DOrmir éveillé, hors de l’esprit, hors de la réalité, où rien n’existe, plus rien.
RÉécrire des bribes du passé au prisme de cette nouvelle harmonie s’accordant dans ma tête.
MIrage de tout voir s’arrêter avant que s’abatte l’orage sur sa jeunesse ayant croisé la folle symphonie de mes irréelles errances.
FAçonner un nouvel être ; bête déchaînée n’en voulant qu’à s’acharner sur la douceur d’une peau tendrement entaillée.
SOLphège cacophonique s’éssoufflant au choc des cuivres bourdonnant à mon oreille, hors du Temps je compose avec cette sourde vision de la réalité.
LAssé, soudain, de lutter contre ces démons intérieurs, malins et ravageurs, leur offrir mon âme et céder.
SI seulement j’avais su encore résister à ces êtres grouillant, bavant leur haine en quelques jeux morbides et sanglants…
DOrmir éveillé, s’éloigner et abandonner là ce corps décharné de celle qui, à jamais, ne pourra clamer qu’Elphège l’a tuée.
Une belle portée de notes ! J’adore l’idée.