraiment eu de la chance de t’avoir, aussi proche dans ma vie, et on ne s’en rend que lorsqu’il est trop tard, bien évidemment. J’aurais tant aimé faire encore un million de choses avec toi, j’aurais tant aimé entendre ta voix une dernière fois. J’aurais tant aimé te rendre fière, vraiment fière. Je m’efforce de me dire que tu trouveras mieux, pour panser mes plais. J’ai toujours été en quête du « Graal », je voulais toujours plus, pourtant, j’aurais dû m’arrêter là, je le savais. Non seulement je ne trouverais pas ce Graal, mais en plus de cela, je ne trouverais plus rien qui s’en rapproche. J’avais peur de te perdre, ne pense pas le contraire. Cela devenait même très dur pour moi. J’avais peur de la concurrence, car je sais qu’il y en avait beaucoup, quoi que tu puisses dire. J’avais peur que tu trouves mieux que moi, et ce sera sûrement le cas. J’avais peur que tu te rendes compte que tu n’avais pas besoin d’un type comme moi dans ta vie, et je sais que c’est le cas à présent. C’est peut-être pour toutes ces raisons que j’ai préféré fuir. J’avais une peur bleue de la mort aussi, peur de nous voir vieillir ensemble, peur de vivre des dizaines et des dizaines d’années à tes côtés, et de te voir passer l’au-delà avant moi. Ça paraît bête, je sais, mais je ne saurais te décrire avec des mots, cette peur et cette angoisse qui m’envahissait constamment à l’idée de tout cela. J’avais simplement peur de t’aimer, si on résume. Et pour tout cela, je préfère me punir en m’isolant, et en disparaissant à petit feu, telle est la voie que j’aurais dû prendre il y a bien des années. Il y a une part de moi qui gardait espoir, et qui garde encore un espoir fou de te revoir. Mais je devrais plutôt dire à cet espoir de devenir adulte, et d’accepter la réalité en face. Cela fait maintenant plusieurs nuits que j’aimerais m’endormir, et ne jamais me réveiller le lendemain.
Claudia, je pourrais m’éterniser des heures durant, à continuer à t’écrire tout ce que je ressens. Mais le but n’est pas te t’assommer avec des dizaines de pages. Le but était simplement de mettre des mots sur ce que je ressentais à l’instant présent, de me libérer d’un poids, et de peut-être pouvoir espérer revivre normalement après cela.
C’est en larme que je finis cet écrit, car c’est sûrement la dernière fois que je m’adresse à toi, et c’est dur, oui, c’est difficile de se dire que l’on n’oubliera sûrement jamais une personne, à qui on ne parlera plus jamais, et que l’on aura sûrement plus aucune nouvelle de notre vie. Non je ne t’oublierais pas, du moins, pas de sitôt, tout cela prendra du temps, et même si un jour je reconstruis quelque chose, il faudra que je vive avec cette hantise, avec ce « et si je lui avais parlé correctement ce jour-là… ». Mais quand les larmes auront séché, que restera-t-il ? Un avenir pour moi ? Une reconstruction ? Je ne sais pas. Je t’avais un jour : « c’est toi ou plus personne d’autre ». Et je maintiens en application cette phrase. Je ne me vois pas refaire ma vie, avec qui que ce soit pour l’instant, et probablement à jamais. Je suis né pour vivre seul, et je ne ferais de mal à personne comme cela, c’est tout ce qui compte.
Tu dois certainement te dire « tout ce chichi pour seulement 7 mois », c’est vrai, ce n’est pas énorme, mais tu l’avais dit toi-même, à deux on avait l’impression d’avoir vécu milles choses, que la relation évoluée plus vite que prévu, et c’est pour cela que j’avais besoin de m’exprimer autant sur le sujet, et que j’aurais pu le faire encore pendant un moment.
Claudia, j’espère qu’un jour, par je ne sais quel miracle, tu me pardonneras tout cela, et tu me donneras ta bénédiction, que je sois mort ou vif pour l’entendre, peu m’importe.
Sache juste, que je veux que tu sois heureuse, pour de vrai. Je veux que tu réalises tous tes projets, je veux que tu fasses ta vie comme tu l’entends, je veux que la vive à fond, et surtout, je veux que tu la partages avec quelqu’un qui saura t’aimer à la hauteur de ce que tu vaux, bien plus que je n’ai pu le faire durant cette courte période, où j’ai échoué.
Je ne peux pas conclure par un « je t’aime », bien trop malsain pour moi-même. Non, je préfèrerais finir par une citation qui te correspond à merveille, celle de Gaël Crutzen, qui dit : « Tu n’as qu’une vie, et celle-ci est un voyage ».
Profites-en bien, vie la pour tout ceux qui ne la vivent plus.
Un inconnu solitaire.