Depuis l’automne de cette année-là
Maulde avait essuyée beaucoup de sources de pleurs
Elle devait à présent se prémunir de cette peur
Qui l’attendait au moment où elle ne s’y attendait pas.
Plus Maulde grandissait
Plus son silence se prononçait
Elle ne disait mots même si elle était accusée de maux
Dont elle ignorait cette preuve qui lui semblait improbable puisque cela lui semblait idiot.
Elle racontait son actualité dans un lieu secret
Elle avertissait qu’elle en était très fatiguée
Elle était obligée d’attendre sa majorité
Cela lui paraissait une éternité.
Cet hiver arriva où elle se sentait très à l’aise
Bien que fatiguée de ces journées, elle dépassait cet état
En dormant comme feu de braise
Rien ne pouvait la réveillée, son sommeil plongeait au plus bas.
Ses cousins et son frère avait mis le bois près de la cheminée.
Le soir, le feu crépitait très fort. Maulde montra le bois de châtaignier
Ce qui fit rire la famille en totalité
Après son repas, elle partît se coucher.
Pour elle, la nuit fût parfaite
Elle se réveillât comme d’habitude
Lorsqu’elle ouvrit sa chambre, elle fût muette
Elle vécut un grand instant de solitude.
Elle ne vu personne et les murs, le plafond étaient très noirs
Elle prit son sac d’école et pris le chemin pour s’y rendre à pied
Elle ne pouvait attendre, elle réalisait son devoir
Elle mit le savon dans son sac, la douche publique lui serait son alliée.
Après avoir pris sa douche, elle rencontrât l’agent des repas
Elle l’a trouvée très en forme avec beaucoup d’avance
Maulde eût beaucoup de chance
Elle la fît rentrée au réfectoire de la cantine et un bon bol de lait lui fût servi sur ce pas.
Maulde très souriante lui remercia de cette offre
Personne n’aurait crût son histoire d’apostrophe
Elle se réservât de ne pas la raconter et prît soin de mettre de côté cette catastrophe
Un jour peut-être il faudrait qu’elle la décoffre.
Maulde aida de bon matin l’agent du repas
C’était toujours dans la joie que Maulde offrait son aide
D’un côté Maulde fît tremper les grands plats
Puis de l’autre elle prépara la quantité d’œufs sur palette.
La récréation se fît entendre
Maulde embrassa l’agent du repas
Elle affrontait une journée de travail sur le tas
Elle craignait le soir car elle devait particulièrement le comprendre.
Cette journée fût ordinaire
Nul se s’aperçue de son histoire
Les traces s’en effacèrent
Elle ne pensait qu’à son devoir.
A l’arrivée chez elle, Maulde fût accueillie par une voisine
Elle la prie dans ses bras et lui informa qu’elle allait dormir chez elle
Maulde voulut savoir ce qui se passait dans ce lieu si austère en vitrine
La voisine lui racontât l’histoire de la nuit et s’étonna de trouver Maulde si belle.
Maulde n’entendit pas les pompiers
Elle ne reçut aucune goutte d’eau
Personne ne la réveillât dans cet entre-fait
Cette voisine avertît le danger de très haut.
Marie vu passer Maulde avec son sac d’école
Elle rassura Yvonne dans cette course folle
Toute la famille hospitalisée
Maulde la seule rescapée.
Le soir, la gendarmerie arriva chez Yvonne
Maulde rassura une organisation qu’elle intitula frivole
Elle remarquât l’état du lieu noir mais ne s’en fît pas une grande parole
Elle préférât se rendre à l’école où la course lui fût bonne.
Les gendarmes constatèrent les faits
La chambre de Maulde ne fût aucunement touchée.
Maulde explique la présence du bois de châtaignier
Qui était certainement la cause de l’incendie présumé.
Maulde rajouta que la voix d’une enfant
N’était pas celle du temps d’un lendemain
Elle espérait que les gendarmes en seraient contents
Que cette dernière fût expliquée de ses mains.
Maulde, en effet tenu d’écrire la vérité
Que cette dernière soit prise ou délaissée
Il lui appartenait de s’en référer
Sur des mots qui resteraient à jamais sur papier glacé.
C’était l’hiver, le froid ne lui pénétrait pas
Maulde était seule et savait que sa famille reviendrait dans ce lieu
Elle comprendrait pourquoi le feu
N’atteins jamais ceux qui ne mentent pas.
Maulde se rendît vers son lieu secret
Elle lui sourit de l’avoir sauvée
Elle y restât longtemps sans vraiment penser
C’est dans cette harmonie qu’elle reçut une nuit éclairée.