Il a besoin de défier le restant de sa vie,
Il renonce désormais à tous conflits.
Il est assis sur une pierre, le long d’une marre,
Seille à la main, il en écoute son départ.
Il n’a qu’un seul but : écrire.
Il a bien du mal à s’ y souscrire.
Il est entre marre et seille;
Il sait que tout l’émerveille.
De la plaine à la montagne,
Il est volontaire pour accomplir
Ce qui devient pour lui un bien où il gagne.
Le temps presse mais il ne peut courir.
De la plaine à la montagne
Le temps est long pour atteindre un seul écho
Le périple proche d’un bagne
Il en fera son plus haut micro.
Il garde au fonds de lui,
Marre, seille et bâton seuls souvenirs puissants.
Le soleil lui indique un parapluie
Il sait qu’il se rend sur son avant.
Le sentier n’est que tournant
Il le monte doucement.
Il lui est nécessaire de prendre un certain temps
La patience lui passe par devant.
De la plaine à la montagne,
Il se sent dans un pays de cocagne.
Il respire l’odeur de ces forêts,
Comme s’il n’y avait jamais pensé.
Le bruit sur les cailloux, sur la terre ferme,
Les oiseaux aux vols délinquants,
Le rendent de plus en plus à bout de son terme,
Lèvres serrées, il espère arriver à temps.
Il prend conscience de sa maturité.
Il se rappelle de cette philosophie,
Le large l’a transporté
Dans un monde où cette dernière n’a pas encore accomplie.
Les canards n’en font plus presse
Les corbeaux, les étourneaux et tous les oiseaux lui offrent leur adresse
Il vit ces moments en toutes prouesses;
Il en fait provision en y laissant toute sa jeunesse.
De la plaine à la montagne,
Il y mesure sa hargne
Il fabrique de toute pièces sa nouvelle maison
Il en annonce une forte compassion.
Il affirme qu’il en fera un oasis de paix.
Il colporte l’attention sur un modèle jamais égalé,
Il participe aux dévouement de loyauté,
Il sait que chacun se propulsera sur cette voie dorée.