Cet enfant qui joue sur le vent.

3 mins

Maulde vivait en permanence avec les arbres

Selon son moment elle était guidée par intuition

Elle la suivait, pour elle, c’était la seule solution

Elle choisissait son mode de fonction elle en faisait un cadre.

Perchée ou sur banc, elle y était à chaque instant allongée

C’était son lieu de force et de détente

Elle s’appropriait le goût qui lui était offert car elle y était très chatoyée

Par le calin des feuilles, la musique d’un souffle de vent, le rayon gratuit d’une vente.

Elle chantait et chaque être dans ce lieu l’accompagnait

Un pipo d’écorce en bois n’effrayait personne

Les fleurs, les grandes herbes aimaient s’y pencher

Tout était balancé dans ce petit vent de folie dans cet air qui sonne.

Les mots, les paroles, le bercement de ce petit vent

Devenait le moment d’actualiser le courant

Il nous renvoyait le son du ruisseau qui se trouvait plus loin

Lorsqu’il pleuvait les gouttes de pluie abreuvait un besoin.

Elles tombaient comme fait exprès sur un visage abandonné

Elles coulaient comme des larmes sur une peau blessée

Elles lavaient finalement le temps oppressé

Elles nettoyaient ce qui devait être rejeté.

Maulde avait un lien très profond avec cette nature qui lui enseignait tant de choses

Des plus modestes au plus altruistes dans une excellente dose

C’était alors une puissance profonde qui lui était donnée

Elle participait à la vie de chaque être et dans ses mœurs les plus élevés.

Tout lui était reconnu car elle pensait le présent

Le lendemain devenait une autre histoire

Qui lui demandait de changer de répertoire

Et le temps lui en donnait raison ou pas dans le plus fort de ce moment.

Lorsqu’elle lisait les journaux d’actualité

Les paroles reçues revenaient en elle comme des réponses frivoles

Elle lisait des mots qui ne venaient jamais d’elle et cela rendait un cafouillage inventé

Elle comprenait alors que les journaux n’étaient pas faits pour apprendre mais pour partager des idées folles.

C’est cette nature qui l’informait de prendre garde sur des textes imposaient

Ce lieu lui demandait dans son union de bien vouloir faire très attention

Les réponses à ses questions devenaient des réflexions à réaliser

Le recule devenait nécessaire pour produire une bonne raison.

Chaque être vivant avait un langage différent

Depuis très longtemps elle seule s’en était approprié ce modèle

Qui lui paraissait essentiel pour accroître son enseignement

Elle était heureuse car elle recevait des moments de bonheur qui lui offrait des ailes.

Elle s’émancipait et se prédisposait sur des pensées que nul être humain envisageait

Elle inventait des modèles de vies où l’argent en serait rejeté

Autour d’elle chaque être vivant vivait ainsi

L’humain devait pour elle développer cette modestie.

Lorsqu’elle lisait des professions de foi

Les oiseaux le plus petits en riait dans leur haute voix

Leurs langues se roulaient tellement dans le gosier 

Qu’ils en exprimaient une certaine pitié.

Alors finalement Maulde petite fille de français moyen

Avait accès d’office à des plateformes naturelles dont elle prenait soin

D’un commun accord elle allait l’utiliser comme une instance de profusion d’ordres malins

Pour justement proclamer le vent sur de plus nobles festins.

Elle garda précieusement au fond elle cet apparat le plus secret

Elle le dressa sur le plan local et sur le plan national

Cela fît pour elle une toile tissée 

Qu’elle broda sur nappe qui apparue sur un plan le plus banal.

La nature et Maulde opposées aux flux les plus injustes

Ces derniers profitant de tous les abus, les mensonges les plus pervers

Diffusant la vérité sur ondes conduisant sur chemin d’hivers

En faisant croire que tout était dans le monde des plus grands bustes.

Leur croyance est-elle tracée dans le marbre, ou une simple pierre granit sculptée

L’histoire est remplie désormais de ce coffret de bustes parfois effondrés

L’histoire humaine se terminerait-elle dans un musé

Où dans un cimetière que l’on recèle que le nom sur une simple allée.

Maulde compris dans son si petit cœur d’enfant

Que le mouvement humain ne sera que du vent

Puisque le courant file le temps

Que seul celui qui le contournera sera le meilleur canevas dans le geste de l’artisan.

 

 

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