A l’école la conduite est sans permis
Maulde s’était à la longue munit d’un code
Le sentier tortueux en était suivi
Les exercices en étaient une méthode.
Plus elle avançait
Le maître de séance lui offrait un mur
Elle devait de le faire tomber
Que ce calcul était dur.
Le père de Maulde lui disait :
J’apprends toujours
Sur répétition dans ce que j’ai bien fait
A la recherche d’une autre manoeuvre d’un meilleur tour
Pour Maulde, le temps lui était imparti
L’obligation de franchir une ligne d’arrivée
Malgré le vide d’un écrit
L’opération devait s’achever ainsi.
Contrôle hebdomadaire
La copie de l’exercice arriva sur table
Il fallait faire éclaire
Sur la base d’une mémoire jetable
Maulde ne prit pas la peine de recopier l’exercice
Elle nota simplement les numéros de questions
Elle répondit en tout précipice
Il n’y avait pour elle aucune autre solution.
Avant les dix minutes données
Maulde déposa sur le bureau son papier rempli
Uniquement sur réponses demandées
Lire et comprendre vingt questions posées dans le temps imparti.
Maulde arriva troisième au dépôt du résultat
Y compris les camarades les meilleurs
Elle se justifiait toujours sur moyenne en état
Elle ne s’inquiétait jamais ; elle le vivait en couleur.
Arriva le jour de la note
Cette dernière fût salée
Au regret de ne pas avoir ajouté l’énoncée
De cet exercice de bonne cote.
L’explication apportée fût juste
Une course relais sans bâton
La rendrait tout à fait injuste
Elle ne ferait pas légion.
Maulde compris le sport cérébral
Une seule absence du savoir
Peu conduire à mal
Le domaine le plus important de son vouloir.
Du premier au dernier de la classe
L’oubli volontaire ou pas
Mesure la capacité de son droit
Le devoir de le réparer s’exerce sur place.
Ne t’inquiète jamais
Tu sauras tôt ou tard si tu t’es trompé
Lorsque l’oubli est une erreur fatale
C’est une valeur qui se déclare comme vitale.
N’oublie jamais les moyens que tu peux fournir
Ces derniers te sont attribués ne les laissent pas te fuir
Ne t’inquiète jamais
Ils sont dans ta destinée pour l’éternité.