Installée dans mon canapé, les jambes négligemment déposées sur ma table basse en verre, je laissa échappée un soupire de bien-être quand ma cigarette fraîchement allumée me remplis les poumons d’une épaisse fumée de nicotine.
Ma fenêtre étant ouverte, le sifflement des oiseaux du matin envahirent lentement mon studio. Leur chant mélodieux remplirent le petit espace, me laissant profiter ce moment. Mais quand une sonnerie stridente retentis de ma sonnette, cassant tout le charme du moment et me sortant de ma bulle, ma colère commença à bouillir doucement dans mes veines. Même en faisant un effort incommensurable en me réveillant à sept heures pour être tranquille, je n’ai apparemment pas le droit à ma tranquillité. En bredouillant quelques injures, je tira une dernière latte avant d’écraser lentement ma cigarette dans mon cendrier, la fumée sortant de ma bouche pour finir dans l’air en s’échappant à travers ma fenêtre. La sonnerie retentis à nouveau.
-Ça va, ça va, j’arrive putin. Marmonnais-je.
Je me relevai de mon canapé moelleux, lentement sans trop d’entrain, et ouvrit la porte sans regarder à travers le petit œillet de ma porte. Chose que je regrettera immédiatement.
-Que me vaut votre visite si tôt, mère ?
-Même pas un “bonjour”? Ce n’est pas comme ça que je t’ai éduquée jeune fille.
-Bonjour. La saluais-je d’un ton sarcastique. Pourquoi vous êtes ici ?
-Je n’ai donc plus le droit de venir saluer ma fille ?
-Arrêtez vos formalités, mère. Je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Je ne me répéterais pas. Maugréai-je.
-Tu ne me parle pas comme ça ! Je suis ta mère. Surveille ton langage.
Pour seule réponse je lui claqua la porte au nez. Qu’est-ce qu’elle m’insupporte ! Nous ne somme pas au dix-septième siècle, faux pas déconner. Je retourna sur mon canapé pendant que ma satanée mère s’énerver sur ma porte. Je me ralluma une clope, essayant d’oubliée cette altercation. Soudain, un vibrement accompagné d’un flash attira mon attention. Mon téléphone. Je l’attrapa et porta mon attention sur l’écran. Un message de Raffaël. Raffaël Sanderson était mon employeur. Ses cheveux bruns grisonnant dangereusement, j’adorais le taquiné la-dessus, lui rappelant qu’il approchait de la cinquantaine ; le faisant râler. Ses yeux émeraudes le recouvrant d’une douceur paternel. De caractère naturellement protectrice il se comportait comme mon père que je n’ai jamais eu. Cependant, je restais son employée. Et, par conséquent, il restait mon employeur.
” Salut Madison, j’espère que je te réveille pas je sais qu’il est tôt, et que c’est ton jour de congé de la semaine en dehors du weekend, mais j’ai une audience urgente pour dans la semaine or, je dois boucler le dossier aujourd’hui. Pourrais-tu venir au cabinet dès que tu reçois ce message ? Evidemment, tu aura le droit a un jour de congé quand tu veux en plus.
A toute à l’heure j’espère,
Raffaël. ”
Comme vous pourriez vous doutez, Raffaël Sanderson travail comme Avocat Pénaliste, il est très rennomé au-delà de Portland ; notre ville, qui est la plus grande ville de l’Oregon, État du nord-ouest des États-Unis. Située près du confluent du fleuve Columbia (qui marque la frontière de l’État de Washington) et de la rivière Willamette dans le nord-ouest du pays, elle est la troisième ville la plus peuplée du nord-ouest Pacifique, après Seattle et Vancouver. Je suis sa secrétaire et par la même occasion, je suis également son assistante.
” Salut Raffaël, non tu ne me réveille pas, j’arrive.
A toute suite,
Madison. “
Je pris rapidement une douche, enfila un tailleur et un chemisier noir, je finis par retoucher mon visage avec une petite touche de maquillage et de rouge à lèvre épurer, boucla mes pointes de cheveux que par la suite je laissa retomber le long de ma colonne vertébral. J’enfouis mon téléphone, mes papiers, mon portefeuille et deux trois trucs indispensable dans mon sac à main puis je me hissa sur mes escarpins noir avant d’attraper rapidement mes clefs de mon studio, puis je finis par claquer la porte en la verrouillant, je dévala les escaliers jusqu’au hall, passa la porte de l’immeuble et parcouru le bitume jusqu’à ma petite Fiat. Je pénétra dans l’habitacle déposa mon sac à main coté passager avant de mettre le contact créant un bourdonnement et je rentra dans la dense circulation de la ville malgré les huit heures tapantes qu’indique fièrement mon tableau de bord…
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Je sortit en trombe de mon véhicule en le verrouillant, puis je progressa dans l’immense building dresser en face de moi.