Au voyage des émotions. – Chapitre VI – Tous ces cailloux sont des bijoux…

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Maulde passait son temps

Lorsqu’elle était enfant

A marcher pieds nus dans le ruisseau.

Chaque saison était pour elle le jeu du ruisseau.

Ce ruisseau avait une particularité

Son eau était douce, vivifiante et très limpide

Tiède durant l’hiver et fraiche durant l’été

Elle en prenait soin afin que son cours d’eau en soit le plus rapide.

Elle retirait le sable qui s’amassait 

Afin d’éviter que le lit, en fortes pluies en soit débordé

Elle péchait à la main les truites, les gardèches

Elle s’amusait au cœur de cette pèche.

Elle ne disait rien, car souvent

Elle rejeter les poisons dans l’eau

Tenir dans ses petites mains simplement ces animaux

Était pour elle une beauté, un renouveau.

Suivant le chemin de ce ruisseau

L’eau lui montait jusqu’au genou.

Elle était parfois freinée par la force de l’eau

Elle adorait cet espace qui était pour elle une joie sans tabou.

Elle aimait marcher sur les cailloux 

Son corps s’y sentait si léger

L’odeur de cette eau était si boisée

Qu’elle en buvait, en grandes gorgées pour allumer la peau de sa joue.

Avec elle, les libellules, les moustiques d’eau

Les petites grenouilles, les petits crapauds

Les petits oiseaux, étaient sa famille

Elle passait dans ce lieu libre à elle de s’en faire une petite ville.

Il y vivait beaucoup de monde dans ce lieu

La circulation était pourtant sans encombre

La place est pour tout le monde

Une cité avec beaucoup de revenus dans ce milieu.

Que de belles nourritures pour chacun ici

Chacun des vivants participe à la semence

Du caillou au sable, des insectes, des petits poissons, des oiseaux prônent pour l’abondance

C’est certainement la voie du paradis.

Maulde parlait aux branches très mouillées

Elle aurait voulu être à leur place

Mais, elle pensait que si c’était le cas, elle aurait pollué

Ce lieu, puisque ce rôle attribué n’aurait plus trace.

Maulde apprenait simplement

Que chaque être vivant

Était un océan

De matières simples mais de premier plan.

Chaque être vivant est un bien fait

Nous avons tous en commun l’éternité

Nous tous, tout à la fois un monde vivant

Nul ne peut interdire ce fonctionnement.

Maulde avait appris très tôt

Que même si elle faisait ménage

Pour attirer production pour faire vivre son égo

La nature reprend son droit de sage.

Les êtres vivants

Ne sont que les enfants

De la terre, sur laquelle chacun 

Y retrouve le bien commun.

Non nous ne sommes pas des individus

Nous sommes, simplement.

Nous vivons dans un monde en permanence inconnu

Ne cherchons jamais notre dépendant.

Tout être vivant vit dans cette indépendance

Favorisons cette voie de croyance

La religion inventée crée la violence

La morale est un cadre de l’univers où tout s’apprend sur providence.

Le destin d’une vie te poursuit dans ton être.
Ce qui brille en toi n’est jamais dans le paraître

Un acte se réalise toujours par hasard

Il devient la preuve d’une volonté qui s’est déplacée pour ranger un regard.

 

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